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TPE: Le Hooliganisme en Europe Occidentale

Publié le 21/08/2012

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Avec les potes, on repère les bons matchs à l'extérieur. On fait le déplacement avant tout pour se marrer. Parfois, on voyage en avion. On va dans les bars, au resto, en boîte... On s'éclate. Mais l'essentiel, c'est de voir le match. S'il y a une bonne victoire et une petite bagarre, là c'est parfait. Quand le match est moins intéressant, j'ai tendance à regarder dans les tribunes et à chercher un contact.  Paris, c'est la seule ville française où il y a une culture hooligan. Parce que le PSG a rencontré tous les grands clubs européens et qu'on est mal-aimés. Mais la vraie culture hooligan, c'est l'Angleterre, l'Italie, la Belgique et les Pays-Bas. A chaque fois que je vais voir un match en Angleterre, je suis impressionné. Mon rêve, c'est d'avoir un jour en face de nous les mecs de Leeds ou de Chelsea [les hooligans réputés les plus violents d'Angleterre]! En 1996, on s'est battus dans un pub avec des jeunes hools de Leeds. On leur a fait mal. Mais les plus anciens, tatoués de partout, ceux qui n'ont même pas bougé parce qu'ils avaient tous fait de la prison et que c'était trop risqué pour eux de se battre en plein jour, ils étaient vraiment impressionnants. Le jour où il y aura PSG-Leeds, on rentrera dans la légende! L'idée, c'est d'être dans le Top Ten en Europe. Après le match PSG-Galatasaray [46 blessés en 2001], les Headhunters [les Chasseurs de têtes, groupe hooligan de Chelsea] avaient écrit sur leur site Internet qu'on était entrés dans le Top Ten. C'est le genre de réputation qui se défend durement et qu'on peut payer cher...

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« Le hooliganisme touche fortement l'Angleterre en 1980, il naît principalement de la classe ouvrière qui se sert du stade pour revendiquer ses idées politiques.

Il sepropage ensuite un peu partout en Europe, mais il est moindre, il ne touche pas la majorité des personnes du stade, à l'inverse de l'Angleterre qui se voit dépassé et nesait pas comment réagir à cette vague de violence (il faudra attendre quelques incidents pour que le gouvernement décide de prendre des mesures archaïques pourlimiter le hooliganisme, voire le faire disparaître).On remarque d'ailleurs que avec l'avancée du temps, des personnes rentrent dans les mouvements hooligans en nombre, cependant ce sont pour la plupart desindividus insérés professionnellement et socialement et, enfaite on remarque une répartition plutôt variée des hooligans dans les PCS.Les individus cherchent simplement un moyen d'évacuer toute pression qui pourrait les habiter, et ont trouvé refuge dans le hooliganisme, que certains qualifientmême de drogues.Dans les banlieues, notamment anglaise, cette culture du hooliganisme se transmet entre jeunes, ce qui permet qu'elle puisse continuer son existence, même si cephénomène devient alors l'équivalent d'un loisir, car les causes de leur agissement ne sont plus les mêmes.Peu à peu les hooligans dont les agissement étaient pour défendre leurs droits sociaux, ou la virilité de l'homme, sont complétés et remplacés par des jeunes hommes,adolescents ou adultes trentenaires qui ne souhaitent que user la violence pour se défouler.

Ainsi l'on retrouve des cadres dans certaines agressions (voir Annexe :interview d'un « nouveau » hooligan).Cette apparition d'individus ayant un niveau de vie élevé est inédite et montre alors que le hooliganisme a réellement évolué depuis son apparition en Europe.L'arrivée de nouveaux individus et l'évolution de la mentalité des hooligans ne modifie pourtant en rien leurs actions et façons d'agir, B/ Les actions des hooligans et les conséquences engrangées1/ Actions et organisation Les principales actions des hooligans sont la violence dans les stades, puis avec les mesures apparues, ces violences se sont retrouvées tout de même, en dehors desstades.

Nous avons pu observer que les hooligans se retrouvent dans des bar avant les affrontements, consomment de l'alcool et parfois même des substances illicites,afin de se stimuler avant les hostilités.Cela doit rester un plaisir pour eux, la plupart des nouveaux hooligans, recherchant juste à se défouler, aime particulièrement le sentiment de peur peu avant lesaffrontements, et l'adrénaline que produit ces affrontements.

Certaine hooligans avouent ne pas suivre du tout le football, que ce sport n'est qu'un alibi amenant cescombats.

