Devoir de Philosophie

Autriche de 1960 à 1969 : Histoire

Publié le 02/12/2018

Extrait du document

autriche

Autriche

Fin de la coalition

Résultats des élections législatives du 18 novembre 1962.

 

Le parti populaire (ÔVP) obtient 81 des sièges, contre 76 pour le parti socialiste (SPÔ), gagnant ainsi deux sièges.

 

© VotavafBelga

La décennie marque la fin de la grande coalition du parti populiste (ÔVP) et du parti socialiste (SPÔ) au pouvoir depuis 1953, les ministères étant, en vertu de la « proporz demokratie » (démocratie proportionnelle), répartis entre les membres des deux partis. Ce système de répartition des postes de l’État régit l'ensemble du secteur public autrichien. Le 2 avril 1961, le chancelier Julius Raab (ÔVP), considéré comme le père de l’indépendance et de la neutralité autrichiennes, se retire pour raison de santé. Le chef de l’ÖVP, Alfons Gorbach, lui succède. Sous sa direction. l’ÔVP réussit à obtenir deux sièges supplémentaires aux élections législatives du 18 novembre 1962 au détriment du SPÔ. Mais le ministre des Finances, Joscf Klaus, doit démissionner en 1963, car sa politique d'austérité est désavouée par les socialistes. Aux élections législatives, l’ÔVP obtient la majorité absolue. C’est la fin de la grande coalition. Josef Klaus devient chancelier. La défaite du SPÔ s'explique par le départ de Franz Olah, ministre de l'intérieur jusqu'en 1966. qui était soupçonné de

autriche

« par l'Union soviétique qui veille à ce qu'aucun lien étroit ne soit établi entre l'Autriche et la Communauté européenne.

Un autre obstacle à ce rapprochemen1 est la détérioration des relations austro-italiennes, en raison de la multiplication des actes de violence commis par des partis ans du rattachement du Tyrol du Sud à l'Autriche.

L'Italie accuse en effet le gouvernement autrichien de protéger les terroristes.

Le 21 septembre 1960, l'Autriche intervient en faveur d'une p lus grande autonomie de la région devant l'ONU, mais en vain.

En juillet 1967, l'Italie pose son veto à raccord de libre·échangc entre la CEE ct rAutriche, alors qu'il avait été officiellement accepté le 19 mars 1965.

Le gouvernement de Rome accepte toutefois de lever son veto après la condamnation de plusieurs terroristes en mars 1968.

L'un des accusés, Norbert Burgcr, est un des chefs du parti national démocratique, d'extrême droite.

Le 21 octobre 1969, le parti populiste du Tyrol du Sud, dirigé par Silvius Magnago, signe un accord conférant à la province germanophone de Bolzano (Bozen en allemand), située dans la région du Trentin-Haut­ Adige) une certaine autonomie économique, culturelle et administrative.

Cet accord est ensuite ratifié par les deux chambres du Parlement italien les 3 et 5 décembre, puis par le Parlement autrichien le 16 décembre.

Il apporte une solution pacifique à la question du Tyrol du Sud.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles