Devoir de Philosophie

TPE SUR LES CATHARES

Publié le 05/09/2012

Extrait du document

Un principe fondamental de la croyance cathare est leur vision dualiste. Elle résulte d’une question que les Cathares se posent : « le bien et le mal coexistent dans la réalité quotidienne ; comment se fait-il que Dieu, si bon et tout puissant, autorise le mal ? «. Ils pensent donc que, parallèlement au « bon « Dieu, gouverne sur la terre une autre divinité malfaisante ; le diable. Ce diable gouvernerait le monde visible, matériel, ignorant le bien, il serait fait de souillures et de perversités. Alors que Dieu gouvernerait un autre royaume, invisible, spirituel, lumineux, excluant le mal. Le corps des êtres vivants serait l’œuvre de Satan, tandis que leur âme aurait été faites par Dieu. Au sein même des Cathares, il y a plusieurs visions de cette croyance : - Certains pensent que Dieu est tout puissant et qu’il aurait créé, parmi ses anges, un rebelle : Satan. Cette vision est donc très proche du monothéisme. - Les autres pensent que Dieu et Satan sont tous deux au même niveau, créateurs et éternels, mais rivaux ; un bon et l’autre mauvais. Ces différences de croyance vont séparer les Cathares en trois ordres : modéré de Bulgarie, absolu de Dragovitza, nuancé de Slavonie. 2.2. Hiérarchie : Il y a une hiérarchie dans la religion cathare, mais les relations entres chaque couche sont très proche (surtout entre les simples croyants et les Parfaits). A la base, se trouvent les simples croyants ; ils ne font pas partie de l'église mais doivent montrer du respect à l'égard des "Parfaits". Lorsqu’un simple croyant veut intégrer le clergé, il devient novice et après 1an, si sa foi est vérifiée, il devient prêtre.

« chevaliers expérimentés.En 2 jours Ils s’emparent des faubourgs mais la nuit, le comte de Trencavel s’y introduit avec ses hommes, ils tuent les croisés et incendient les faubourgs.Pendant ce temps le roi d’Aragon : Pierre II – communauté autonome de Nord de l’Espagne - intervient auprès des croisés pour obtenir une capitulation honorable deson vassal : Raymond-Roger de Trencavel.

Les croisés acceptent à condition qu’il abandonne ses sujets ; ce qu’il refuse.

Mais après quelques jours ses puits s’étantassechés il capitule et est fait prisonnier le 15 août 1209.

Ses sujets fuient la ville par les souterrains.

L’Eglise se trouve face à un nouveau problème : qui va prendrela place de Raymond-Roger de Trencavel ?Aucun des nobles croisés n’accepta.

Les vicomtés de Béziers et de Carcassonne sont alors offertes au chevalier Simon de Montfort.Le 4 septembre 1209 Raymond-Roger de Trencavel meurt en confiant son fils de 4 ans, Raymond de Trencavel au comte de Foix (son voisin).Juin 1210 Simon de Montfort entreprend le siège de Minerve.

Le château est très bien défendu mais après 6 semaines de siège le souterrain qui les fournit en eau estdétruit, les citernes se vident.

Guillaume de Minerve capitule, ses hommes restent libres, et les albigeois hérétiques qui renieraient leur foi auraient la vie sauve.

Maisles cent cinquante cathares, hommes et femmes préfèrent s’élancer dans le feu en chantant des cantiques, que renier leur croyance.Après Minerve, Simon de Montfort continue son voyage et s’attaque à Termes.

Raymond de Termes bien organisé tient 3 mois de siège, décourageant ainsi lesévêques de Dreux et de Beauvois.

Ceux-ci menacent de rentrer chez eux.

Simon de Montfort leur demande 2 jours de plus.

Par chance le manque d’eau et lesépidémies amenées par les rats obligent Raymond de Termes à capituler.Fort de ces deux coups de chance du destin et de ses victoires Simon de Montfort envisage d’attaquer le comte de Toulouse.

Il assoit sa position à Lavaur (Géralda atransformé son château en refuge pour cathares) en conquérant le château le 15 mars 1211.Après Lavaur on retrouve Simon de Montfort en septembre 1211 assiégé par le comte Raymond VI et le comte de Foix Raymond Roger ; après avoir tenté en vaind’assiéger Toulouse.

Ce siège se termine par une bataille sanglante à Castelnaudary, bataille qui marque un tournant dans l’histoire de la croisade contre les albigeois.La croisade est maintenant devenue un conflit politique et territorial.

Le Nord contre le Midi, afin d’asservir les territoires du Midi.

Le roi commence même àapercevoir la possibilité d’agrandir son territoire jusqu’en Aragon.Le pape voyant sa croisade se transformer en guerre des châteaux prend peur et, la suspend provisoirement.L’abbé de Citeaux se retire en prenant le titre de duc de Narbonne.Simon de Montfort continue la bataille, seul, et en septembre 1213 s’empare du château de Muret.

Il s’affaiblit car il n’ya plus de renforts des croisés.Pierre II et Raymond VI ensemble assiègent Muret en enfermant Simon de Montfort dans la forteresse.

Le 12 septembre 1213 les hommes de Montfort, grâce à unemanœuvre habile, tuent le roi d’Aragon.

La présumée défaite de Simon de Montfort se transforme en massacre.

Raymond VI rentre alors à Toulouse.La réputation d’invincibilité de Monfort lui permet sans combats d’obtenir les comtés de Narbonne, de Foix, le Cominges, le Roussillon et d’entrer dans Toulouse, laCité Rose, en juin 1215.A l’arrivée de Simon, Raymond VI et son fils Raymond VII se réfugient alors à la cour du roi d’Angleterre.Le 16 juillet 1216 Innocent III meurt.

Raymond VII débarque, assiège et conquiert Beaucaire.Le 13 septembre 1217 Raymond VI revient, et entre dans Toulouse, la Rome cathare.

Humilié par ces défaites, Simon de Montfort assiège Toulouse et est tué le 12juin 1218.Son fils Amaury qui continue l’œuvre de son père est vaincu par Raymond VI, ce malgré l’aide de Louis XIII (fils de Philippe Auguste) et du pape Honoré III.En janvier 1222 les conquêtes de Montfort reviennent à la maison de France.En 1223, moururent le comte de Foix, Raymond VI et Philippe August roi de France.Si Philippe Auguste ne prit pas part à la croisade contre les albigeois ; Blanche de Castille (épouse de Louis VIII son fils) conquit elle réellement le Languedoc, aidéepar Romain de Saint-Ange -légat du pape Honoré III- et, empêche Raymond VII de se réconcilier avec l’Eglise.En mai 1226 Louis VIII chef d’une nouvelle croisade arrive à Lyon.Le 10 juin c’est l’effondrement de l’Occitanie.

Les comtés d’Albi, Béziers, Nîmes, Castres, Carcassonne…envoyent leur soumission au roi, qui avec son arméemalade n’entrera pas à Toulouse.

Il nomme un sénéchal (Humbert Beaujeu de Carcassonne) pour pacifier le pays.Le roi meurt en Auvergne sans finir la croisade et sans voir les provinces méridionnales réunies à la couronne.A la suite de la mort du roi Blanche de castille et le sénéchal annexèrent tous les comtés encore indépendants : Narbonne, Fenouillèdes, Toulouse et Foix à la maisonde France.Comprenant qu’il lui aurait fallu trop d’hommes et de pertes, elle fait donc le premier pas vers la paix en 1229.

Raymond VII fatigué par ces guerresperpétuelles accepte et se rend à Meaux afin de signer un traité (qui sera appelé le traité de Meaux).

Après avoir signé il reçoit l’absolution et les commissaires du roilui rendent en novembre 1229, la ville de Toulouse.A la suite de ces évenements le légat Romain de Saint-Ange convoque un concile à Toulouse pour régler les dernières modalités d’application du traité de Meaux.C’est au cours de ce concile que les évêques mettent en place l’inquisition ; en écrivant quarante-cinq canons qui concernent la recherche, l’instruction et la punitiondes hérétiques.

L’inquisition est un tribunal chargé de débusquer, poursuivre et condamner les hérétiques.

C’est une institution judiciaire qui représente l’autorité dupape sur une région donnée.Les frères dominicains sont chargés de l’inquisition médiévale, ils sont fanatiques et très stricts, ils ne font preuve d’aucune clémence.

Il faut savoir que tous lespouvoirs leur ont été donnés, c’est-à-dire qu’ils ne dépendent pas des évêques ou du clergé mais bien du pape uniquement.En vue de protéger leurs adeptes de l’inquisistion et, des dangereux frères dominicains, les cathares se réunissent (synode de 1232).

