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TPE SUR L'ECLAIRAGE

Publié le 28/01/2013

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... en fonction du trafic ainsi que de l'environnement. En effet à proximité d'une zone périurbaine ou en pleine campagne, le niveau d'éclairement alentour est différent. La répartition uniforme de la lumière sur la route est recherchée pour optimiser le confort visuel et la sécurité des automobilistes. Comme le rendu des couleurs n'est pas prioritaire, on préfère des lampes à vapeur de sodium à basse pression, fournissant une lumière orange. De toutes les sortes de lampes actuellement disponibles, ce sont celles qui ont la plus grande efficacité lumineuse...

« consommation ou à économie d'énergie .

Un inconvénient cependant : elle supporte mal les allumages et extinctions répétés .

Globalement , bien que plus chères à l'achat elles s'amortissent rapidement t:étiquette énergétique, obliga toire depuis 1995, répertorie les lampes en fonction de leur efficacité lumineuse sur une échelle allant de A (très économe) à G (peu économe).

Les tubes néons et les ampoules fluocompactes correspondent aux catégories A et B ; les lampes halogènes, aux catégories B, C , et D .

Enfin les ampou les ordinaires à incandescence révèlent une mauvaise efficacité et sont classées de E à G.

LE RENDU DES COULEURS La couleur d'un objet dépend des caractéristiques de la lumière qui l'éclaire.

Le rendu des couleurs correspond à l'aptitude de la lumière à restituer les couleurs .

La qualité du rendu est déterminée par le choix des lampes .

En l'occurrence , la couleur d'un objet est correctement restituée quand celui-ci est éclairé par une source à incandescence ou par la lumière naturelle .

Le spectre de lumière continu donne un bon rendu des couleurs , contrairement au spectre de lumière discontinu .

Pour mesurer le rendu des couleurs d'une source lumin euse, les spécialistes utilisent l'indice de rendu des couleurs ou IRC.

La valeur maximale d 'IRC est fixée à 100, ce qui correspond à la lumière du jour pour lequel le rendu des couleurs est idéal.

Les ampou les à incandescence et à halogène ont un IRC supérieur à 90.

Quant aux tubes lumineux de type néon, leur IRC dépend de la composition de la poudre fluorescente qui tapis se le verre .

t:IRC détermine pour une large part le confort visuel d'une pièce , c'est-à-dire les conditions d'éclairage nécessaires pour accomp lir une tâche déterminée sans entraîner de gêne pour l'œil.

Pour l'éclairage de travaux de précision comme dans les laboratoires par exemple, un exce llent rendu des couleurs est nécessaire ; les valeurs recommandées sont comprises entre 90 et 100.

Pour l'éclairage de bureaux , d'éco les, de magasins , d 'habitations , d'hôtels ou de restaurants , les valeurs sont comprises entre 80 et 89.

En ce qui concerne les lampes d 'IRC inférieur à 85, elles sont déconseillées dans des pièces de travail ou de longue occupation .

Les lampe s dont l'IRC est compris entre 70 et 79 sont généralement utilisées dans les couloirs .

t:IRC ne dépend pas du nombre de sources lumineuses : le rendu des couleurs reste identique avec une ou deux lampes allumées.

LA TEMPtRATUIE DE COULEUR La température de couleur est définie comme étant la gamme de couleurs que produit une lampe .

Exprimée en Kelvin, elle précise la répartition spectrale des sources thermique s .

Concrètement , les sources dont la température de couleur est inférieure à 5 500 K tendent vers le jaune et à l ' inverse, les sources possédant une température de couleur supérieure à 5 500 K ont trait au bleu .

La lumière du jour est sensiblement bleutée tandis que l a couleur en Intérieur est légèrement orangée.

Pour observer les couleurs dans des conditions idéales , il faut travailler avec une source lumineuse possédant les deux caractéristiques suivantes : un spectre continu et une température de couleur proche de 5 500 K .

