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Grand oral du bac : Géographie LES VENTS

Publié le 05/02/2019

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En longeant les lignes courbes des isobares, le vent est d’autre part soumis à des forces centripètes -dirigées vers le centre des courbes en question-, ce qui influe sur son cheminement. D’autres facteurs peuvent jouer sur la direction et la force des vents, notamment les obstacles rencontrés sur leur chemin - le relief, voire même les constructions et les arbres.

 

Cette friction des masses d’air avec la surface du globe affecte les premières centaines de mètres de l’atmosphère; à des niveaux supérieurs, les vents ont un comportement distinct. En altitude, dans l’hémisphère Nord, de forts vents soufflent vers l’ouest: on les regroupe sous le nom de «jet stream» ou courant-jet, et leur vitesse peut dépasser 110 km/h. Une bonne connaissance des vents est ainsi fondamentale pour les pilotes d’avion.

 

Les vents dominants

 

L’insolation variable selon la latitude et la répartition des océans et des continents à la surface du globe influe sur les vents de surface. Une bonne maîtrise de ces vents dominants était autrefois indispensable aux navigateurs de grands voiliers, et elle l’est encore aujourd’hui pour tous ceux qui pratiquent la voile.

 

Au niveau de l’équateur, là où le soleil crée le plus vif réchauffement, l’air chaud se dilate en une zone de basse pression, sans grand vent. Cet air chaud grimpe en altitude et se répand au nord et au sud; une fois refroidi, il replonge vers la surface, à la hauteur du trentième parallèle, tant dans l’hémisphère Nord que dans l’hémisphère Sud. Les vents qui retournent en surface de ces régions tropicales vers l’équateur constituent deux ceintures, que l’on appelle les alizés. Ce mouvement cyclique complet

Cet arbre du parc national de Yosemite, en Californie, a été courbé tout au long de sa croissance par un fort vent d'ouest. Les vents d’ouest dominants des moyennes latitudes sont plus irréguliers que les alizés subtropicaux, surtout dans l’hémisphère Nord, en raison de l'influence de vastes zones continentales.

des vents, de l’équateur vers les tropiques et inversement, porte le nom de cellule de Hadley

 

Au-delà des tropiques, les vents dominants sont des vents d’ouest. Dus aux masses d’air chaud soufflant des tropiques vers les pôles, ils rencontrent dans les hautes latitudes les vents d’est venus des pôles, le long d’une frontière dénommée front polaire. C’est à la confrontation de ces masses d’air de températures différentes que l’on doit dépressions et anticyclones.

Les vents locaux

Certains vents locaux peuvent également affecter sensiblement le climat. Le long des côtes, par exemple, les brises de mer et les vents de terre ont ainsi un effet modérateur. Ces vents se développent parce que la terre se réchauffe plus rapidement que la mer pendant la journée, et se refroidit plus vite la nuit. Des gradients de pression en découlent, créant des brises fraîches soufflant de la mer vers la côte durant la journée, et inversement durant la nuit.

 

D’autres vents locaux se développent sur les pentes du relief. L’air se réchauffe au-dessus des versants montagneux durant la journée, alors que l’air des vallées est plus frais, les vents soufflant d’aval en amont: on les appelle vents anaba-tiques. La nuit, l’air des versants se refroidit au contraire plus vite que celui des vallées, créant des vents qui soufflent d’amont en aval: ce sont les vents catabatiques.

 

Les vents régionaux

 

De par le monde, on trouve aussi des vents qui caractérisent une région proprement dite. Le sirocco, par exemple, est un vent chaud et très sec chargé de fines particules de sable, qui souffle depuis les hautes pressions du Sahara jusqu’aux côtes méridionales de l’Europe, apportant avec lui l’humidité qu’il a recueillie au-dessus de la Méditerranée.

 

Le mistral, quant à lui, est un vent sec, violent et froid qui souffle surtout l’hiver, des hautes pressions de l’Europe centrale vers les basses pressions de la côte méditerranéenne. Au passage, le mistral emprunte notamment la vallée du Rhône, où il endommage souvent les récoltes lorsqu’il souffle violemment au-dessus du delta. La tramontane, qui présente les mêmes caractéristiques, est localisée sur le Bas-Languedoc, et souffle du nord-ouest vers le sud.

« Les vents En longeant les lignes courbes des isobares, le vent est d'autre part soumis à des forces centri­ pètes -dirigées vers le centre des courbes en question-, ce qui influe sur son cheminement.

D'autres facteurs peuvent jouer sur la direction et la force des vents, notamment les obstacles ren­ contrés sur leur chemin -le relief, voire même les constructions et les arbres.

Cette friction des masses d'air avec la surface du globe affecte les premières centaines de mètres de l'atmosphère; à des niveaux supé­ rieurs, les vents ont un comportement distinct.

