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Géographie: L'IRAK

Publié le 26/01/2019

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irak

En 1953, Fayçal II est couronné roi d'Irak; sa politique, favorable aux Occidentaux, suscite le mécontentement de la population, au sein de laquelle se développe un fort nationalisme arabe. En février 1958, le roi tente de former une union fédérale avec la Jordanie, dirigée par son cousin Hussein II. Dès le mois de juillet, il est renversé par les militaires dirigés par le général Kassem, qui proclame la république. Le nouveau régime n'est guère démocratique; de 1958 à 1963, le général Kassem règne en maître absolu, jusqu'à son renversement par les frères Aref. Ceux-ci gardent le pouvoir de 1963 à 1968, mais sont très vite privés de l'appui du Baas (le Parti de la renaissance socialiste, principale formation politique irakienne), qui a pourtant permis leur victoire. De 1968 à 1979, le Baas prend le pouvoir par un nouveau coup d'État (17 juillet 1968), et le pays abandonne ses liens avec l'Occident pour se rapprocher de l'Union soviétique. Les institutions de 1970 donnent l'essentiel des pouvoirs au président, ce qui fait glisser le régime de la démocratie autoritaire à la dictature présidentielle. En 1972, l'Iraq Petroleum Company est nationalisée. L'un des chefs du Baas, Saddam Hussein, s'impose petit à petit sur l'échiquier politique; il est finalement élu président en juillet 1979. Il élimine ses opposants, rompt avec l'Union soviétique et impose une dictature assortie d'un véritable culte de la personnalité. La guerre contre l'Iran, déclenchée en septembre 1980 par l'invasion irakienne de la plaine arabe du Khouzistan, concrétise les graves tensions qui opposent les deux pays depuis 1979. En majorité soutenu par lés pays arabes et occidentaux, l'Irak ne parvient pourtant pas à gagner la guerre; il en sort ruiné, ni vainqueur ni vaincu, en 1988.

 

L'invasion du Koweït

 

En juillet 1990, Saddam Hussein accuse certains Etats du Golfe de faire volontairement baisser les prix du pétrole; il exige du Koweït l'annulation de l'énorme dette qu'il a contractée envers lui pen-

dant la guerre avec l'Iran. Les tentatives de médiation ayant échoué, Saddam Hussein lai} envahir l'émirat le 2 août 1990. Le 6 août, les Etats-Unis dépêchent en Arabie Saoudite des troupes, appuyées par des forces aéronavales et blindées. Toutes les négociations arabes en vue d'obtenir un règlement diplomatique du conflit échouent, et Bagdad annexe l'émirat le 8 août. Alors que Saddam Hussein appelle les pays arabes à la «guerre sajnte » et que les prix du pétrole flambent, les États-Unis entament leur plus grand déploiement militaire depuis la guerre du Viêt Nam. Saddam Hussein rencontre l'hostilité de la plupart des gouvernements arabes, le Yémen et les Palestiniens mis à part. Le 29 novembre 1990, le Conseil de sécurité de l'ONU autorise le recours à la force à partir du 15 janvier 1991 si l'Irak persiste à ne pas retirer ses troupes du Koweït.

 

Le coalition rassemblée autour des États-Unis attaque finalement l'Irak le 17 janvier 1991 ; sur le terrain, les deux tiers des forces sont américaines. Le guerre s'achève le 3 mars par la déroute des troupes irakiennes, après un pilonnage aérien de sept semaines et une offensive terrestre menée en quatre jours. Défait, Saddam Hussein reste cependant au pouvoir et réprime très durement le soulèvement des chiites irakiens au sud, puis des Kurdes au nord. En janvier 1993, de nouveaux raids américains ont lieu sur la frontière irako-koweïtienne, l'Irak n'ayant pas respecté la zone d'exclusion aérienne imposée en 1991. En 1998, apres la nouvelle crise irako-américaine de 1997, Bagdad accepte sous conditions la venue d'experts pour contrôler le désarmement: levée de l'embargo à court terme et réévaluation à la baisse du nombre de ceux-ci.

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« L' Irak concent re aujour d'hui l'es sentiel des activités ind ustrielles et portua ires nationales.

Mossoul (9 00 000 hab.), troisième ville du pays, est la prin­ cipale agglomération du nord.

Une économie dépendante de la manne pétrolière Le paysage rural irakien présente un aspect très irrégu lier: cultur es et jachèr es alternent sans logique particulière avec les espaces incultes, et l'exode rural a vidé les campagnes.

Lagriculture continue cependant d'occuper 40 % des actifs.

Pour limiter les effets de l'emb argo imposé par l'ONU à la suite de la guerre du Çlolfe, les autori­ tés irakiennes ont encour agé le développement de ce secteur longtemps délaissé, afin de limit er les risques de fami ne; mais, si l'État contrôle toute la production, le pot entiel agricole est loin d'être pleinement exploité, et ses performances ne correspo ndent toujour s pas aux besoins ali­ mentair es de la population.

Les Irakiens cultivent du riz, des fruits, du coton, du tabac, de l'orge et du blé.

Les dattes, dont le pays était le premier exportateur mondial avant 1991, voient leur cult ure progresser, mais à des prix prohibit ifs.

Lé levage a tendance à décliner; il concerne sur­ tout les ovins et les gallina cés, ces derni ers se maintenant à un bon niveau.

Les richesses naturelles de l'Irak sont impres­ sionn antes ; il possède ainsi 10% des réserves pétr olifères connue s, ce qui le place au deu­ xième rang mondial.

Les premièr es découv ertes de gisements remontent à 1927 dans la région de Kirkuk (au nord-e>t) ; cette région est aujour d'hui dotée des plus grands champs pétrolifères natio­ naux.

On trouve également du pétrole à Rou meï­ la, mais le gisement empiète sur la frontière avec le Kowe ït, et l'Ir ak doit en céder une partie à l'ém irat en 1992, en réparation de sa tentative d'annexion.

Avant la guerre du Golfe, les produits pétr oliers fourniss aient plus de 90% des revenus ..... .

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· ' · 1 '· IR AN � Bagdad, où avant la gue"e du Golfe se multipli aient les chantiers de construction, a vu sa modernisation et son développement stoppés net par les conséquences de l'embar go qui frappe l' Irak depuis 1991.

Les Infrastructures n'étant plus entretenues faute de moyens, les conditions de vie des habitants se dégra dent Inexorablement.. »

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