Ghana de 1980 à 1989 : Histoire
Publié le 01/12/2018
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Sixième coup d’État depuis celui de février 1966 où fut éliminé Kwame Nkrumah, le coup de force du 31 décembre 1981 fomenté par le général Jerry Rawlings, qui avait pourtant accepté de donner le pouvoir aux civils en 1979, illustre l’instabilité d’un pays qui, miné par la corruption et le gaspillage, s'enlise. Après une vaste épuration au sein même de l’État, le pouvoir est confié à une junte constituée de civils et de militaires, sous l'égide d'un Comité national provisoire de la défense (PNDC). Mais la fragilité du PNDC est évidente; faute de techniciens, la junte est en effet incapable de procéder à l’assainissement des finances. Une fragilité accrue par les rivalités internes qui opposent l’aile radicale, favorable aux modèles libyen et cubain, à l’aile
«
modérée,
nationaliste.
Destinée à freiner l'exportation illicite
de cacao, principal produit
d'exportation, la fermeture des
frontières est très mal accueillie à
l'intérieur du pays mais aussi par les
pays frontaliers, déjà inquiets des
sympathies affichées par Rawlings pour
la Libye.
Le retour massif d'émigrés
ghanéens, expulsés par le
gouvernement nigérian qui craint les
répercussions de la chute du prix du
pétrole, nuit aux bonnes relations avec Lagos
et aggrave les problèmes socio
économiques du Ghana, en voie de
paupérisation.
La lutte contre la
contrebande se solde par un échec
complet.
Grâce aux prêts octroyés
notamment par l'Association
internationale de développement
(AID), le Ghana amorce en 1986 une
légère reprise.
La relance de la
production de certains produits de
première nécessité et la suppression du
rationnement du carburant
parviennent à apaiser un climat social explosif
et à restaurer quelque peu la
légitimité du président Rawlings..
»
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