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Sud-ouest africain de 1910 à 1919 : Histoire

Publié le 12/01/2019

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histoire

Par loyalisme envers la Grande-Bretagne en guerre contre les Empires centraux, le gouvernement de l’Union sud-africaine annonce, le 9 septembre 1914, son intention d'envahir cette

 

Extraction du diamant dans une mine située aux confins du désert de Namibie sous le contrôle vigilant des contremaîtres blancs.

 

© Siiddeutscher Verlag

possession allemande. Le 26, les troupes de l’Union subissent une défaite à Sandfontein, à l'ouest de Windhoek. Mais les opérations sont interrompues par une rébellion de

 

généraux afrikaners qui, ayant combattu naguère les Britanniques lors de la guerre des Boers, refusent désormais de servir leurs intérêts dans le conflit mondial. L’un d’eux, le général Maritz. passe même dans le Sud-Ouest africain et s'allie avec les Allemands. Avec les commandants de Villiers et de Waal-Calvinia, il proclame en octobre 1914 une République sud-africaine que le gouvernement allemand reconnaît immédiatement. Mais Louis Botha, Premier ministre de l’Union, dispose d’effectifs bien supérieurs à ceux du Sud-Ouest africain. Plus de trente mille hommes franchissent le fleuve Orange, tandis que la population blanche du territoire allemand ne s'élève qu'à douze mille personnes. En février 1915, les derniers mutins sud-africains se rendent. Le 5 mai. la capitale. Windhoek, est occupée. Et le

histoire

« 9 juillet, les troupes allemandes signent leur reddition à Otavi.

L'Union sud­ africaine établit son protectorat sur le territoire conquis et nomme un gouvernement militaire pour l'administrer.

Le mandat sud-africain Le problème du statut juridique des anciennes colonies allemandes divise les Alliés.

L'Afrique du Sud désire annexer le Sud-Ouest africain.

La Grande-Bretagne, en récompense des services rendus par son dominion, est tout à fait disposée à lui accorde� cet avantage.

Mais le président des Etats­ Unis, Wood ro w Wilson, reste hostile à ces échanges de souveraineté qui ne tiennent aucun compte de l'avis des populations concernées.

Jan Smuts, membre du gouvernement de l'Union sud-africaine, trouve un compromis qui est ado pté : la Société des Nati o ns déléguera aux puissances qui ont conquis ces territoires le droit d'y exercer, en son nom et sous son contrôle, leur autorité.

Le Sud-Ouest africain doit être «ad mini str é sous les lois du mandataire, comme une partie intégrante de son territoire» dans des conditions qui ressemblent donc fort à une annexion.

Le traité de Versailles, en juin 1919, n'attribue pas encore nommément à l'U nion sud-africaine son mandat sur le Sud-Ouest africain.

Mais tout la désigne implicitement.. »

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