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Histoire et Géographie de l'Irak

Publié le 22/02/2012

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Etat du Moyen-Orient qui s'étend sur 438 317 km² et compte environ 26 millions d'habitants. Le pays possède des frontières avec l'Iran à l'est, la Turquie au nord, la Syrie et la Jordanie à l'ouest, le Koweït et l'Arabie saoudite au sud. La capitale est Bagdad, les autres villes importantes sont Bassorah et Mossoul. Géographie. Le territoire est dominé par la plaine alluviale de Mésopotamie, entre l'Euphrate et le Tigre, les deux fleuves se rejoignent dans le Chatt al-Arab. La région sud-ouest fait partie du désert de Syrie, la région nord des monts du Kurdistan. L'altitude maximale est atteinte au Hasar Roste (3607 m).
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« reçoit en quelques jours plus de bombes que durant toute la guerre du Golfe.

Cette opération unilatérale estcontestée par de nombreux pays (dont la Chine, la Russie, la France et de nombreux pays arabes), l'ONU n'ayantpas été prévenue ni même consultée.En 1999, les missions de bombardement (108 jusqu'à août 1999) se sont poursuivies dans deux zones d'exclusionaérienne, l'une au nord du 36e parallèle, l'autre au sud du 33e parallèle (opération Northern Watch).Les tensions montent à nouveau à l'automne 2002 avec la volonté affichée des Etats-Unis de renversermilitairement le régime de Saddam Hussein.

Une nouvelle résolution des Nations unies, acceptée par l'Irak, permet leretour des inspecteurs du désarmement en novembre 2002.Malgré les progrès réalisés dans ce désarmement grâce à la pression internationale, et le refus de la guerre exprimépar la majorité des pays, les Etats-Unis refusent tout compromis et déclenchent une guerre en mars 2003, enbombardant et en envahissant le pays (voir guerre en Irak).

En trois semaines, le régime baassiste de SaddamHussein est vaincu, les principaux dirigeants disparaissent, et les Etats-Unis instaurent un protectorat militaire enattendant un éventuel gouvernement de transition irakien.

Aucune arme de destruction massive n'a été trouvée.C'est pourtant ce qui constituait la principale raison de l'intervention américaine.Le 1er mai, le président Bush déclare la fin de la guerre, mais les armées d'occupation américaine et britanniquedoivent affrontées une véritable guérilla menée par les derniers partisans de Saddam Hussein, ainsi que par desorganisations islamistes.

De graves attentats touchent le pays à partir d'août 2003, dont ceux visant les Nationsunies, et une mosquée chiite à Najaf, ainsi que ceux de Bagdad en novembre 2003.

La capture de Saddam Husseinen décembre 2003 ne met pas fin aux actions contre l'occupant.En mars 2004, le conseil intérimaire adopte une Loi fondamentale qui régira le pays jusqu'aux élections prévues fin2004 ou début 2005.En mai 2004, le pays est confronté à de nombreux attentats visant la coalition, cette dernière étant égalementaccusée de perpétrer des actes de torture sur les prisonniers irakiens.En juin 2004, l'Irak redevient officiellement un Etat souverain, avec la constitution d'un gouvernement intérimaire,chargé de diriger le pays jusqu'aux élections prévues en janvier 2005.

Mais dans les faits, ce sont toujours lesEtats-Unis qui dirigent le pays, et qui doivent tenter de régler l'insécurité croissante, due notamment à la milicechiite Armée du Mahdi de l'imam Moqtada Al-Sadr qui tente de soulever le pays en août 2004.La campagne électorale du scrutin de janvier 2005 est marquée par la multiplication des attentats, de plus en plussanglants.

Ces élections sont remportées par la liste unifiée chiite devant la liste kurde.

La participation a été de59%.

Les délégués élus doivent siéger au sein de l'Assemblée transitoire, destinée à donner une constitution aupays.La situation dans le pays demeurent extrêmement tenue, ce qui se concrétise par l'enlèvement et l'exécution denombreux otages étrangers ou collaborateurs du régime proaméricain, ainsi que par des attentats de plus en plussanglants.En octobre 2005, un référendum permet l'adoption d'une nouvelle Constitution, mais il ne résoud pas les disparités(kurdes et chiites ont approuvé le texte, rejeté par les sunnites) ni ne met fin aux violences terroristes.

Leslégislatives de décembre 2005 sont remportées par la liste Alliance unifiée, chiite, mais sans majorité absolue.

Alorsque les troupes américaines ne parviennent toujours pas à établir la paix, de violents heurts entre sunnites etchiites en février 2006 sont pressentis comme les premiers signes d'une guerre civile.

En juin 2006, la mort deZarkaoui, représentant d'Al Qaida en Irak ne change rien : les affrontements entre sunnites et chiites continuent deplus belle.En octobre 2006, le Parlement adopte la loi créant un Etat fédéral.

En réponse, la guérilla sunnite proclame lacréation d'un Etat islamique d'Irak, et accentue ses tueries (plus de 3700 morts dans le mois).

Les électionsrégionales de janvier 2009 sont marquées par le bon déroulement du scrutin et par la victoire du parti chiite modéréau pouvoir. PolitiqueAvant la chute du régime baasiste, république dont le pouvoir était théoriquement partagé entre le président, élupour 7 ans, et le premier ministre.

Mais ces deux fonctions étaient en fait exercées depuis 1994 par SaddamHussein, leader du parti Baath.Une nouvelle Constitution a été adoptée en octobre 2005.

Une grande autonomie est accordée aux régions, lepouvoir législatif apparternant à l'Assemblée nationale (275 membres élus pour 4 ans).

Le président est Jalal Talabani(kurde) et le premier ministre Nouri al-Maliki (chiite).. »

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