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« A partir des connaissances acquises en cours, en quoi selon vous consiste la particularité de la vie sociale et culturelle en Russie des années 20 ? »

Publié le 21/01/2013

Extrait du document

La société devait être, à mon avis, partagée entre les avantages du nouveau système, venu avec plein de

promesses (alphabétisation, éducation pour tous, égalité des chances et amélioration des conditions de

vie) et la réalité de sa mise en oeuvre.

Peut-on vraiment s’imaginer ce que pouvaient ressentir les gens après une guerre civile quand les

membres de la même famille s’entretuaient pour une cause politique mal connue ?

Peut-on se mettre à la place des paysans, qui commençaient à peine de travailler leur terre et manger à

leur faim et que cinq ans après on déclarait ennemis pour leur prendre tout ce qu’ils ont pu accumuler au

résultat d’une longue vie de labeur ?

« Concrètement il a fallu priver les paysans de leur terre et biens pour pouvoir relancer l’industrie lourde et moderniser le pays. Dans un pays à 90% de population paysanne ce fut un crime contre le peuple.

Ce peuple, censé être le bénéficiaire des bienfaits de la Révolution, était maintenant mécontent, réduit à une existence misérable et asservi par une autocratie différente.

Le chômage, la famine, les privations réduisaient la confiance que le peuple accordait au parti. La société devait être, à mon avis, partagée entre les avantages du nouveau système, venu avec plein de promesses (alphabétisation, éducation pour tous, égalité des chances et amélioration des conditions de vie) et la réalité de sa mise en œuvre. Peut-on vraiment s’imaginer ce que pouvaient ressentir les gens après une guerre civile quand les membres de la même famille s’entretuaient pour une cause politique mal connue ? Peut-on se mettre à la place des paysans, qui commençaient à peine de travailler leur terre et manger à leur faim et que cinq ans après on déclarait ennemis pour leur prendre tout ce qu’ils ont pu accumuler au résultat d’une longue vie de labeur ? Je ne pense pas.

Une chose est certaine : ces années de transition ont dû être celles de l’incertitude pour la population russe partagée entre la nostalgie du passé, les promesses du futur radieux et la réalité des privations et difficult. »

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