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Afrique du sud (UNION SUD-AFRICAINE) de 1910 à 1919 : Histoire

Publié le 12/01/2019

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Huit ans après la fin de la guerre des Boers, la nouvelle Constitution de l’Union sud-africaine entre en application le 31 mai 1910. Elle transforme les quatre anciennes colonies britanniques (le Cap. le Natal, l’Orange et le Transvaal) en un dominion doté d'institutions parlementaires à l’anglaise. Herbert Gladstone, gouverneur général représentant la Couronne britannique, charge Louis Botha (ancien commandant en chef des Boers et Premier ministre du Transvaal) de former le gouvernement qui doit organiser les premières élections de l’Union. Le scrutin se déroule le 15 septembre 1910 et la majorité des suffrages revient à une coalition de partis afrikaners, dominée par le Het Volk de Luuis Botha et l’Orangia Union de James Hertzog, autre figure prestigieuse de la guerre des Boers. Ces deux formations politiques fusionnent en avril 1910 pour former un seul mouvement, le parti sud-africain (South African Party), dont les principaux animateurs sont Louis Botha (toujours Premier ministre) et Jan Smuts (membre du gouvernement). Même si les Noirs commencent à s'organiser politiquement avec la création en 1912 de l'ANC (African National Congress), le gouvernement Botha adopte en juin 1913 la «loi sur les terres indigènes» (Native Land Act) qui applique méthodiquement le principe d'une division des territoires entre les Noirs et les Blancs. Au-delà des «réserves» qui leur sont affectées

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« Mariltge d'une famille 11oire.

Occidentalisée, la petite bourgeoisie noire reste cependalll exclue de toute participation à la 1>ie politique.

© Collection Violier Gandhi réussit à obtenir quelques concessions.

Scissions des Afrikaners La question du lien impérial avec la Grande-Bretagne divise les Afrikaners.

Pour certains d'entre eux, comme le général Hertzog, la Constitution de l'Union sud-africaine n'est en effet qu'une simple étape avant le but ultime qui reste l'indépendance totale.

La rupture entre Hertzog et Botha se produit en novembre 1913.

Deux mois plus tard, Hertzog crée le parti national (National Party).

Il reçoit le soutien d'anciens chefs glorieux de la gue rre des Boers comme les généraux De Wet et De La Rey.

En ao û t 1914, l'entrée en guerr e de l'Union aux côtés de la Grande-Bretagne exacerbe les divergences.

Tandis que le parti national préconise la neutralité, des offi cie rs hostiles aux Brita nni que s se rebellent et proclament même une République sud-africaine en octo bre 1914.

Les généraux Maritz et De Wet rallient les Allemands du Sud-Ouest africain voisin que les troupes de l'Union s'apprêtent justement à attaquer à la demande de Londres.

Mais dès févrie r 1915, les insurgés sont arrêtés.

Le 5 mai, Windhoek, capitale de la colonie allemande, est occupée.

Et, le 9 juillet, les troupes du Reich signent leur reddition.

Aux élections générales d'octobre 1915, le parti national progresse mais le parti sud­ africain de Botha conserve une courte majorité.

Cela permet au Premi er ministre et à Jan Smuts, l'homme fort du cab ine t, de pou rsuivre l'engagement de l'Union dans le conflit mondial car tous deux voient dans cette guerre l'occasion pour leur pays d'atteindre une stature internationale.

Une armée placée sous les ordres de Smuts partic ip e entre 1915 et 1917 aux campagnes en Afrique-Orientale allemande.

Mais le général allemand Paul von Lettow- Yorbeck et ses 15 000 hommes ne déposent les armes qu'en novembre 191.8, après l'armistice.

Une brigade sud-africaine (trois fois reconstituée en raison des pertes subies) se bat également sur le front français.

En 1917, le chef du gouvernement britannique, David Lloyd George, appelle Jan Smuts à Londres et leJait en tre r dans le cabinet de guerre.

A la conférence de la Paix de Paris, à laquelle il participe en 1919, Smuts est l'instigateur du système des mandats de la Société des Nations.

Puis il succède au Premier ministre Louis Botha, mort en août 1919.

L'année suivante, l'Union sud-africaine devient officiellement la puissance mandatée par la SDN pour administrer le Sud­ Ouest africain. »

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