Albanie de 1980 à 1989 : Histoire
Publié le 01/12/2018
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La mort d’Enver Hodja, le 11 avril 1985, après quarante ans de pouvoir absolu, ne donne lieu à aucune vacance politique, la succession ayant été soigneusement préparée. Poursuivant le processus engagé avant même la mort d’Enver Hodja, Ramiz Alia tente de rompre avec l’autarcie que connaît le pays depuis sa rupture avec l’Union soviétique en 1961, mais surtout avec la Chine en 1978. Ainsi, le gouvernement de Tirana, qui a annoncé le 28 août 1986 la levée de l’état de guerre juridique avec la Grèce, en vigueur depuis 1940, adopte en 1987 des mesures d’ordre culturel, afin d'améliorer le sort de la communauté grecque. La reprise des relations diplomatiques avec la République fédérale d’Allemagne en octobre 1987 atteste son souhait
d’ouverture sur le monde occidental. Même si la presse fait preuve d’une grande modération à l’égard de Mikhaïl Gorbatchev, l’Albanie s’oppose de façon toujours aussi irréductible à la glasnost et se refuse à toute normalisation aussi bien avec l’Union soviétique qu’avec les États-Unis, tenus pour complices.
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