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1529 : Paix des Dames.

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

Dans l'espoir que les négociations seront plus faciles si celles-ci sont menées par des femmes, François Ier envoie sa mère, Louise de Savoie, négocier avec Marguerite d'Autriche, qui est la tante de Charles Quint. En échange de la Bourgogne, de ses fils, livrés en otages lorsque le roi a signé le traite de Madrid le 14 janvier 1526, de deux millions d'écus d'or et de la promesse d'épouser Eléonore de Portugal, soeur de l'empereur, Charles Quint garde l'Italie.

« De son côté, Marguerite, deve­ nue gouvernante des Pays-Bas et dévouée aux Habsbourg, a élevé son neveu , le futur Charles Quint, comme son fils.

Chacune a eu l'ambition de fai­ re du jeune homme confié à ses soins, le meilleur, le plus grand , le plus souverain.

Il est vrai qu'elles ont contribué, na­ guère, à échauffer les ardeurs conquérantes de ces deux guerriers .

Mais elles le regret­ tent à présent qu'elles vont si­ gner le traité , l'une au nom de son fils, l'autre au nom de son neveu.

Deux princesses négocient la paix Louise a 53 ans et Margueri­ te en a 49 .

Un temps de la vie propice à la réflexion , au recul, à la sérénité .

Veuves toutes les deux, Louise et Marguerite vivent au rythme de leur royale progéniture, attentives, affolées.

Fran­ çois et Charles se font la guerre depuis 1521 .

L'Euro­ pe, de l'Italie à la Hongrie, est devenue un vaste champ de bataille.

Les armées sont exsangues.

Vaincu à Pavie, le 24 février 1524, François 1•• a été fait prisonnier par Charles Quint.

Il n'a été libé­ ré qu 'au bout d'un an.

Mais ses fils, le dauphin François, onze ans, et Henri, dix ans, sont toujours retenus com­ me otages en Espagne .

C'est d'ailleurs pour négocier le sort de ses petits-enfants que Louise a décidé de s'adresser directement à Marguerite .

Elles se sont beaucoup écrit pendant les derniers mois .

A propos des enfants, et aussi de la paix qu'ils méritent.

«Nous de­ vrons nécessairement discu­ ter et argumenter, mais j'es­ père que ce sera sa ns colè­ re ...

» dit Louise .

«Nous la­ bourons la paix ...

» répond Marguerite.

Elles discutent par messagers interposés et dans le plus grand secret.

François 1•• et Charles Quint attendent, faisant mine de rien.

Ils ont aussi envie d'ar­ rêter les coR1bats, et espè­ rent beaucoup de cette in­ tervention, mais entendent ménager leur fierté et leur honneur.

Tous deux , afin de sauver la face en cas d'échec, ont prévu de jouer l'ignorance totale ...

La victoire de la raison Mais Louise et Marguerite "' gagnent.

En juin 1529, les & deux parties parviennent à ~ un accord global.

François 1••. »

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