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Vagues et marées (Travaux Personnels Encadrés – SVT - Enseignements Pratiques Interdisciplinaires)

Publié le 07/05/2016

Extrait du document

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

Seules les dépressions atmosphériques peuvent produire des vents assez puissants pour créer les conditions favorables à

 

la naissance de houles ayant une longue durée d'existence.

 

La succession des dépressions et des tempêtes au large est à l'origine du phénomène des trains de houle correspondant aux ondes successives créées par ces phénomènes.

 

Les vents côtiers ont, selon leur orientation, des effets plus ou moins importants sur les vagues. S'ils soufflent de la mer, ils ont tendance à aplanir les vagues, s'ils soufflent de la terre, ils les creusent.

DE LA HOULE...

Naissance et transformation

LES DEGRÉS DE LA HOULE

 

L'état de la houle se mesure selon l'échelle de Douglas, du nom du vice-amiral anglais Percy Douglas qui l'a établie en 1917. Elle décrit son amplitude, c'est-à-dire l'écart entre sa crête et le niveau moyen

de la mer si elle était calme.

Dearés État Hauteur (m)

0 plate 0

1 ridée Où 0,1

2 belle 0,1 à 0,5

3 peu agitée 0,5 à 1,25

4 agitée 1,25 à 2,5

5 forte 2,5 à 4

6 très forte 4à 6

7 grosse 6à 9

8 très grosse 9à 14

9 énorme plus de 14

 

été en Alaska peut avoir été produite. en Antarctique et avoir parcouru 15 000 km à travers le Pacifique.

 

Les caractéristiques de la houle évoluent pendant son voyage.

 

La houle naît, atteint sa maturité, puis décline. Au fur et à mesure qu'elle subit la force de gravité, sa hauteur diminue tandis

 

que sa période augmente.

 

Voici les relations théoriques existant entre la distance d'une perturbation, la hauteur (différence crête-creux) et la période de la houle que celle-ci a engendrée et le temps qull faut à cette houle pour arriver

 

à un point de référence.

Distance Hauteur Période Durée

O 10 m 9 sec O

500 km 6 m il sec 20 h

1 000 km 4 m 12 sec 35 h

2 000 km 3 m 14 sec 60 h

5000 km 1,5 m 20 sec 5/

 

Un transfert d'énergie_

 

La houle est, au même titre que les vagues, la matérialisation d'un transfert d'énergie. Au large, l'eau ne voyage pas avec les vagues qui l'agitent en surface. Chaque crête d'onde qui passe soulève des particules d'eau qui avancent descendent puis reculent, traçant un cercle. Il en résulte qu'un objet flottant en surface n'est pas déplacé par la houle - il oscille autour d'une position fixe pour retrouver la même position après chaque nouvelle vague - et que la profondeur à laquelle se trouve un objet flottant entre deux eaux ne change pas

 

au passage de la houle.

 

Les particules d'eau ne font que décrire un mouvement orbital quasi circulaire autour d'un point fixe. Leur mouvement résultant reste nul. Le diamètre des orbites ainsi décrites décroît proportionnellement avec

 

la profondeur. À une profondeur d'environ une demi-longueur d'onde, l'amplitude de l'orbite n'est plus que d'un vingt-cinquième de celle s'exerçant à la surface.

• D'autres forces, dont la plus importante est celle du vent agissent de façon locale et temporaire.

arees

Une vague est une onde mécanique agitant la surface de l'eau, générée par l'énergie du vent et entretenue par la pesanteur, qui se propage à la surface de contact entre l'eau et l'air.

 

Comme toute onde, elle se caractérise par une longueur d'onde, une amplitude, une période et une vitesse.

 

Plus la longueur d'onde d'une vague est importante, plus sa vitesse est grande. Cette vitesse croît avec son amplitude. Cependant, lorsque la vague atteint le rivage, son amplitude est affectée par la nature du relief sous-marin et par la configuration du rivage.

 

LES TYPES DE VACUES

Les vagues fortes ont une période moyenne de 20 secondes,

 

des écartements pouvant atteindre 300 mètres et des vitesses de propagation supérieures à 30 mètres/seconde.

