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TPE: La nutrition entérale

Publié le 21/08/2012

Extrait du document

Le principe de la fistule est simple : on fait communiquer une artère avec une veine. La veine, qui se développe, aura ainsi un débit plus important, celui d’une artère. En général, on la pose dans le bras, ou plus rarement dans la jambe. Seule une cicatrice reste visible. La pose d’une fistule est réalisée au bloc opératoire. L’avantage de la fistule, c’est que l’on peut se baigner avec, sans avoir à mettre un pansement, que l’on peut la garder facilement 15 à 20 ans, et qu’elle présente moins de risques d’infection. Cependant, il faut absolument éviter de se blesser, et notamment de se couper car il y a alors un gros risque d’hémorragie. En cas de blessure, il faut faire un pansement compressif.  De plus, comme pour la chambre, il ne faut pas avoir peur de se piquer avec l’aiguille du cathlon, qui est un petit cathéter. Enfin, lorsque l’on retire le cathlon, il faut compresser le point de ponction pour arrêter rapidement le saignement assez important à cause de l’artère.  3- Le traitement  La nutrition parentérale utilise des poches contenant tout ce dont le patient a besoin. Ces poches se présentent sous différentes formes, et différentes formules. Leur contenu est défini à l’hôpital par le médecin traitant du patient.

« 3- Le traitementCe genre de traitement est plutôt délicat : la mise en route doit être progressive, pour éviter que le patient ait, par exemple, des vomissements ou des diarrhées.

Pourcela, le patient dispose d'une pompe spéciale, qui gardera un débit continu pour assurer la stabilité.

On ne lui administre alors qu'un seul flacon(ou poche) par jourdont les doses augmenteront chaque jour, si le malade les tolère bien.

Chaque dose absorbée correspond à un nombre d'apports caloriques nécessaires au patient.(Voir en annexe, le schéma de l'augmentation progressive du nombre de poches par jour) Pour choisir son type de poche, les besoins de chaque patient sont pris en compte.Il faut obligatoirement utiliser une alimentation par séquence, en laissant des intervalles de temps entre chaque flacon, pour bien vérifier, avant l'administration duflacon suivant, la vacuité gastrique, c'est-à-dire, que l'estomac soit vide.

Comment vérifier la vacuité gastrique ? En faisant tout d'abord une aspiration avec uneseringue:-Si la stase est supérieure à 100ml, c'est-à-dire s'il y a plus de 100ml de liquide de la poche dans l'organisme, on retarde la mise en place du flacon suivant, c'est-à-direqu'on saute un flacon.

Alors, ce que l'on a aspiré avec la seringue est réinjecté dans l'estomac avec prudence.-Si la stase est inférieure à 100ml, on peut mettre en place le flacon suivant.Lorsqu'il se nourrit, le malade doit toujours être en position assise, ou au moins être à 30°, pour qu'il ait un risque minime de reflux et un meilleur écoulement.Après chaque flacon, il faut rincer la sonde gastrique avec 30ml d'eau.

Le changement des tubulures, lui se fait chaque jour.Le plus souvent, la nutrition est administrée de façon cyclique, la nuit, sur 12 heures, avec parfois, des fractions dans la journée selon les besoins du patient.

Il fautcependant bien veiller à ce que les apports d'eau complémentaires soient administrés pour éviter la déshydratation.Les mélanges nutritifs sont de composition variable.

Ces produits permettent une certaine souplesse dans l'alimentation puisqu'il est possible de choisir une rationplus ou moins énergétique, et avec ou sans fibres…Aujourd'hui, on peut trouver différentes formules permettant de couvrir les besoins du patient comme, par exemple :-Les hypercaloriques et hyperprotidiques, éventuellement enrichis en fibres-Les hypocaloriques, ou low-energie-Les semi-élémentaires, dont les protéines sont hydrolysées, c'est-à-dire que leur oxygène et leur hydrogène sont séparés.Si le tube digestif est sain, on utilise un mélange polymérique normal, ou enrichi en fibres, en cas de complications ou de risque de problèmes de transit. Autrement, on équilibre les mélanges polymériques ou semi-élémentaires.

Par exemple, si le malade a un intestin grêle très très court, il prendra plutôt un mélangesemi-élémentaire, mais s'il a l'intestin grêle seulement un peu raccourci, il pourra prendre un peu de mélange polymérique, accompagné de mélange semi-élémentaire.En réalité, lorsque la nutrition entérale est prévue pour durer plus de 10 jours, on utilise des produits semi-élémentaires, assez élaborés en protéines prédigérées, quiseront mieux absorbés par le patient.

Sinon, pour des cas de dénutrition, on utilise plus des produits polymériques hyperprotéinés ou avec des fibres. 4- Les risques liés à la nutrition entéraleMême si la nutrition entérale est généralement assez sure et facile à utiliser, elle comporte néanmoins quelques risques.Le malade peut tout d'abord avoir des nausées ou des vomissements.

Il faut alors bien contrôler la position de la sonde et diminuer le débit.

Si les nausées persistent,il est possible de descendre un peu la sonde dans l'appareil digestif, ce qui peut diminuer les vomissements si, seule la position de la sonde a provoqué les nausées.

Lepatient peut également ne pas tolérer ce qu'il absorbe.

Si, par exemple, il ne tolère pas le lactose, il aura alors des poches sans lactose.

Mais ces nausées peuvent aussiêtre dues à un apport excessif en graisse.

On met donc moins de 40% de lipides dans la poche pour stopper les nausées.En outre, le patient peut avoir des diarrhées : elles sont fréquentes, 20 à 40% des patients ont ce symptôme.

Cela provient de trois causes :-soit le liquide nutritif arrive trop brutalement et en trop grande quantité dans l'intestin grêle car le débit de la pompe est mal réglé-soit des microbes ont été apportés au cours de l'alimentation-soit le liquide nutritif est trop concentré.Pour prévenir ces diarrhées, il est recommandé d'utiliser des préparations commerciales stériles, et de se laver les mains avant les manipulations de tubulures et deboutons de gastrostomie.

Il faut également diminuer le débit de la pompe, ou faire le choix d'un produit nutritif moins concentré, et avec des fibres.A l'inverse, le malade peut être constipé.

Cela est favorisé par le manque d'activité physique du patient, par une hydratation insuffisante ou par des traitementsnécessitant des prises de morphine.

Le patient doit alors utiliser des produits riches en fibres, beaucoup boire et, si besoin, il peut prendre un laxatif.Il existe aussi une aggravation appelée le dumping syndrome.

C'est un ensemble de manifestations qui apparaissent quand une solution nutritive concentrée arrivebrutalement dans le duodénum.

Il comprend des douleurs abdominales, des diarrhées et des signes d'hypoglycémie tardive.

Afin de prévenir ce syndrome, il fautdiminuer le débit de la pompe nutritive et choisir un produit nutritif moins concentré.Autrement, on peut avoir à faire face à des problèmes liés à « la mécanique ».

Ainsi, la sonde naso-gastrique peut provoquer des sinusites, ou des œsophagites parreflux gastro-œsophagiens, c'est-à-dire que le malade a des remonté de liquide acide de l'estomac vers l'œsophage, pouvant aller jusqu'à la bouche, ce qui inflamme laparoi de l'œsophage.

Si le bouton de gastrostomie, ou de jéjunostomie est abimé, la sonde peut se boucher.

Enfin, le patient peut faire une inhalation pulmonaire oupneumopathie d'inhalation, c'est-à-dire que ce qu'il a ingurgité passe dans ses poumons, au lieu de son estomac.

Si cet accident se reproduit, il faut descendre la sonde,ce qui diminuera les risques que cela arrive une nouvelle fois, ne plus se nourrir la nuit, et ingurgiter ses aliments en position assise ou semi-assise. II-La nutrition parentérale1- Les causes d'une nutrition parentérale« Para » veut dire «à coté de », et « enteron » signifie intestin.

Le mot parentéral signifie donc « qui a lieu à coté de l'intestin ».

La nutrition parentérale est unepratique de nutrition utilisée lorsque les intestins sont incapables d'assurer leur rôle dans la digestion et qu'on doit « passer à côté » pour nourrir quand même lemalade.Comme la nutrition entérale, la nutrition parentérale veut empêcher une dénutrition après une intervention chirurgicale ou au cours d'un cancer, par exemple.

On aégalement recours à la parentérale pour les grands brûlés, les personnes âgées, ou pour les personnes souffrant d'une maladie congénitale dont l'intestin n'est plusfonctionnel.De plus cette nutrition est utilisée, sur de longues durées, sur des malades atteints de troubles gastro-entérologiques, liés à un disfonctionnement de l'appareil digestif.Par exemple, suite à un volvulus (torsion de l'intestin), la nutrition parentérale est particulièrement utilisée pour des patients afin de les mettre au repos digestif.

Demême, cette nutrition est utilisée pour des patients atteints de la maladie de Crohn (inflammation du tube digestif).Cette nutrition permet donc de court-circuiter le tube digestif lorsque l'alimentation orale est impossible.

Elle est aussi utilisée lorsque l'intestin du patient adultemesure moins d'un mètre (et moins de 40cm chez l'enfant), suite à des pathologies diverses.

La nutrition parentérale peut également être recommandée lorsque lanutrition entérale ne suffit pas. 2- Le matériel pour la mise en place d'une nutrition parentéraleLa nutrition parentérale, contrairement à la nutrition entérale, utilise les vaisseaux sanguins pour nourrir le corps de la personne malade.

Elle peut être périphérique,ou centrale.. »

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