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T.P.E de français et histoire La création du métro parisien et son utilité.

Publié le 20/08/2012

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« Le Métropolitain   est un inappréciable bienfait pour la population de Paris. Il est assez élégant pour ne pas déparer une si attrayante capitale et pour plaire aux gens du monde. Il est assez rapide pour supprimer toute distance. Il est assez agréable pour supprimer tout ennui de voyage.    Car le Métropolitain est le mode de locomotion à la fois le plus rapide et le plus agréable. Le nombre de voyageurs qu'il pourra transporter chaque jour est incalculable.    C'est en notre capitale que le problème a été, pour la première fois, résolu. Le Métropolitain de Paris est un modèle qui sera imité. «    H. Denglos.    En effet, les parisiens s’habituent très vite au confort qu’apporte le métro ; les rues sont dégagées, les distances paraissent plus courtes, plus agréables et sont moins coûteuses. Les parisiens ont depuis de grandes difficultés à se passer de ce moyen de transport. Le jour de l'inauguration 30 000 billets auront été vendus ce qui prouve le succès de ce nouveau moyen de transport parisien.

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« retenue.Après l'adoption le 20 avril 1896 du projet de réseau de Fulgence Bienvenüe et d'Edmond Huet, le « chemin de fer métropolitain » est déclaré d'utilité publique parune loi du 30 mars 1898 : le décret prévoit la construction d'une première tranche de 6 lignes avec une option pour 3 autres lignes.

Les travaux sont lancés le4 octobre 1898 dans le cadre d'une convention passée entre la Ville de Paris et la Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris.

Le cahier des charges du métrode Paris précise que celui-ci sera souterrain, à traction électrique, avec une voie à écartement normal et un gabarit de 2,40 m qui interdit toute circulation des trainsnormaux.

Le métro de Paris ne doit pas franchir les portes de Paris. Plan du futur métro. C) Un bras de fer de 30 ans Les projets En 1845 c'est le projet dit de Kérizounet, qui propose de relier le centre de Paris aux gares de Lyon et du Nord par un métro qui circulera librement sur un planincliné dans un sens et qui sera tracté par des câbles dans l'autre. Un système de locomotives à condensation qui est proposé : les fumées sont retenues dans les tunnels et expulsées sous des puits, ce qui oblige le stationnement destrains à des endroits bien précis.

C'est ce projet que présenteront Letellier ou Brame et Flachat en 1856. Autre projet présenté, un métro aérien à traction vapeur.

Les nuisances générées ne sont pas acceptables (fumées, dépôts bruits) au sein d'une ville comme Paris. Girard présente le projet d'un métro aquatique.Le métro sans roue fut Expérimenté au parc de la Tête d'Or à Lyon en 1872, c'était en fait une sorte de monorail, dont le système de roulement était non pas placé surle wagon mais sur le rail.

Parfaitement intégrable au paysage urbain, ce système avait pour inconvénient majeur une traction particulièrement compliquée. Il y a eu de nombreux projets, certain restant dans les cartons, d'autres étant expérimentés soit en France soit à l'étranger.

Le plus fou d'entre eux étant trèscertainement celui d'Arsène Olivier qui propose en 1872, la construction d'un métro perché sur de très hauts viaducs destinés à enjamber les immeubles parisiens ! Après dix ans de tergiversations concernant l'autorité de tutelle du futur réseau, l'Etat et la ville de Paris décident de trouver une solution pour pallier l'insuffisancedes moyens de surface. Le projet définitif est approuvé par le conseil en juillet 1897. II) Les travaux A) Développement du métro Le 4 octobre 1898, les travaux de la première ligne de métro (Porte de Vincennes - Porte Maillot) commencent.

La ville de Paris assure la construction des tunnels,tranchées et viaducs et des quais des stations, mais laisse la responsabilité des superstructures c'est-à-dire voies, installations électriques, aménagements des accès desstations, ateliers, à la compagnie concessionnaire.

Ce sera la Compagnie Générale de Traction appartenant au baron Empain qui va équiper les ouvrages de géniecivil sous la haute autorité de Fulgence Bienvenüe, Inspecteur Général des Ponts et Chaussées. Une armée de terrassiers s'empare du sous-sol.

Des chantiers s'ouvrent un peu partout.

Le Paris de la construction du métro n'est que tas de terre, trous et grues.

Cettesituation va durer jusqu'au début de la guerre de 1914.

On va retirer du sous-sol un volume de terre équivalent à une colline de soixante dix mètres de haut, occupantune surface égale à celle de la place de la Concorde. Ci-dessous les ouvriers déblaient des matériaux. Chaque jour ce sont mille mètres cubes de déblais qu'il faut évacuer.

Tous les moyens sont bons.

La nuit ce sont les tramways qui remorquent des wagons chargés deterre.

On construit chaque fois que c'est possible des tunnels allant vers la Seine afin de pouvoir mener les gravats vers des chalands. Tous les souterrains ont été réalisés à l'aide d'un bouclier sauf une quinzaine de mètres qu'il a fallu construire en boisant les galeries.

Même avec cette technique, letravail est impossible : les terrains sont bien trop meubles.

On va congeler les terrains ! Une quarantaine de tubes enfoncés dans le sol dans lesquels circulera unesolution de saumure à -24°, congèleront le terrain en quarante jours.

Il faudra dix mois pour réaliser ces 14,50 mètres de tunnel. Premiers du genre à Paris, les travaux à effectuer sont remarquables.

Ils portent sur une longueur de 1100 m, avec un passage sous-fluvial et la construction desstations.

La ligne 4 est la première ligne du métro à traverser la Seine. Le passage sous la seine est très problématique.

Un concours est donc lancé afin de pouvoir étudier toutes les solutions possibles et aussi d'être en mesure de choisirl'entreprise qui réalisera ces travaux.

Des treize candidats qui présenteront 33 projets, c'est l'entreprise Chagnaud qui est retenue.

Cette entreprise a fait preuve de sacompétence.

Son projet consiste à enfoncer des caissons préfabriqués dans le lit de la Seine. Nous sommes en 1905, les travaux débutent.Il n'y a pas de place à proximité du chantier, les caissons sont donc fabriqués sur la partie basse du quai des Tuileries.

Chaque caisson est composé d'un cuvelage enfonte abritant les deux voies, lui-même entouré d'une carcasse métallique.

Cette carcasse reçoit elle même un habillage de tôles qui va rendre le caisson étanche envue de sa flottabilité.

Pour finir, les deux extrémités seront fermées provisoirement. Ci-dessus un caisson étant prêt. Enfonçage du caisson central dans le grand brasLe premier caisson est lancé en août 1905.

Il est amené à proximité du pont au Change, on le positionne, on construit le cuvelage intérieur, l'espace entre les deuxcuvelages est rempli de béton, le caisson s'enfonce progressivement et se pose au fond du lit de la Seine, dans la tranchée préalablement creusée. On installe les cheminées d'accès, on envoie de l'air comprimé dans la chambre de travail ce qui a pour effet de la vider de son eau.

Puis on remplit le caisson d'eau ce. »

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