 

Les vagues de houle ordinaire, plus rapprochées, ont une période d'environ 10 secondes pour

« M· iit:ltJ ·tdiJU la profonde fosse de Capbreton Sa hauteur augmente par rapport LE MASCARET dans le ciel forment un angle droit avance jusqu'à proximité de l a c ôte à la profondeur de l'eau qui d im i nue, - on parle alors de morte-eau - ; DtFINITION n ' cARAcrt RISTIQUES d'Hossegor, permettant aux vagues ce qui la rend instable : la crê te • Ce phénomène résulte de la il est max imal lors des syzy gies, • Une vague est une onde mécan ique d 'atteindre la côte en conservan t s e dé place plus vite que le cre ux ; rencontre entre le flux de la marée c'est-à-dire quand la Lu ne et le Soleil agitant la surface de l'eau, gén éré e to ute leur puissanc e .

la vague perd son équilibr e, montante et le courant d'un fleuve au sont en conjonction ou en oppo sition par l'énergie du vent e t entreten u e • Près du rivage, lo rsque la h ou le elle s'écroule.

lit peu profond .

Le mascaret remonte -on parl e alors d e v ive-eau.

p a r la pesanteur , qui se propa g e à approch e de la plage, la diminu tion • Le type d e défe rle m e nt est fonct ion ainsi la Seine sur 30 kilomètres, • Ce type de mar ée se trou v e surt out la surface de cont act entr e l'eau et l'air.

de la profondeur de l'e a u entr aîne une de la pent e de la plag e ainsi que la Garonne sur 160 kilomètres sur les côtes de l'océan Atlantique , • Comme toute onde , elle se caractér ise réduction de la longueur d 'onde.

Si elle de la c ambrure n aturelle d e la houle et l 'Amazone sur 1 ooo kilomètres ! p rincipal em e nt en Europe par une longueur d'onde , une est importante , celle -ci peut entra îner la considé ré e : plus les fonds remont ent Une vague de mascaret de 14 mètres et en Afrique.

amplitude , une p ériode et une vitesse.

destruction totale o u partielle de la vague .

rapidem ent, plus la houle est freinée de hauteur a été enregistrée sur Les m arées diurnes • Plus la longueur d'o n de d 'une vague • Les crêtes des vagu es se rapprochent brut alement et plus la v ag ue e st le Mékong, en Chine .

• Elles ne comport ent qu'une pleine est import ante, plus sa vitesse est les unes des autre s, elles s 'exhaussent.

creu se ; s i la re m on tée des fonds mer et une bas se mer p ar j our.

g ra nde.

Cette vitesse croît avec son Les part icules les plus profondes étant est lente , l'é n e rg ie de la v ague C es mar ées ont des variat ions a mplitude .

Cep endant, lorsque la vag u e r alenties, le sommet se d ép la ce plus se dissipe pro gr essivemen t L'ORI~INE D E LA MARtE d 'amplitu d e bien plus importantes atteint le rivage, son amplitude est vite que la base : la houle se courbe , e t la vague est plate .

• La mar ée a stronomique est une que la marée semi-diurn e.

affect ée par la nature du relief sous- l a vagu e déf erle sur le rivage .

• L'écroul e m e nt de la crête pro voque manif estation d e la loi de la gravitation • Le marnag e est maxima l lorsque marin e t par la confi guration du rivag e.

une v ag ue de translation qui p eut universell e appliqu ée au système la Lune pas se par les tropiqu es s 'a va n cer loin sur le rivage.

form é par la Terre , le Soleil et la Lune .

et m in im al lorsqu 'elle passe dans LES TYPES DE VA~UES L e coura n t de retour qui vient heurter • La force géné ratrice d e la mar ée le pla n d e l'é qua teur.

• Les v agues fortes ont une période les nouvelles vagues s'appelle le ressac.

est la résultante de d eu x fo rces : • Ce type de mar ée se r enc ontre moy enne de 20 seconde s, Le d éfe rle m e nt peut aussi se prod uire la force d 'a ttr a ction gra vitation nelle surtout d ans l'océan P acifique .

des é ca rtements pouvant atteindre à l 'estuair e des fleuves par le choc exe rcée par un a str e e st proportionn elle Le s autres types de marées 300 mètre s e t des vit esses des vagu es contr e le courant : on donn e à sa masse et en r aison inverse du carré de propa gation supérieure s à ce phénom ène le nom d e barr e.

• Il existe d es mar ées mixtes à 3 0 mètres/ second e.

• Les vag ues seront donc plus au moin s • Les vagues de houl e forcée p eu vent d e s a distanc e.

