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Espoir de paix en Europe

Publié le 24/03/2019

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Le 16 octobre 1925, la conférence de Locarno vote un traité de paix qui vise à éliminer les conflits existant depuis la fin de la Première Guerre mondiale entre l'Allemagne et les autres États d'Europe.

 

La conférence de Locarno débute le 5 octobre dans le palais de justice d'une petite localité suisse située au bord du lac Majeur, Locarno. Son objectif est de garantir une paix durable en Europe. Sont réunies les délégations des gouvernements de la Belgique, de l'Allemagne, de la France, de la Grande-Bretagne, de l'Italie, ainsi que celles de la Pologne et de la Tchécoslovaquie. Cette conférence est organisée à l'initiative du ministre des Affaires étrangères français, Aristide Briand, et de son homologue

 

la délégation allemande à la conférence de Locarno

allemand Gustav Stresemann qui avait soumis à la France, au début du mois de février, son projet d'un pacte de sécurité.

 

Dans le communiqué final de Locarno, l'Allemagne, la France et la Belgique renoncent à modifier par la force les frontières existantes. L'Allemagne reconnaît ses nouvelles frontières de l'ouest, pour lesquelles la Grande-Bretagne et l'Italie se portent garantes. Cet accord entérine le retour définitif de l'Alsace-Lorraine à la France. La démili-

tarisation de la Rhénanie est reconnue par tous les participants. Comme le pacte de garantie se limite aux frontières occidentales, la possibilité reste ouverte pour l'Allemagne d'obtenir une révision pacifique de ses frontières de l'est.

 

Malgré l'insistance d'Aristide Briand, la conférence rejette la signature d'un traité d'arbitrage germano-polonais qui s'oppose en fait aux intérêts de l'Allemagne. En effet, celle-ci, qui entretient de bonnes relations avec l'URSS,

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« n'auraient pas été trouvées.

Lorsque le bateau regagne le quai, Stresemann a atteint son but.

L' Allemagne ne prend aucun engagement la contraignant à soutenir la Pologne contre l'URSS.

Un autre élément constitutif du traité est l'accord d'arbitrage entre l'Allemagne, la Belgique, la France, la Pologne et la Tchécoslovaquie, dans lequel les États signataires s'engagent à régler leurs conflits à l'amiable et à demander un arbitrage s'ils ne peuvent trouver de solutions diplomatiques à leurs différends.

Le pacte de Locarno entre en vigueur après l'admission de l'Alle­ magne à la Société des Nations le 8 septembre 1926.

Pour Stresemann, la réintégration de son pays dans la communauté internationale à égalité de droits est un grand succès.

Mais la reconnaissance des pertes territoriales après la Première Guerre mondiale envenime les débats de politique intérieure avec les partis nationalistes.

La réintégration de l'Allemagne dans la communauté i n te rna tiona le 16 juillet-16 août 1924 La conférence de Londres À Londres, pour la première fois depuis la fin de la Première Guerre mondiale, l'Al lemagne est admise comme partenaire à égalité de droits dans le cadre d'une conférence internationale.

Celle-ci adopte le plan Dawes qui doit régler les obligations de réparations de l'Empire allemand et qui prévoit l'évacuation de la Rhénanie occupée par la France.

24 avril 1926 Le traité de Berlin Le traité d'amitié entre l'URSS et l'Allemagne complète le traité de Locarno.

Les deux États s'assurent une neutralité réciproque en cas de guerre.

Dès le traité de Rapallo, en 1922, l'Allemagne et l'URSS ont renoncé aux dommages de guerre, tant militaires que civils.

Avec les traités de Locarno et de Berlin, l'Allema­ gne crée les bases de relations consensuelles avec son voisin européen le plus important.

8 septembre 1926 Admission dans la Société des Nations Avec son entrée dans la Société des Nations, l'Alle­ magne revient définitive­ ment dans la communauté internationale.

Elle doit sa reconnaissance comme mem­ bre à part entière de la SDN à Gustav Stresemann qui, jusqu'à sa mort en 1929, mène une politique de compréhension et de paix avec les nations europé­ ennes, en particulier avec la France.

Pour ces raisons il reçoit avec Aristide Briand le prix Nobel de la paix en décembre 1926.

27 août 1928 Le pacte contre la guerre Dans le pacte Briand-Kellogg, toute guerre offensive menée par intérêt national est déclarée contraire au droit des peuples et proscrite.

Ce pacte est dû à l'initiative du ministre des Affaires étran­ gères français Aristide Briand et du sénateur américain Frank B.

Kellogg.

Il est signé par quinze nations.

1925 Signature du pacte Briand-Kellogg 115. »

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