TPE SUR La Camorra
Publié le 04/09/2012
Extrait du document
Le traffic de stupéfiants est un grand classique pour toute les mafias du monde. La Camorra n’y échappe pas et contrôle toute la ville de Naples à ce niveau là. C’est au clan DiLauro de s’occuper de tout le marché de la drogue napolitain qui se déroule majoritairement dans le quartier de Scampia, mis en évidence dans le film « Gomorra «(adaptation du livre) de Matteo Garrone, qui illustre bien le quotidien du clan Di Lauro qui a une emprise totale sur le HLM de Scampia. Ce film illustre bien la rapidité, l’organisation rationalisée et surtout la discrétion du service de distribution de drogue en tout genre de la Camorra avec un scène où l’on voit au bas d’un immeuble un long mur dont la partie supérieure est composée de pilliers en ciment à travers lesquelles dealers et consommateurs échangent en l’espace de 10 secondes des stupéfiants et de l’argent. Ce mode de distribution illustre également la crainte des napolitains face à la Camorra puisque les consommateurs pourraient donner une somme d’argent inférieure à la valeur de la drogue qui lui est fournie vue que le dealers ne peut pas passer à travers les pilliers mais chacun sait que qu‘il ne peut échapper a la mafia car « la Camorra est partout « comme dit Roberto Saviano dans son roman. Ce dernier a également dénoncé l’aspect sans-cœur des trafiquants de drogue cammoriste dans son œuvre en évoquant la façon dont les toxicomanes sont traités ou plutôt exploités : « Après s'être injecté sa dose d'héroïne, un jeune drogué a commencé à se sentir mal et il est tombé à terre. Le type qui la lui avait vendue, un individu vêtu avec élégance et portant des chaussures de sport de grand luxe, lui a fait un massage cardiaque du pied, sans le toucher, avant de dire dans son téléphone portable : il est mort. Faites les doses plus légères. « Il explique au journaliste du Figaro, Richard Heuzé, dans l’article « Italie : Un écrivain menacé par la Camorra « qu’à travers cette scène il explique que l’addiction des toxicomanes est utilisée pour tester la quantité d’héroïne disponible pour chaque dose au risque de tuer ces derniers. Mais contrairement aux autres mafias la Camorra ne donne pas la place la plus importante de son financement au trafic de drogue mais préfère s‘adonner à d‘autres activités plus atypiques : « La drogue ne représente que 10 % du chiffre d’affaires de la Camorra. 80 % de son activité provient des appels d’offres publics et d’autres affaires « tel son les propos de Amato Lamberti, directeur de l’observatoire sur la Camorra et l’illégalité recueilli par Eric Josef , journaliste du Libération .
«
grande organisation criminelle Sicilienne de la fin du XIXème siècle .
Et qui de part leurs expériences dans le domaine de l'illégalité ont permis a la Camorra des'implanter dans le réseau très fermé de la criminalité organisée.Mais cette étude ne tient pas trop la route car cela donnerait le monopole de la création de la Camorra à un seul homme, Vito Genovese, et pourtant lorsque l'oncompare la mafia Napolitaine aux autres mafias c'est notamment parce que la Camorra n'a pas une structure pyramidale et n'a donc pas de « parrain » , or si Genoveseen était vraiment le créateur un de ses descendants serait aujourd'hui au plus haut de la pyramide qui représenterait la structure de la Camorra, or c'est bien plusieurspersonnes qui y sont et qui viennent tous de familles complètement différente.
- D'autres légendes plus chimériques les unes que les autres ont aussi circulées dans les sociétés italiennes.
La plupart de ces légendes délivrerait la création de laCamorra au XIXème siècle, parmi elles il y en a une très populaire dans la ville de Naples qui est l'histoire d'un maréchal-ferrant qui décida d'arrondir ses fin de moisen extorquant de l'argent par la violence et créa une « réunion secrète » dans une église napolitaine où il décidait avec ses collaborateurs d'élaborer des plans deracket et de former des groupes de délinquants dans la ville.Mais une de ces histoires fut prises beaucoup plus au sérieux par le peuple Italien, cette anecdote ou réalité parlait d'un certain Francis Corticelli, qui fut selonl'histoire un membre de la Camorra ayant écritles 26 règles, appelé le « Frien », à respecter dans l'organisation.
On dit que les preuves qui aurait pu éclairé cela on été anéantis lors de la destruction des sourcespolicières.
Dégager la réalité de la chose n'a donc pas été et n'est toujours pas une tâche négligeable.
Cependant des études réalisés par un célèbre écrivain italien nommé MarcMonnier dans son livre « La Camorra : Mystères de Naples » datant de 1863 montre que ce qui est sûr c'est que, Camorra ou pas, une sorte d'organisation criminelleétait présente à Naples dans le milieu du XIXème siècle.D'après l'université Frederico II, Monnier aurait étudier des centaines de plans et de dossiers de la police ou encore d'autres sources orales qui lui ont fait conclurequ'il n'y avait aucune trace d'une quelconque organisation dans la ville de Naples avant les années 1820 à 1830 donc même s'il n'a pas réussi à distinguer unévènement spécifique qui aurait pu faire naître la Camorra il évalue la naissance de cette dernière vers les années 1850 .

Et il ne faut pas oublier le contexte de l'Italie à cette période qui étaient en plein tumulte car les années qui ont précédées l'unification de l'Italie voyaient sechevauchés les faits historiques et légendaire, il est donc plus difficile de discerner et reconstruire la véritable genèse de la secte criminelle.
L‘étude du journaliste etécrivain Roberto Saviano sur la Camorra dans son roman intitulé Gomorra : Dans l‘empire de la Camorra.
est venu quant à lui éclaircir sur la situation actuelle de laCamorra
- De la prison à la ville
Les études de Marc Monnier montre que la Camorra organisée dans le XIXème siecle entre semble être né au sein de la prison de Naples.
Des formes d'associationssont apparus, favorisées par la forte répréhension des restrictions sévères contre les criminels et le contact fréquent et quotidien entre les détenus.
Et la cohabitationavec les francs-maçons et les libéraux en prison à permit a la Camorra d'emprunter des comportements et des règles à ces organisations .On raconte que n'importe quel personne qui arrivait dans la prison de Naples se voyait dépouillé de tous ses biens par la Camorra.
Etselon des anciens prisonniers, la Camorra rackettait parfois d'une façon assez comique, qui consistait à jouer de l' adoration de la religion de certains détenus en leurdemandant de l'argent afin d'allumer la lampe de la Vierge Marie ou d'acheter de l'huile pour la lampe.
On retrouve ici chez la Camorra une sorte de profit fait grâce à la religion en utilisant les croyances des uns et les superstitions, attitude typique de la Camorra quel'on retrouve encore aujourd'hui dans le nouveau domaine d'exécution de la mafia napolitaine : la ville.
En effet les Camorristes ont commencés à, d'abord, prendre racine dans les zones adjacentes à la prison, des grands quartiers HLM a la limite du délabrement telScampia ou Secondigliano(photo : Il est également intéressant d'observer les Camorristes qui sont en train de surveiller le quartier qu haut des immeubles ) avant dese propager dans le reste de la ville.

De plus une réforme administrative visant a diviser la ville de Naples en 12 districts a soutenu l‘expansion des groupes criminels.
Car cela a permit a la Camorra dediriger chacun de ces districts de façon séparés, chaque groupe de camorristes s'occupe d'un quartier, en quelque sorte l'administration s'est charger de trouver elle-même une sorte de répartition de la Camorra sur le territoire napolitain sans même s'en rendre compte.
- D'où vient le nom de « Camorra »
A l'aide des études de l'université qui s'est basée sur l'hypothèse de Artruro Labriola, homme politique et économiste napolitain nous avons pu nous rendre compteque l‘étymologie du mot « Camorra » n'est pas si difficile à trouver.Il s'est aperçut que le mot était composé de l'expression « Morra » qui était un jeune napolitain très célèbre dans les prisons (rapprochement avec la mafia napolitaine)qui consistent à deviner le nombre de doigt que l'autre joueur a dressé derrière son dos, c'est un jeu assez simple mais qui, mêlé au tempérament querelleur italien,atteint une violence verbale forte.
Après avoir déduit cela on peut aussi s'apercevoir que l'expression « Camorra » est la contraction de « Capo della Morra » qui est le nom que l'on donne au à celui quia gagné le plus d'argent à une partie deMorra.
Mais le mot de « Camorra » dans le jargon napolitain a lui même prit un sens, celui de : « malhonnêtes personnes en alliance pour obtenir des faveurs illicites ou desbénéfices, injustement, un acte injuste à leur avantage et au détriment des autres.
» ,selon l'étude de l'université Frederico II, en résumé cela définie le mot racket enincluant l'organisation criminelle.
- Les origines de la Camorra ont donc été longuement source de mythes et d'histoires populaires napolitaines agrémentées par le bouche à oreille.
Pour finir lesdifférentes études ont abouti à parler de la mafia napolitaine comme étant une sorte de groupe de criminels qui s'est formée dans la prison de la ville et qui s'est peu apeu étendu sur toute la ville de Naples.
II - L'organisation de la Camorra
- Structure et organisation de la Camorra
Dans une mafia ordinaire, la structure est centralisée.
C'est-à-dire que la direction de l'organisation se trouve entre les mains d'un petit groupe, comme pour la Cosa.
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