Discours De Jules Ferry - Analyse
Publié le 09/11/2012
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Commentaire du document
1. Contenu explicite :
Ce que Jules Ferry dit dans ce discours, c’est que l’établissement de colonies en Afrique et en Asie
est indispensable à la survie de la France en tant que puissance mondiale. Il s’appuie surtout sur des
arguments économiques, politiques et patriotiques pour convaincre la Chambre de son point de vue.
2. Contenu Implicite :
Ferry étale son argumentation sur un grand nombre de points qui ne traduisent pas toujours
réellement ses projets. Il procède ainsi parce qu’il est conscient de l’impopularité de son projet
d’expansion, et sait qu’en exposant entièrement son plan soit à la Chambre, soit à la population
directement, il anéantirait tout espoir de réussite. Il attendra d’avoir acquis une certaine notoriété politique
et d’être chassé du pouvoir pour justifier ouvertement sa politique coloniale, en ce discours du 28 juillet
1885.[5]

«
le pays à l’époque.
Analyse du document
1.
Le Contexte
1.
Politique
2.
Social
3.
Économique
4.
Religieux
2.
L’auteur
1.
Parcours
1.
Enfance/Scolarité
2.
Carrière
2.
Buts, motivations et idéaux
3.
Le document
1.
Événements rapportés
2.
Groupes impliqués
1.
Le contexte
1.
Politique
L’empire colonial français -qui s’était doté à partir du XVIe de comptoirs en Amérique du Nord, en
Amérique centrale, au Sénégal, dans l’Océan Indien et en Inde - avait déjà subit de lourdes pertes
territoriales à la fin du XVIIIe siècle, depuis le Traité de Paris de 1763 et perd avec la défaite de Napoléon
III à Sedan, l’Alsace, les
Vosges et une partie de la Lorraine.
Cette bataille, où Napoléon fut fait prisonnier, sonne le glas du
second empire alors que Léon Gambetta annonce la déchéance de l'empereur.
Un peu plus tard, en
compagnie de Jules Ferry, de Jules Favre et d'autres députés, il proclame la troisième république
française.
Un gouvernement de défense nationale est instauré, composé de 11 députés de Paris.
Cette
France est affaiblie et isolée en Europe par le système Bismarckien, qui consacre l’hégémonie politique
allemande, et par la politique dite «de recueillement» des conservateurs, qui seront au pouvoir jusqu’en
1878.
Cette politique consiste à s’interdire toute ambition diplomatique qui pourrait inquiéter le chancelier
allemand Otto Von Bismarck et amener à penser que la France envisage une revanche.[1]
2.
Social
L’opinion publique, alors démoralisée par la défaite de 1870, répugne à des aventures coûteuses qui
détournent la France de ses intérêts sur le continent européen.
La population rurale comprend mal le gain
à tirer de conquêtes lointaines où meurent des soldats et dont ils ne tirent aucun bénéfice ; et les
intellectuels des Lumières considèrent la domination des indigènes qui résulte de la conquête, comme
contraire au message humanitaire du pays des droits de l’Homme.
Les bourgeois, quant à eux, ne verront
pas tout de suite les avantages d’investissements coloniaux et ne seront pas intéressés sur le moment, à
investir dans des industries outre-mer.
3.
Économique.
»
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