La forc e centrif uge, qui eng en dr ent une inégalité dans • Les vag u es d e houl e ordin aire, puissantes selo n que la r e m o ntée ég alemen t déf erle r au la rge, lorsqu e identique en to ut point de la Terre, la durée des haut es e t des basse s m ers.

est due au m ouvem e nt de notre On peut observ er suc cessivemen~ plus rapproch ée s, ont une période du fond sera soudain e ou progressive .

l e urs crêtes se brisent sou s l'e ff et pla nète su r son orbit e autour du centr e d 'env iron 10 seconde s p o ur • Les vagues transporten t l'é n e rg ie de vents forts qui accentuent a u cour s de la lunai so n , une marée de g ra v ité du systè m e Te rre-Lune .

diurne - lors que la Lune est au un écartement d e 150 m ètr e s tran sm is e par le vent : une partie le ur amplitude jusqu'a u p o int Ces deux forces s'équilibr ent au centr e e t une vitesse de 15 m è tres/seconde .

de celle-ci se dissipe dans les de rupture d'équilibre .

voisinage des tropiqu es - et une • Avec 7 seconde s de pé riode moyenne , moutonn ements et autre s turbul ences de la Terre .

Si la Lune est au-de ssus mar é e s emi-diurne -lorsqu'elle est les vagues de vent marin, ont en cour s de ro ute, et la fraction résiduelle de l'horizon, c'est la force de gravitat ion au voisinag e du plan de l' équateur .

un écarte m e nt de 75 m èt res pour se dissipe dans les dé ferlem e nts qui prime, sin o n c 'est la fo rce • On renc ontre ce type de mar ée s une vitesse d e 10 mètres/ seconde.

en b o rdure de cô te e t dans la friction cent rifuge.

dans le Pacifique et dan s les Antille s.

• Les vagues du littoral , à l'intérieur exer cée par la v ag u e sur le rivage.

LA MESURE D E LA MARtE L'USIN E MARÉMOTRICE des baie s, ont des pé riode s plus courtes , de l'ordr e de 3 seconde s , L E D tFERLEMENT • La mesure de la m aré e se fait DELA RANCE qui se tradui sent par des écartem ents • Le d éferlement se produit par rapport à un niveau de référence , de 15 m ètres e t des vitesses gén éra le m e nt près du rivage , l e zé ro hydr ographique .

C e niv e au • Depuis longtemps , l'homme d e 5 m èt res/ seconde .

à l'e ndroit o ù les fonds rem o ntent.

est const itué par l e plan h orizontal s 'est préoccupé de réutiliser cette • Une vague défe rle lorsque p assa n t pa r la g raduatio n z é ro énergie que représen tent les marées .

sa courbur e devient très acc entuée.

DtFINmoN d 'une échelle de m ar ée.

Les premiers moulins à marées • La mar ée est la variatio n du niveau • Une éch elle de m aré e c onsiste sont implantés en Bretagne de la m er due à l'action d e la fo rce en une mire graduée, en b o is ou dès le X lii ' siècle.

LES TSUNAMIS de gravit é exercée par la Lune en plastique , plac ée v erticalement.

• En France, EDF a construit , et le Soleil.

Le niveau d e l' eau est lu au centim ètr e dans les années 1960 , une us/ne • Le tsunami -« vague déferlant • La duré e d e la maré e compr end près.

L'o bserva tio n par le biais d'un e marém otrice destin ée à produire dans un port », en japonai s -est une m ontée Oe flot) et une desce nte échelle de m ar ée nécessi te la présence de l'électricité dans l' estuaire un train d 'ondes généré par une (le jusant) du niv eau d e la m er.

d ' un o pé r ateur.

Elle ne p ermet donc de la Rance (Ille-et -Vilaine).

éruption volcanique sous -marine , p as une lectu re e n continu .

• Les va g ues communiquent un séisme ou un glissement de U N PHtNOMlNE VARIABLE ·L'ob s ervation continue s'effectue a ux corp s flottants , au premier ra n g terrain en mer , qui parcourt l'océan • L e phénom ène est extrêm em e nt à l'aide d 'un mar égraphe analogique desquels les b ateau x, d es m ou vem ents à des vitesses élevées .

Il consiste variable en am pli tude e t en p ér iodicité, à flotteur , d 'un mar égraphe num é riq ue complexes qui peuvent se d écomp oser en d 'énormes vagues , qui atteignent dans le t emps e t dan s l'e space.

à ultrasons, d 'un mar égraphe en un soulèvem ent au passage parfois jusqu 'à 30 mètr es de haut Ainsi, en un m ême lieu, des amplitud es à capteur de p ress io n immer gé des crêtes, une o scillatio n l ong itudinale près du rivage .

m aximales (mar ées de vive-ea u) o u d e r écepteurs GPS.