Au cours de cette assembléeRamon de Parella, seigneur de Montségur accepte d’établir un centre de résistance à l’inquisition dans son château.

A la suite de cette nouvelle, les pèlerins affluentpar milliers de tous les coins du Languedoc pour se réfugier dans la forteresse.

La vicomté de Fenouillèdes établi aussi des centres de résistance, les plus importantsse situent dans deux de ses châteaux, ceux de Quéribus et de Pierrepertuse.Durant 4 années de 1237 à 1241 le pape Grégoire IX suspend l’inquisition.L’été de 1240 voit arriver une énorme armée (des corbières méridionales) composée de nombreux nobles dépossédés et d’une infanterie aragonaise.

Armée menéepar Raymond de Tencavel (vicomte dépossédé) qui veut récupérer ses terres.

Cette armée eut toutes les qualités requises pour reconquérir le Languedoc, si Raymondde Trencavel n’avait commis deux erreurs qui lui seront fatales.

La première est de d’abord conquérir de petits châteaux de la campagne de Carcasonne pours’assurer de petits succès, avant d’attaquer la cité qui n’a pas encore été approvisionnée.

Lorsqu’il s’attaque enfin à la cité, celle-ci a été approvisionnée et est prête àtenir un long siège.

Sa deuxième erreur est de battre en retraite (le 11 octobre 1240) vers l’ouest où, il se fait surprendre par des renforts envoyés pour la cité deCarcassonne ; il doit alors s’enfermer dans Montréal.Il peut ensuite repartir avec armes et bagages en Aragon grâce à l’intervention des comtes de Toulouse et de Foix.Le 16 novembre 1240 Jehan de Belmont chef des troupes envoyées par Saint Louis (Louis IX) pour aider la cité de Carcassonne réussit à négocier une des plusgrandes et importantes forteresses de la vicomté de Fenouillèdes : Pierrepertuse.En septembre 1241, Raymond VII et le comte de la Marche signent un traité dirigé contre le roi de France.Suite à ce traité il réussit à faire rentrer dans ce complot les rois de Castille, de Navarre, d’Aragon et d Angleterre ainsi que Raymond de Trencavel.

Il se procurel’aide des nobles et des chevaliers des principaux états de France, tous le soutiennent et attendent le signal pour la révolte générale.Le signal est donné en mai 1242, lors de l’assassinat de tout le tribunal de l’inquisition à Avignonnet.

C’est le début d’une révolte quasi générale ; le roi d’Angleterrearrive à Royan et Raymond VII reconquiert une grande partie de la province.Furieux Louis IX vainc le roi Henri III d’Angleterre, durant les deux journées de Taillebourg et de Saintes les 20 et 24 juillet 1242, qui se replia à Bordeaux.Raymond VII est excommunié, mais continue tout de même à rêver de reconquêtes, même sans le soutien des anglais ; très vite il comprend qu’il ne peut reconquérirses terres, car toutes les puissances qui lui ont promis leur aide ont été vaincues par Saint Louis.

Il retourne alors implorer la clémence du roi de France, qui la luiaccorde.

Ils signent un traité de paix définitif à Lorris en janvier 1243.

De nombreux vicomtes se joignent à ce traité, tels que ceux de Narbonne et de Foix.Trois ans plus tard Raymond de Trencavel cède ses droits sur Béziers et Carcassonne.C’est en 1248 que le Languedoc sera définitivement rallié à la maison de France, à la mort de Raymond VII, qui cède toutes ses terres à sa fille mariée (par obligationsuite à un traité) à Alphonse de Poitiers, frère de Saint-Louis.Il ne reste aux sénéchaux du roi qu’à s’emparer de Montségur et de Quéribus pour anéantir le catharisme.C’est en mai 1243 qu’une nouvelle croisade menée par le sénéchal de Carcassonne et l’archevêque de Narbonne est lancée contre Montségur.

Le sénéchal est endifficulté pour ce siège car, le terrain est abrupt et les manœuvres ne sont pas aisées.

Après six mois la situation n’a toujours pas évolué.

C’est un coup de théâtre quivient changer la situation.

Un guide connaissant un sentier secret menant à la forteresse conduit un groupe de volontaires qui arrivent à la barbacanne et tue lesgardiens.

Au vu de cette situation, découragés par l’échec de toutes ces manœuvres, les assiégés représentés par Pierre Roger et Ramon de Parella capitulent en mars. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles