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Composition sur Pôles et Flux de la mondialisation

Publié le 06/04/2015

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POLES ET ESPACES MAJEURS DE LA MONDIALISATION La mondialisation est un processus de diffusion du capitalisme dans le monde, elle repose sur une mise en relation des territoires mais aussi sur une logique d'intégration/exclusion créant de profondes inégalités. Cependant, son état d'avancement est très inégal. Alors que certains lieux sont à l'écart, d'autres constituent des pôles, des espaces majeurs, de la mondialisation, c'est-à-dire qu'ils sont des centres qui attirent et rayonnent à l'échelle mondiale. Quels sont le rôle et les caractéristiques de ces pôles et espaces majeurs de la mondialisation ? Tout d'abord, nous verrons que les territoires son inégalement intégrés à la mondialisation pour ensuite s'intéresser aux espaces maritimes qui révèle une approche géostratégique. Dans un premier temps, nous pouvons dire que les espaces sont inégalement intégrés à la mondialisation puisque certains sont intégrés comme les métropoles mondiales ou les centres d'impulsion de la mondialisation pendant que d'autres sont en marge de la mondialisation. Tout d'abord, pour qu'un territoire soit intégré à la mondialisation il faut que ce dernier remplissent ce que l'on appelle des facteurs d'intégration. Ces facteurs d'intégration consistent à attirer les FTN grâce à l'accessibilité, aux technopôles mais également à la main d'oeuvre qui est à la fois formée, compétente et bon marché. C'est pourquoi, les stratégies d'implantation des FTN constituent le premier facteur d'intégration à la mondialisation. En effet, pour être compétitifs et attirer les IDE, les territoires développent leur attractivité. Par exemple, les pays développés ont émis 71% des IDE en 2010 et en ont reçu 48%. Aussi, l'accessibilité est le deuxième facteur d'intégration. Effectivement, la présence d'un hub, comme c'est le cas à Londres, d'une plate-forme multimodale ou encore d'un réseau ADSL attirent les investisseurs. A cela s'ajoutent d'autres facteurs qui favorisent également l'intégration puisque la présence d'activités de recherche et de conception ainsi que la haute qualification des employés formés dans les pôles universitaires mondialisés sont déterminants. Mais une m...
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« contact des flux.

Par exemple, au Bangladesh, l'intégration industrielle par le textile à Dacca s'est faite au détriment de l'agriculture.

Enfin, la mondialisation renforce les inégalités sociales même si à long terme elle permet l'apparition de classe moyenne.

En effet, les sociétés des pays émergents se sont globalement enrichies, mais de façon très inégalitaire.

Les révoltes des plus pauvres comme les ouvriers chinois ou les paysans sans terre au Brésil en témoignent.

En outre, dans les pays du Sud, une part de la société reste en marge de la mondialisation puisque le nombre de personnes vivant de l'économie informelle a augmenté (776 millions en 2000 pour 827 millions en 2010).

Dans le même temps, les plus riches se sont enrichis comme le met en valeur la Chine qui compte ainsi 31% de millionnaires de plus qu'en 2009 et se situe au troisième rang mondial derrière les États-Unis et le Japon.

Enfin, les métropoles du Nord ne sont pas épargnées par la montée des inégalités socio-spatiales puisque les banlieues des grandes villes concentrent les exclus et les petits revenus.

C'est aussi le cas des quartiers centraux des villes des États-Unis traditionnellement défavorisés que l'on appelle ghettos.

Cependant, la mondialisation intègre de plus en plus les espaces maritimes qui sont des espaces géostratégiques. Dans un deuxième temps, les espaces maritimes, territoires stratégiques et donc disputés, sont des espaces de plus en plus valorisés mais également de plus en plus convoités. D'abord, les espaces maritimes, couvrant 70% de la surface de la Terre, permettent la mise en relation du monde.

En effet, 90% des échanges économiques mondiaux se font par la mer notamment pour les produits manufacturés, les denrées agricoles et l'énergie.

Ce processus s'accompagne d'une utilisation accrue du porte-conteneurs dont le trafic a été multiplié par 7 en vingt ans.

La mondialisation renforce également la littoralisation des hommes et des activités.

Effectivement, elle permet l'émergence de façades maritimes qui concentrent des ports, des grandes métropoles et des ZES.

Les plus puissantes s'affirment comme de véritables interfaces à l''échelle mondiale telles que Northern Range qui est la façade allant de Rotherdam jusqu'au Havre, la façade pacifique américaine et celle de l'Asie pacifique.

Ensuite, la mondialisation sélectionne et hiérarchise les littoraux et les espaces maritimes.

A l'échelle mondiale, on constate que le déplacement du centre de gravité du commerce maritime mondial de l'Atlantique vers le Pacifique.

Les plus grands ports se situent dans la Triade ou sa périphérie alors que la majorité de ports du Sud sont insuffisamment équipés et mal reliés à leur arrière-pays. Ensuite, les espaces maritimes sont des espaces de souveraineté nationale.

Chaque pays protège sa zone économique exclusive (ZEE) où il dispose de l'usage exclusif des ressources comme la pêche, le pétrole, depuis la conférence de Montego Bay en 1982.

Ces ressources nationales sont souvent convoitées par de grandes FTN.

Par exemple, la zone de pêche en Afrique de l'Est.

De plus, les espaces maritimes recèlent de nombreuses ressources halieutiques, minérales et énergétiques (pétrole off-shore par exemple).

Effectivement, on estime que plus du tiers des hydrocarbures sera extrait des fonds océaniques au XXIe siècle, soit l'équivalent de trente à quarante ans de consommation.

En outre, la concentration des routes maritimes explique la multiplication des risques comme le souligne l'explosion de la piraterie autour de la Corne de l'Afrique notamment, les trafics illicites , l'immigration clandestine mais aussi les tensions autour des détroits tels Ormuz et Malacca.

Cela explique donc la volonté de trouver de nouvelles routes comme le passage du Nord-Ouest résultant du réchauffement de l'Arctique.

De ce fait, le contrôle et la sécurisation des routes sont assurés par les États les plus impliqués dans la mondialisation.

Ils reflètent la hiérarchie des puissances, entretenant les tensions voire les conflits et la militarisation de certaines zones.

Enfin, l'utilisation croissante voire la surexploitation des espaces maritimes pose la question de leur durabilité.

L'extraction d'énergies, la pêche et la pollution semblent difficilement conciliables et attisent les tensions entre les pollueurs et les défenseurs de l'environnement. Ainsi, les pôles et espaces majeurs de la mondialisation sont un petit nombre de lieux, qu’il s’agisse de pays ou de métropoles.

Ils ont une influence directe ou indirecte sur l’ensemble du monde, par les décisions qui y sont prises, leur poids économique ou leur niveau de formation et de recherche-développement.

Ils ne peuvent cependant pas jouer leur rôle sans les fonctions remplies par les espaces relais et supports de la mondialisation.

C'est pourquoi, l es espaces maritimes sont des lieux clés de la mondialisation, dont ils mettent en évidence les enjeux.

Les concurrences entre les différents acteurs des espaces maritimes ne peuvent cependant faire oublier que seule une gestion concertée pourra garantir un accès équitable et durable à leurs ressources.

Cependant, au XXIe siècle, le contrôle des océans et des mers assurera celui des ressources et des voies commerciales, et donc de la mondialisation.

Mais la compétition pour les ressources entraînera inévitablement des tensions voire des conflits entre les puissances maritimes.. »

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