• Les violentes ondes de choc (t a n ga ge) et une oscillation tran sversale générées dans toutes les directions et des amplitudes minimale s (m ar ées LES DIFFhENTS TYPES D E MARtES (roulis).

par ces phénomènes sous-marins de mort e-ea u) se succ èd ent • L'estuaire de la Rance se situe n'engendrent , au large , qu'une vague au cours de l'a nnée.

Les marées semi-diurn e s dans une région où l'amplitude des L'EFFET DU FOND MARIN de faible amplitude (10 centimètres ).

• L'ampl itude m a ximale n'est d'a ill e urs • L'attract ion d e la Lune e n est la cause marées est parmi les plus impo rtantes • Le fond mar in a s on importance Celle-ci parcourt plusieurs centaines pas la m êm e e n tout point du globe : principale .

Les m aré es semi-diurnes en France , jusqu'à 13,5 0 mètres lors d an s la format ion d e la vague.

de kilomètres en une heure , passant elle atteint plus de 14 m è tres dans s ont constituées de d eux pleines mers des marées de vive-e a u des équinoxes .

À l'approche du rivage, la hauteur la b aie du M ont-Saint-Mi chel et moin s e t de d eux basses mers par jour Cette grande amplitu d e est accentuée d'eau diminu an~ la houle « subit " sous les navires sans nécessairement de 1 m è tre dans les Cara ' Jbes.

lunaire , c'est-à -dire p a r p é riode par le relief côtier .

La presqu11e du la re m o ntée des fond s.

être ressentie ou repérée .

• La vitesse du flot est fonction de 24 heur e s et 4 5 m in u tes environ .

Cotentin fait obstacle à l'onde de • Avant d 'atteindre les côtes, Lorsqu 'elle atteint les eaux peu de la confi guration de la c ô te .

Chaque jour, les marée s sont donc marée qui remonte la Manche , vena n t profondes d'une côte , elle est alors la houle rencontr e a u la rge le plateau freinée dans sa course par le rivage Elle sera plus décalée s d'environ quar ante-c inq de l'Atlantique : la marée « rebond it" continental qui diminue la rapidit é ou le plateau cont inentral, et c 'est grande quand minut es.

sur cet obstacle et s'en trouve e t la puis sance des vagues : les la côte est amplifiée .

La faible profondeur des particules d 'eau situées en prof ondeur alors que l'eau s'accumule pour bass e : dans fonds marins (moins de 35 m ètres) sont frein ées par le frott em e nt former un véritable mur .

la région du accroit son amplitude .

s u r le fond et vont donc moin s vite • Ce phénomène est plus fréquent Mont-Sain t- • En outre , l'estuaire de la Rance offre que celles située s e n surface .

autour du Pacifique , en raison de la Michel , la un bassin de 22 kilom ètres carrés, • Ce phénomène explique la puissance forte activité des plaques tecto niques.

vitesse du flot pouvant contenir jusqu 'à 180 millions des vagues de Hawa ii ains i que celle s • Ainsi , le séisme qui se produisit au varie de 10 à de mètre s cubes d'eau , avec un débit d 'Hossegor, Chili en 1960 provoqua l'effondrement 2 0 kilom ètres/ en embouchure qui peut atteindre d 'une zone de 20 000 kilomètres en Fran ce carrés au large de Concepci6n.

heure.

• La haut eur de ces mar ées, 18 000 mètres cubes d 'eau par seconde , ( Landes ), • À mar ée descendant e , le s courants c'est-à- d ir e la d ifférence entre haute s soit dix fois le débit du Rhône.

deux hauts Celui-ci engendra un tsunami qui de mar ée favorisent l 'écoulem ent et bas ses m ers , appe lé e marna ge, • L'usine est constituée d'une digue ravagea les villes côtières de Hawaii , à des fleuv es ; à mar ée montant e, varie peu entr e deux pleines mer s de 390 m ètres de longueur 11 000 kilomètres de distance .

Six heures plus tard , le même ils le contrari ent.

D ans les estuaire s et d eux basses m ers co ns écutiv es.

et 33 mètres de large, abritant tsunami fit plusieurs centaines import ants, le couran t de m ar ée Le m a rnage dépend de la confi gur atio n vingt-qua tr e turbines, qui produisent de morts sur les côtes nord du Japon , m o ntant e est précédé par une longu e Lune-Sole il : il est m inimal lors de l'électricité dont le coût du kWh situées à 17 000 kilomètres.

vague d éfe r lante qui remon te le fle uve, des quadratures, c'est-à-dire quan d est infér ieur à celui produit par appelée masca ret.

la positio n d e la Lune et celle du Soleil le nucléai re (0 ,27 euros contre 0,30 ).. »

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