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Correspondance et lettres privées dans l’Egypte ancienne

Publié le 02/10/2018

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Un grand nombre de lettres de l'ancienne Égypte sont parvenues jusqu'à nous. Rédigées sur des rouleaux de papyrus, ces missives se sont conservées grâce au climat chaud et sec du pays. Elles se présentent sous la forme d'une feuille pliée en deux et scellée par un cachet d'argile. Comme nos lettres, elles portent les noms de l'expéditeur et du destinataire. La lettre la plus ancienne actuellement connue date de 2 300 ans avant JésusChrist, mais il est probable que l'emploi de la correspondance épistolaire est antérieur à cette époque. Les lettres pouvaient être écrites sur des ostraca (éclats de calcaire ou tessons de poterie}, mais le support privilégié était le papyrus. Comme il n'existait pas de poste officielle pour acheminer les lettres, l'expéditeur confiait sa missive à un domestique ou à une personne de confiance. Protocole et respect de la bonne formule Les lettres débutent par des formules protocolaires relativement longues (souvent plus longues que la lettre ellemême !). Ces formules de politesse souhaitent bonne santé au destinataire, le placent sous la protection du dieu de la ville de l'expéditeur. La lettre se conclut par des formules de même type. Selon la nature du destinataire, ces formules varient : on ne s'adresse pas de la même manière à un supérieur hiérarchique et à un ami ! Le protocole doit donc être respecté lorsqu'un Égyptien écrit à un de ses semblables. Aussi, dans les écoles de scribes, apprenait-on à rédiger correctement les lettres. Les scribes eux-mêmes pouvaient être sollicités pour rédiger des missives à la demande de personnes qui ne savaient pas écrire. 

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