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1962 - 1979: La Détente et les Etats-Unis

Publié le 21/02/2013

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etats unis

Le gouvernement Nixon privilégie la relation triangulaire entre l'URSS, la Chine et les États-Unis. Nixon et Kissinger voient d'un bon oeil la dégradation des relations entre l'URSS et la Chine. La Chine, jusqu'ici considérée comme un adversaire, apparaît comme un partenaire pour les États-Unis. Les intérêts géopolitiques l'emportent sur les considérations idéologiques. La visite de Nixon en Chine le 21février1972 joue un rôle de tout premier plan dans le rapprochement des États-Unis avec la Chine populaire.

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« l'URSS, ce traité vise à« interdire, empêcher et ne pas réaliser d'essai nucléaire» sur terre, sur mer ou en atmosphère.

La Rance et la Chine, qui construisent à l'époque leur propre frappe nucléaire, ne signent pas ce traité qui, selon elles, instaure un ordre bipolaire qu'elles rejettent.

® Le traité de non-prolifération ( 1 • juillet 1968) Les États-Unis, l'URSS et la Grande-Bretagne signent le traité de non-prolifération nucléaire (fNP).

Il s'agit d'empêcher l'acquisition de l'arme nucléaire par d'autres pays afin de préserver leur monopole.

Ceux qui ne possèdent pas cette arme à cette date sont contraints d'y renoncer.

® Les accords SALT (Strategic Arms Limitation Talks) Washington et Moscou procèdent à une évaluation commune de leur armement et se mettent d'accord sur leur limitation.

Les négociations SALT commencées en 1969 aboutissent a la conclusion d'un traité SALT 1 en 1972.

Celui-ci comprend« un accord provisoire pour cinq ans limitant le nombre de dispositifs de lancement de missiles balistiques à ceux qui existent ou qui sont en cours de construction».

En 1979, le som­ met entre Brejnev et Carter met en place les accords de SALT II (non ratifiés) qui com­ plètent le premier traité et instaurent un maximum de 2 500 missiles pour chaque puissance.

«La détente n'a donc pas mis fin à la course nucléaire.

Mais elle a au moins permis aux deux super-puissances de négocier pour réduire les chances d'un holocauste nucléaire.» (Yves-Henri Nouailhat).

1 LA MORALPOLITIK 1 Carter veut rompre avec la politique d'endiguement du communisme qui a échoué au Viêt Nam et souhaite moraliser la politique extérieure américaine.

® La diplomatie des « droits de l'homme » Carter entend veiller au respect des droits de l'homme en réduisant, par exemple, l'aide aux dictatures pro-américaines (Argentine, Éthiopie, Uruguay) et ne soutient plus le dicta­ teur Somoza au Nicaragua, contribuant ainsi à sa chute en 1979.

Il souhaite également mettre fin au protectorat américain sur Panama et prévoit le retour du Canal à la souverai­ neté de l'État panaméen en 1999 (traité Carter-Torrijos, 1977).

® Le médiateur de la paix au Moyen-Orient Du 5 au 17 septembre 1978, Carter organise les accords de paix de Camp David entre !'Égyptien Anouar al-Sadate et l'israélien Menahem Begin.

La paix au Moyen-Orient est l'aboutissement du rapprochement israélo-égyptien orchestré par Kissinger et sa « diploma­ tie de la navette » après la guerre du Kippour en 1973.

Ces accords permettent le statut définitif pour la Cisjordanie et Gaza, ainsi que la conclusion d'un traité de paix entre Israël et l'Égypte entraînant le retrait des Israéliens du Sinaï.

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