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Cameroun de 1980 à 1989 : Histoire

Publié le 01/12/2018

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C’est avec surprise que l’on apprend le 4 novembre 1982 la démission du président Ahmadou Ahidjo. maître incontesté, au pouvoir depuis 1960. Conformément à la Constitution, c’est son Premier ministre Paul Biya qui lui succède. Malgré une passation de

 

pouvoirs, semble-t-il sans heurts, les relations entre les deux hommes sc détériorent rapidement. En effet, Paul Biya refuse de se plier aux exigences de son prédécesseur qui, à la tête du parti unique de l’Union nationale camerounaise (UNC), compte encore

 

exercer une influence politique. La démission, le 27 août 1983, d’Ahmadou Ahidjo de son poste de secrétaire général de l’UNC au lendemain de l'annonce par Paul Biya d'une tentative de coup d’État paraît mettre un terme au différend.

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« alors que la situation semble normalisée, une nouvelle tentative de coup d'État est perp étré e le 6 avril 1984 par des membres de l a g arde r épu blica ine, co mp osée essentiellement de «nordistes••, contre le pré sid en t Biya.

Après son élection à la pré sid en ce le 14 ja n vier 1983, Paul Biya a en effet pris le risque de supprimer le poste de Premier ministre occupé depuis 1982 par un no rd is te , Bello Bou ba, et de condamner à mort par contumace Ahmadou Ahidjo, réfugié en France, raviva nt ains i les antagonismes régionaux en tr e le Nord musulman, d'où est issu Ahmadou A hid jo , et le Sud chrétien, d'où Pau l Biya est originaire.

La fidélité au pouvoir légitim e du chef de l'armée permet toutefois d'éviter la gu err e civile.

Dans les jours qui suivent la tentative de coup d'État s'a ba t sur le pays une vague de répression dont les p re m iè res victimes sont les Haoussas.

La politique de renouveau annoncÇe le 20 novembre 1986 par le chef de l'E tat réaffirme la main m ise du prés ide nt sur le parti unique, deve nu l e Rassemblement démocr ati q ue du peuple camerounais (RD PC) et sur la haute administr ation infiltrée par des élém en ts prêts à suivre les desseins plus libéraux proclamés par le président.

Il ne parv ie n dra pas pour autant à e nr aye r la crise que subit le pays depui s 1986 malgré l'accroissement de l'a ide française.

Aussi le Cameroun devra-t-il pour la pre miè re fois à fair e appel à des bailleurs de fond s é tran ge rs afin de procéder à des réformes é conom iques stru ctu re lle s.. »

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