Pourtant il semble qu'auparavant les haines étaient réelles entre les hooligans supportant des équipes différentes, tandis que désormais cela ressembledavantage à une partie de plaisir, les cas de meurtre sont beaucoup moins fréquents et les incidents majeurs sont pour la plupart âgé au moins d'une quinzained'année.Malgré les drames intervenus, les hooligans ont toujours eu une organisation implacable ainsi que des règles d'or. En effet, ils sont parfaitement organisés afin de pouvoir se bagarrer entre eux avant ou après les matchs.

L'utilisation fréquente des téléphones portables leur permetde se donner un rendez-vous à l'écart des stades et donc des policiers.Contrairement aux idées que l'on pourrait avoir des hooligans, ils leur arrivent souvent d'aller consommer de l'alcool en compagnie de leurs adversaires sous le signede l'amitié.De plus, l'approche de hooligans par des journalistes nous permet de savoir que des règles existent dans les combats :- les hooligans ne se battent qu'entre eux- aucun individu ne peut être frappé s'il est à terreMalgré la bonne volonté de beaucoup de hooligans, ces règles ne sont pas toujours respectées.La diminution progressive des graves incidents ne tient pourtant pas que d'un comportement moins agressif de certains hooligans, car en Ecosse par exemple, lesaffrontements entre les hooligans du Celtic Glasgow et du Glasgow Rangers recensent toujours un nombre de blessés important (en 1971 : 66 morts et 108 blessés).En plus d'une rivalité entre les deux meilleurs clubs du pays, les différences de religion amène de nouvelles raisons de conflits : Le Celtic Glasgow possède dessupporters catholiques, tandis que les Glasgow Ranges regroupes les supporters protestants. 2/ Les conséquences Le bilan est lourd, une dizaine d'incidents ont amené entre 20 et 100 morts ainsi que des centaines de blessés.

Le hooliganisme n'est pas un simple fait social,Car si l'on regarde plus en détail, on constate que les événements ayant provoqué de nombreux morts et blessés sont plus nombreux entre les années 1960 et 1970.Aussi à l'époque, rien n'est fait pour arrêter ce phénomène nouveau et peu regardé malgré les agissements dans les stades.Ce phénomène envahit d'ailleurs une grande partie de l'Europe grâce à la médiatisation des actes violentsC'est notamment après « le drame du Heysel » que les politiciens ont pris conscience de la gravité de la situation.

Dès 1990 de nouvelles règles sont mises en place,les hooligans sont reconnus comme une des quatre catégories dangereuses (les autres sont les terroristes, les pédophiles et les assassins).Cette reconnaissance montre que l'affaire est prise au sérieux par les gouvernements prêts à en finir avec le mal.Les gouvernements suppriment les places debout dans les stades, augmentent le prix des places, installent des vidéosurveillances, introduisent plus d'agents desécurité dans les stades, interdisent l'entrée aux fauteurs de troubles déjà repérés et appliquent des sanctions au club (matchs à huis clos : le match est joué sansspectateurs et donc sans recettes).Des lois similaires sont adoptées en Italie où sévit aussi le hooliganisme, un peu plus marqué par l'extrémisme politique de droite.Les hooligans anglais deviennent alors des « casuals », ils s'habillent en civil, voire avec des habits de grande valeur afin de ne pas être soupçonnés et repérésrapidement.Ainsi la violence dans les stades devient alors moins importante, quasi inexistante, elle se retrouve pourtant en dehors des stades, dans les petites rues.Les réformes auraient même unifiés les hooligans anglais et supprimait la haine qu'ils se vouaient, notamment pour les matchs de l'équipe national.De plus, avec l'augmentation de la police autour des match, les quelques affrontements que l'on peut observer se déroule entre les policiers et les hooligans.En France, le phénomène est beaucoup moins marqué (80 interdits de stade contre 3500 en Angleterre) mais existe tout de même, notamment à Paris, Dans le paysont été pris les mêmes mesures que celles établies en Angleterre.L'actuel président Nicolas Sarkozy avait annoncé être intolérant avec les fauteurs de trouble dans les stades lors d'une conférence en 2003, en tant que ministre del'intérieur. Les sanctions ont tardé à venir et il aura fallu attendre un tragique incident avant de voir des actions de la part des politiciens pour réduire ce mouvement.Le mouvement a donc réduit dans les stades, mais semble tout de même présent en dehors des rencontres de football.

De plus le phénomène est rejoint par desindividus cherchant seulement à pouvoir se défouler, la motivation des personnes rejoignant le hooliganisme n'est plus la même que celle que l'on a pu constaté dansle passé.Toujours présent, le hooliganisme s'est éparpillé un peu partout en Europe Occidentale. II/ Etudes de Cas 1/ Toulouse Football Club. »

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