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Henri II blessé lors d'un tournoi

Publié le 01/04/2013

Extrait du document

loin de la reine, Catherine de

Médicis, et de sa rivale, Diane

de Poitiers, maîtresse du roi.

Bien que l'enthousiasme soit

général, la souveraine est profondément

angoissée. Cette

nuit, elle a vu en rêve son

époux blessé, la tête ensanglantée.

Ce songe sinistre renforce

la prédiction de Nostradamus

annonçant la " mort

cruelle " du roi, et l'avertissement

de l'évêque Luc Gauric,

l'astrologue qui a conseillé à

Henri Il d'éviter les tournois

« aux alentours de la quarantaine .

Pou r ajo uter à l 'in qu iétude de la reine Catherine, Henri mon te un cheva l baptisé " Malheure ux " ...

Un signe néfaste entre les yeux ! Après s'être mesuré a u duc de Nemours pu is a u duc de Gui­ se, Henri a l'avantage mais exige de subir le triple assaut .

Son nouveau rival est le jeune com te Gabriel de Montgome­ ry, lieute nant de la compag n ie d es Cents Archers .

Ce lui- là même d o nt C harles Q uin t a dit qu'il avait entre les yeux un signe néfaste présageant la mort d'un prince à la F l eur de Lys ! Les adversaires s'élan­ cent.

Le choc est rude mais les cavaliers ne sont pas désar­ çonnés .

Furieux d'avoir va­ cillé, le souverain veut rompre un e seco n de lance .

Malgré Montgomery, affirmant que " la victoi re est au roi ", et les supplications de la reine , He nri, sur un ton qui n'admet DIX JOURS D'UNE TERRIBLE AGONIE Au palais des Tournelle s, les praticiens s'empres sent .

Jean Chapelain , premier médecin du roi, fait quérir Ambroise Paré .

L' anatomiste André Vésale , médecin de Philippe Il d'Espagne , accourt de Bruxelles .

Cinq éclats de bols , dont l'un de près de dix centimètres , sont e xtr aits du front, de la tempe et de l'œil du roi qu i supporte ses souffrances avec un extraordinaire courage , et sans anesthésie.

Su r les têtes de six condamnés à mort ex écutés au Châtelet , Ambroi se Paré reproduit les blessures royale s ; tentant en vain d'y porter remède .

Reprenant connaissance, Henri pardonne à Montgomery " cet accident...

arrivé ...

par un mauvais hasard ".

Et ordonne que les noces de sa sœur et du duc de Savoie soient célébrées comme prévu .

Le 10 juillet, à 13 heure s, Henri Il expir e, dédiant ses dernières parole s, " Que mon peuple persi ste et demeure dans la fol ", à ses bien -a i mé s s ujets .

pas la réplique, presse son monde.

Alors q ue les juges s'inclinent devant cette re­ quête contraire aux usages, le roi ordon ne au maréc hal d e Vieilleville de lui poser son casq ue .

Da ns la précipitation, celui-ci ou blie de mett re le crochet de la visière et per­ sonne ne p rête attention au fait que Montgomery ne chan­ ge pas de lance comme le veut la règle.

Les cavaliers se précipite nt 'pendant q ue l'as­ sistance retient son souffle .

Avec une extrême brutalité, la lance de Montgomery se brise s u r la cuirasse royale, glisse sur l'a rmur e et pénètre à tra­ vers la visière du casque .

Hen­ ri est durement éb ranlé .

O n le croit étourdi mais il s'effondre et tombe de sa mont u re .

Un flot de sang inonde so n visage lorsq u'on lui en lève so n casque.

La lance cassée a transpercé en cinq endroits la tête du roi.

Catherine de Mé­ dicis s'évanouit.

On le t rans­ porte dans le pa lais des Tour­ nelles .

Pour H enri, comm ence une longue et douloureuse agonie qui durera dix jours.. »

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