Aucune source artificielle ne remplit parfaitement ces deux conditions, mais les lampes au xénon s'en approchent.

•Bifü!l!füofüi L'tCLAllAGE AUTOMOBILE t:éclairage automobile évolue rapidement.

Certains véhicules présentent un éclairage standard composé soit d 'une ampoule à filament unique , soit d 'une ampoule à double filament.

Ce dernier assure les fonctions de phares de croisement et de phares de route .

D'autres véhicules sont équipés de lampes halogènes .

Les lampes halogènes offrent un bon éclairage et présentent une durée d 'utilisation élevée .

Il en existe quatre types (H 1, H2, H3, H4) qui répondent à des besoins différents et correspondent à des formes précises de phares.

Les lampes à décharge ont fait leur apparition récemment Elles présentent plusieurs avantages.

Leur force d'éclairage est 3 fois supérieure à une lampe halogène et elles durent nettement plus longtemps que les lampes standards .

Les lampes à décharge apportent une bonne répartition de la lumière sur la chaussée .

Leur faible encombrement facilite l'innovation de dispositifs d'éclairage .

C'est parmi les lampes à décharge qu'on trouve les plus performante s.

li s'agit des lampe s au xénon.

t:éclairage de ces lampes est particulièrement puissant et uniforme .

Leur durée de vie est d'environ 3 000 heures .

Leur couleur blanche bleutée les apparente à la lumière naturelle ce qui confère une visibilité maximale au conducteur .

Ces qualités ont un coût.

Le xénon étant un gaz rare , il coûte cher et ce type de lampe n'équ ipe pour le moment que les voitures « haut de ----------------------------- gamme» .

Chez ces mêmes véhicules, IRC Indice de rendu des couleurs 100 50 0 Cet indice détermine la capacité d'une source lumineuse à reproduire les couleurs naturelles des objets observés : 100 étant l'IRC de la lumi ère naturelle qui restitue toutes les nuances de couleur et O étant l'absence de couleur reconnaissable.

les feux arrière sont parfois composés de DEL (diodes électroluminescentes).

Puissantes et économiques, les lampes au xénon produisent 2 fois plus de lumière que les lampes halogène s avec 2 fois moins d'énergie .

Pour optimiser l'éclairage, un dispositif de réfraction est ajouté à la lampe.

Il s'agit le plus souvent d'un miroir parabolique, une lentille ou les deux réunis.

t:essentiel est de réaliser un faisceau lumineux d'une forte intensité .

Dans le cas d 'un système réflecteur , c'est-à-dire avec un miroir seul, l'éclaira ge obtenu ne provient que de rayons réfléchis .

Avec un système projecteur , les rayons sont réfléchis puis concentrés par une lentille.

t:éclairage s'amé liore encore jusqu 'à être directionnel chez certains modèles de luxe, c'est-à-dire que la direction des phares suit les virages ou balaie le paysage au niveau d'un carrefour.

Cette commande électronique fonctionne en relation avec l'angle du volant et la vitesse du véhicule .

t:éclairage est en perpétuelle évolution pour améliorer l'efficacité lumineuse des dispositifs sans éblouir les automobilistes en face.

l'tCLAllAGE URBAIN Dans le budget d'une commune, la part réservée à l'éclairage public n'est pas négligeable : il représente environ 20% de la facture globale d'énergie.

Les besoins spécifiques du lieu influent sur le type d'éclairage .

Actuellement les lampes à vapeur de mercure et les lamp es au sodium sont les plus utilisées .

Les lampes à vapeur de mercure d'autrefois sont de plus en plus remplacées par les lampes au sodium, d'un meilleur rendement lumineux .

Les lampes à vapeur de mercure -lampes à décharges - émettent une lumière blanche bleutée en raison du gaz à haute pression dans l'ampoule et consomment beaucoup d'énergie .

