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Chaussures et sandales dans l'Egypte ancienne

Publié le 26/09/2018

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Nous devons aux Égyptiens les plus anciennes représentations du métier de cordonnier. Ils sont en effet les premiers à avoir fait un usage général de la chaussure, principalement de la sandale, adaptée au climat chaud et sec de l'Égypte. La rue des cordonniers à Memphis exhale une odeur âcre et nauséabonde, reconnaissable à des centaines de coudées à la ronde. C'est le quartier des tanneurs et des cordonniers, qui fabriquent sacs, carquois, boucliers et sandales. Le tannage se fait à la graisse. Les ouvriers retirent les peaux qui baignent dans une substance tannante telle que l'alun égyptien, considéré par Pline comme le meilleur produit connu. Après les avoir sorties du liquide huileux, les tanneurs les laissent sécher. Les peaux sont ensuite tendues sur un établi et étirées en tous sens pour les rendre flexibles et légères. Martelées avec un maillet pour faire pénétrer l'huile, les peaux deviennent alors d'une grande souplesse, imperméables et surtout imputrescibles. 

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« La courroie qui relie la laniè ­ re de devant au cou-de-pied passe dans les oreillons et contourne la jambe, à laquel ­ le elle est attachée par un nœud .

Appelées shebsheb, les sandales sont souvent plus longues que le pied et sont parfois teintes en rouge ou en vert.

En rafia, palmier, jonc, roseau ou cuir L es Égyptiens marchent en général pieds nus.

Mais il arrive qu'i ls portent des san­ dal es pou r se protéger de la cha l eur du sable ou des aspé­ rités des ch emins.

Lorsqu'i ls ne les c haussent pas, ils les portent par les la­ nières sur leurs épaules .

Les premières sandales connues sont en lanières de feui lles de palmier, en raphia, en jonc, en papyrus, en roseau des marécages ou en cuir, re­ tenus par des liens en fibres végétales.

Celles qui ont été retrouvées sont en excellent état grâce à l a sécheresse du sol.

Sous les premières dynasties de l'Ancien Empire, on pense que la sandale est avant tout l'apanage des hommes, et particulièrement des nobles et cle Ph araon.

Lorsque ce dernier ne souhaite pas les passer aux pieds, il les confie à son porte-sandales , un haut dignitaire de confiance.

C'est ainsi que, sur la pa l ette à fards du roi Narmer (musée du Caire), souverain de la 1•• dynastie, un porte -sandales marche derrière son souve­ rain, les sandales roya-les po­ sées sur son avant-bras.

L es sandales sont l'insigne d'un haut raffinement et de pou­ voir.

Seul les dieux exigent que l'on se déchausse en pé­ nétrant dans leurs enceintes sacrées (signe de déférence respecté encore de nos jours dans les mosquées).

Au fil des siècles, l'usage de la san­ dale deviendra populaire, DES BANDELETTES POUR LES PR~TRES Les prêtres sont chaussés de sandal es pour la vie de tous les jours ma is ne peuv ent porter des fibres ani­ males , jugées impures, lorsqu 'ils pénètrent dans le sanctuaire .

Ils laissent leurs chaussures à l'extérieur et se font poser autour du pied de simples bandelett e s blanches montant j us­ qu 'à la cheville et c h oi­ sie s parmi les pellicules les plu s mince s du papyru s.

Quant aux dieux , ils sont représent é s p ieds nu s, excepté un Jup i ter ­ Amon du grand temple d'Edfou qui a sous les pieds des s a ndale s san s attac hes , c'est -à - dire de simples semelles.

Les sand ales qui accompagnent les défunts dans leu r voyage sont dépos ées dans de s c offre s.. »

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