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De Gaulle et la force de frappe

Publié le 17/01/2022

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On pourrait se contenter ici de renvoyer le lecteur à la rubrique « de l'indépendance «. Mais il n'est pas tout à fait vain de rappeler qu'en se faisant le champion d'un armement nucléaire français dont le principe avait été retenu, et l'exécution entrevue par plusieurs gouvernements de la IVe République, de 1955 à 1958, le général de Gaulle se comporte aussi en héritier d'un certain officier qui, en 1934, publiait Vers l'armée de métier.

« La carrière de la dissuasion nous est donc désormais ouverte.Car le fait d'attaquer la France équivaudrait, pour qui que ce soit, à subir lui-même des destructions épouvantables.

Sans doute les mégatonnes que nous pourrions lancer n'égaleraient pas en nombre celles qu'Américainset Russes sont en mesure de déchaîner.

Mais, à partir d'une certaine capacité nucléaire et pour ce qui concerne la défense directe de chacun, la proportion des moyens respectifs n'a plus de valeur absolue.

En effet,puisqu'un homme et un pays ne peuvent mourir qu'une fois, la dissuasion existe dès lors qu'on a de quoi blesser à mort son éventuel agresseur, qu'on y est très résolu et que lui-même en est bien convaincu.

C'est par làque l'armement moderne de la France, non seulement constitue pour elle la garantie incomparable de sa sécurité, mais encore introduit dans un monde dangereux un élément nouveau et puissant de sagesse et decirconspection.

»Conférence de presse, 23 juillet 1964.. »

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