Aujourd 'hui, quasiment tous les éclairages extérieurs des villes sont réalisés avec des luminaires à éclairage directionnel peuvent être des vasques tournées vers le bas ou des diffuseurs avec une optique réfléchissante.

Selon le type de luminaire , on calcule la hauteur des mâts nécessaires .

L'tCLAIRAGE ROUTIER t:éclalrage rouUer repose sur des critères différents : le long d'une voie en fonction du trafic ainsi que de l'environnement.

En effet à proximité d'une zone périurbaine ou en pleine campagne, le niveau d 'éclairement alentour est différent.

La répartition uniforme de la lumière sur la route est recherchée pour optimiser le confort visuel et la sécurité des automobilistes.

Comme le rendu des couleurs n'est pas prioritaire, on préfère des lampes à vapeur de sodium à basse pression, fournissant une lumière orange .

De toutes les sortes de lampes actuellement disponibles, ce sont celles qui ont la plus grande efficacité lumineuse.

L'tCLAIRAGE DES PLANTES Animaux et végétaux ont besoin de lumière pour vivre .

Lorsqu'ils se situent dans une pièce peu ou mal éclairée par la lumière naturelle , un éclairage de substitution s'avère nécessaire .

La lumi ère doit diffuser un spectre électromag nétiqu e le plus large possible, autrement dit dont la composition s'approche le plus de celle de la lumière solaire .

Horticulteurs et particuliers, lorsqu'ils cultivent des plantes sous un éclairage artificiel, surveillent trois paramètres : l'intensité de la lumière , sa qualité et la durée de l'éclairement.

t:intensité lumineuse est le facteur le plus important et doit être adaptée à l'espèce cultivée.

La qualité de l'éclairage correspond à son spectre et chaque longueur d 'onde contenue dans le spectre solaire a un effet sur la croissance de la plante.

Le rayonnement solaire, que l'œil humain perçoit blanc, diffuse en quantités différentes les longueurs d'onde constituant le spectre visible.

Suivant le moment de la journée , la composition des rayon s solaires n'est pas la même à la surface de la Terre.

Par exemple, à 18 heures , la quantité de rouge est plus grande qu'à 12 heures .

Ces variations influent sur le développement des plante s.

Le rouge est particulièrement bénéfique à l'élongation des tiges et à la floraison, le bleu est responsable de la croissance des feuilles et leur coloration verte est due à l'activation de la photosynthèse .

C'est pourquoi un bon éclairage artificiel doit être suffisamment riche en bleu et en rouge .

Or cette condition n'est pas remplie par une ampoule électrique classique , on privilégie donc certains tubes fluorescents .

Les lampes à iodures métalliques ont une forte proportion de bleu dans leur spectre.

Elles sont donc efficaces lors de la période végétative, c'est-à- dire la pousse des feuilles.

Quant à la lumi ère émise par les lampe s à sodium à haute pression , plutôt orange, elle est adaptée à la période de floraison .

Enfin, pour garantir une bonne croissance , il faut respecter une durée d'éclairage d'environ 15 heures par jour, durée qui varie selon l'espèce .

LA LUMINOTHtRAPIE Dès les premiers jours d'automne - période où les journées s'écourtent - les signes de dérèglements de l'horloge biologique interne apparaissent.

Une exposition à une lumière blanche artificielle de forte luminosité Gusqu'à 10 000 Lux) pallie la diminution de la durée d'ensoleillement.

C'est la lumlna""raple .

Elle consiste à se placer directement face à une lampe qui diffuse une lumière blanche à large spectre comme la lumière du soleil.

Dans les pays nordique s, 3 à 6 % de la population souffre de dépression saisonnière et présente alors des symptômes comme une humeur dépressive , de la fatigue chronique , des réveils difficiles ou un appétit anormalement grand.

La thérapie par la lumière régule la sécrétion de mélatonine, hormone produite dans l'épiphyse qui génère des troubles du sommeil en cas d'insuffisance de luminosité.. »

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