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Économies et sociétés depuis 1945 (Histoire)

Publié le 27/02/2008

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Après la reconstruction économique d'après-guerre, le monde connaît, du début des années 1950 à 1973, une croissance spectaculaire et longue. Les Trente Glorieuses selon l'expression de Jean Fourastié, permettent l'avènement de la société de consommation dans les pays de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économique). Mais cette prospérité laisse à la traîne le Tiers-Monde et depuis 1973 une dépression durable perturbe et ralentit l'économie mondiale.
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« immigrés, petits commerçants et artisans...Mais surtout, la forte expansion économique des pays industrialisés occidentaux contraste avec la croissanceextensive et déséquilibrée (pénuries de biens de consommation) du monde socialiste, et le faible dynamisme desPVD, « pays prolétaires «.

En effet, leur accroissement démographique absorbe la plus grande partie de l'essoréconomique, creusant ainsi les écarts de richesse : en 1973,6 États représentant 18 % de la population mondialebénéficient de 70 % des richesses.

Les PVD réclament depuis les années 60 (CNUCED, OPEP) des échangeséconomiques plus équitables.Enfin, la croissance est aussi contestée par ses propres bénéficiaires pour ses excès matérialistes (révoltes de1968) et ses atteintes à l'environnement (gaspillages, nuisances). LES « TRENTE PITEUSES » Depuis 1973, l'économie mondiale se dérègle et entre en récession ce ralentissement de la croissance perdureencore actuellement. A.

Les origines de la récessionElles sont complexes et ne se limitent pas au facteur déclencheur : le choc pétrolier d'octobre 1973, qui, suite à laguerre du Kippour, a multiplié par 4 le prix du pétrole.

D'autres causes étaient déjà en gestation avant 1973 : lafaillite du système monétaire international avec la fin de la convertibilité en or du dollar (1971) ; du coup, le coursdes monnaies s'est mis à varier, ce qui a destabilisé les finances des États ; des freinages sociaux : consommationsaturée et chômage endémique ; et enfin un fléchissement de la productivité avec l'épuisement du fordisme. B.

Les dérèglements de l'économie mondialeUne croissance molle (moins de 3 % par an) et variable selon les États et les secteurs économiques (industriesanciennes plus touchées) ; une inflation à 2 chiffres jusqu'aux années 80 ; un chômage fort (50 millions dans l'OCDEen 1995), persistant et sélectif car il frappe plus les jeunes, les femmes, les personnels peu qualifiés ; des désordresfinanciers et des spéculations boursières ; un commerce international actif et de plus en plus mondialisé, tous cesdérèglements déconcertent et mettent en échec la plupart des tentatives de solutions. C.

Les politiques anti-criseAdoptées dans les pays industrialisés, elles s'avèrent décevantes.

La relance keynésienne des années 70 accélèrel'inflation alors que les politiques libérales de rigueur, appliquées depuis, jugulent l'inflation, mais ont un lourd coûtsocial (chômage aggravé, nouvelle pauvreté, emplois précaires), et menacent le bien-être social assuré depuis 1945par l'État-providence.Paradoxalement, la mondialisation de l'économie et de la dépression contribue à élargir le fossé entre d'une part laTriade (États-Unis, Japon et Europe de l'Ouest) capitaliste et les NPIA et d'autre part le naufrage des économiessocialistes en difficile transition vers le capitalisme et le Tiers-Monde dont l'unité vole en éclats et qui est paralysépar son endettement.. »

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