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1922-1952 : une indépendance sous contrôle (Histoire de l'Egypte)

Publié le 04/01/2015

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histoire
A u lendemain de la guerre, Files Égyptiens n'ont plus confiance dans le Wafd, soup¬çonné d'être corrompu et de se compromettre avec le roi et les Anglais. Les partis radi¬caux de droite, comme l'Ikh-wan, montent en puissance, le mouvement nationaliste s'islamise de plus en plus. De nombreux partis étudiants réclament la « libération na¬tionale », c'est-à-dire l'éva¬cuation de l'armée britanni¬que. Des intellectuels revendiquent une justice sociale pour les innombrables laissés-pour-compte de la société égyptienne. Au début de 1946, face au re¬fus des Anglais d'abroger le traité de 1936, le pays s'en¬flamme : grèves, manifesta¬tions étudiantes violemment réprimées, suivies d'affronte¬ments entre des milliers de manifestants et des troupes britanniques à Ismaïlia, où plusieurs Égyptiens sont tués. Une vague de violence se¬coue alors les grandes villes du pays. La police procède à des centaines d'arrestations, de nombreux partis sont dis¬sous. La rencontre à Londres, en octobre 1946, des chefs de gouvernement des deux pays fait descendre dans la rue des étudiants armés de fusils et de grenades. Le gouverne¬ment égyptien décide de En 1920, le gouverne¬ment britannique envoie en Égypte la mission Mil-ner, chargée de faire un rapport sur l'état du pays. Les conclusions de l'en¬quête ne plaisent guère aux autorités : « Nous n'avons jamais concrète¬ment fait face au pro¬blème égyptien, écrit Mil-ner, et cette carence est lourdement responsable de la situation ». A Lon¬dres, un parlementaire réplique : « Nos respon¬sabilités ne doivent pas être sacrifiées à des mots tels qu'autodétermina¬tion ». Le débat va durer trente ans.
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« des relations exécrabl es avec le Wafd comme avec l'ambas ­ sadeur de Grande -Bretagne ..

La tension monte A u ler)dema in de la guerre, les Egyptiens n'ont plus confiance dans le Wafd, soup­ çonné d'être corromp u et de se compromettre avec le roi et les Anglais.

les partis radi­ caux de droite, comme l'lkh ­ wan, montent en puissance, le mouvement nationaliste s'is lamis e de plus en plus.

De nombreux partis étudiants réclament la « libération na­ tionale», c'est-à- dire l'éva­ cuatio n de l'armée britanni­ que.

Des intellectuels reven ­ diquent une justice sociale pour les innombr ab les laissés­ pour-compte de la société égyptienne.

Au début de 1946, face au re­ fus des Anglai s d'abroger l e traité de 19 36, le pays s'en­ flamme : grè v es, manifesta ­ tions étudiant es violemment réprimées, suivies d'affronte­ ments entre des milliers de manifestants et des troupes britanniques à Ismaï lia , où plusieurs Égyptiens sont tués .

Une vague de violence se­ coue alors les grandes villes du pays.

la police procède à des centaines d'arrestations, de nombreux partis sont dis­ sous .

La rencontre à Londres, en octobre 1946, des chefs de gouvernement des deux pays fait descendre dans la rue des étudiants armés de fusils et de grenades.

Le gouverne ­ ment égyptien décide de. »

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