En altitude, dans l'hémisphère Nord, de forts vents soufflent vers l'ouest: on les regroupe sous le nom de «jet stream» ou courant-jet, et leur vitesse peut dépasser 110 km/h.

Une bonne connaissance des vents est ainsi fondamentale pour les pilotes d'avion.

Les vents dominants L'insolation variable selon la latitude et la répar­ tition des océans et des continents à la surface du globe influe sur les vents de surface.

Une bonne maîtrise de ces vents dominants était autrefois indispensab le aux navigateurs de grands voiliers, et elle l'est encore aujourd'hui pour tous ceux qui pratiquent la voile.

Au niveau de l'équate ur, là où le soleil crée le plus vif réchauffement, l'air chaud se dilate en une zone de basse pression, sans grand vent.

Cet air chaud grimpe en altitude et se répand au nord et au sud; une fois refroidi, il replonge vers la surface, à la hauteur du trentième parallèle, tant dans l'hémisphère Nord que dans l'hémi­ sphère Sud.

Les vents qui retournent en surface de ces régions tropicales vers l'équateur constituent deux ceintures, que l'on appelle les alizés.

Ce mouvement cyclique complet .......

Cetarbre du parc national de Yosemite, en Californie, a été courbé tout au long de sa croissance par un fort vent d'ouest.

Les vents d'ouest dominants des moyennes latitudes sont plus i11égu/iers que les alizés subtropicaux, surtout dans l'hémisphère Nord, en raison de l'Influence de vastes zones continentales.

des vents, de l'équateur vers les tropiques et inversement, porte le nom de cellule de Hadley.

Au-delà des tropiques, les vents dominants sont des vents d'ouest.

Dus aux masses d'air chaud soufflant des tropiques vers les pôles, ils rencontrent dans les hautes latitudes les vents d'est venus des pôles, le long d'une frontière dénommée front polaire.

C'est à la confrontation de ces masses d'air de températures différentes que l'on doit dépressions et anticyclones.

Les vents locaux Certains vents locaux peuvent également affecter sensiblement le climat.

Le long des côtes, par exemple, les brises de mer et les vents de terre ont ainsi un effet modérateur.

Ces vents se déve­ loppent parce que la terre se réchauffe plus rapi­ dement que la mer pendant la journée, et se refroidit plus vite la nuit.

Des gradients de pres­ sion en découlent, créant des brises fraîches souf­ flant de la mer vers la côte durant la journée, et inversement durant la nuit.

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Régate au large de Miami, en Floride.

Les brises côtières ne durent souvent que quelques heures et soufflent sur de courtes distances.

Pour/es grands trajets, les marins exploitent les vents dominants, beaucoup plus réguliers.

D'autres vents locaux se développent sur les pentes du relief.

L'air se réchauffe au-dessus des versants montagneux durant la journée, alors que l'air des vallées est plus frais, les vents soufflant d'aval en amont: on les appelle vents anaba­ tiques.

La nuit, l'air des versants se refroidit au contraire plus vite que celui des vallées, créant des vents qui soufflent d'amont en aval: ce sont les vents catabatiques.

Les vents régionaux De par le monde, on trouve aussi des vents qui caractérisent une région proprement dite.

Le sirocco, par exemple, est un vent chaud et très sec chargé de fines particules de sable, qui souffle depuis les hautes pressions du Sahara jus­ qu'aux côtes méridionales de l'Europe, apportant avec lui l'humidité qu'il a recueillie au-dessus de la Méditerranée.

Le mistral, quant à lui, est un vent sec, violent et froid qui souffle surtout l'hiver, des hautes pressions de l'Europe centrale vers les basses pressions de la côte méditerranéenne.

Au passa­ ge, le mistral emprunte notamment la vallée du Rhône, où il endommage souvent les récoltes lorsqu'il souffle violemment au-dessus du delta.

La tramontane, qui présente les mêmes caracté­ ristiques, est localisée sur le Bas-Languedoc, et souffle du nord-ouest vers le sud.

Les vents venus de la mer, chargés d'humidité, peuvent aussi remonter le long des pentes des chaînes montagneuses, et en se refroidissant en altitude, décharger leur eau sur les versants oppo­ sés en devenant de plus en plus secs.

C'est le cas, par exemple, du fœhn, qui s'assèche et se ré­ chauffe en dévalant le versant continental des Alpes.

C'est également le cas du chinook, qui se déplace sur le versant oriental des montagnes Rocheuses, en Amérique du Nord.

! Les grands systèmes de circulation A des vents à travers le monde, qui reflètent les tendances planétaires et l'influence des mers et des continents.

Certains vents particuliers, tels le mistral et le sirocco, sont dus à des Influences plus régionales.. »

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