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Histoire De La Belgique

Publié le 15/08/2012

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Vers une 5ème phase de la réforme institutionnelle ?  Les nouvelles institutions commençaient à peine à fonctionner que de nouvelles revendications voyaient le jour. Du côté flamand, on demande avec de plus en plus d’insistance une fédéralisation de la sécurité sociale.  La coalition « arc-en-ciel « (1999) a continué à discuter des aspects institutionnels. Au terme de nouvelles négociations (dites de la « Saint Polycarpe «) plusieurs modifications importantes sont acceptées :  * la Communauté française obtient un refinancement substantiel (nécessaire au secteur de l’enseignement)  * la régionalisation des lois communales et provinciales : les Régions peuvent établir de nouvelles règles électorales. Ceci entraine un important mécontentement dans la périphérie bruxelloise.  * la mise en place d’un début de fiscalité régionale : les Régions organise leur fiscalité dans une fourchette qui a été fixée et différents impôts sont régionalisés  * la fédéralisation de l’agriculture, du commerce extérieur, de la coopération au développement. Ces compétences sont des transferts aux Régions.  Certains observateurs ont vu dans ces réformes un pas important vers le confédéralisme.  Dans le cadre de la réforme électorale négociée en avril 2002, la coalition se met aussi d’accord sur un projet de réforme du Sénat qui en pourra être adopté qu’après de nouvelles élections (car il nécessite une modification de la Constitution). L’objectif est de faire du Sénat un hémicycle des Régions et Communautés :  * Un Sénat paritaire (35fl./35fr. dont un représentant de la Communauté germanophone) La représentation de Bruxelles doit y être assurée,  * le Vlaamse Raad et le parlement de la Communauté française désigneront chacun parmi leurs membres 30 sénateurs les 5 autres pouvant être cooptés  * les sénateurs seront payés par les entités fédérées et renouvelés tous les 5 ans  * le Sénat n’aura donc pas d’élus directs mais en compensation le nombre de députés à la Chambre passerait de 150 à 200. Ces 50 nouveaux députés seront élus sur des listes nationales comme l’étaient les anciens élus directs du Sénat.  Le rôle principal est de contrôler le respect des droits et des intérêts des entités fédérées. Il restera compétent pour les déclarations de révision et les révisions de la Constitution, les matières qui nécessitent des majorités spéciales, l’approbation des traités  Les sénateurs pourront aussi formuler des recommandations à la Chambre, poser des questions écrites au gouvernement, disposer d’un droit d’évocation (nécessite une majorité dans au moins un groupe linguistique), disposer d’un droit d’amendement des textes adoptés par la Chambre (d’abord accord d’une majorité dans chaque groupe linguistique, Chambre décide en dernière instance).

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« profitent également du grand marché français : les produits sont alors facilement vendus dans l'ensemble de l'Empire.

Les Français vont aussi moderniser nosinfrastructures routières et fluviales.

De plus, en 1806, la France cesse toute relation économique avec les Anglais qui étaient nos plus gros concurrents.

Cela facilitela diffusion et l'expansion de nos produits.

Ce succès économique a une conséquence au niveau social : la bourgeoisie est en pleine expansion et le prolétariatindustriel de plus en plus pauvre se développe.Enfin, si la population dans son ensemble accepte le régime français, elle ne lui est pas particulièrement attachée.Le royaume des Pays-Bas (1815-1830)Après le départ de Napoléon, les puissances européennes se réunissent à Vienne et décident de redessiner la carte de l'Europe.

Des nations très conservatrices vontapparaître. Figure 2.

Une séance des plénipotentiaires des huit puissances signataire du Traité.

On peut reconnaitre: à gauche, debout et de profil, le duc de Wellington(Royaume-Uni); au premier plan, debout devant un fauteuil, Metternich (Autriche); au premier plan, assis les jambes croisées, Castlereagh (Royaume-Uni); derrièrela table, un papier à la main, Nesselrode (Russie); à droite, assis le bras droit posé sur la table, Talleyrand (France) Les Pays-Bas actuels et les 9 départements « belges » créés sous le régime français vont former le Royaume des Pays-Bas.

A sa tête Guillaume Ier est chargé d'unemission particulière : amalgamer les deux parties de son royaume.

Ceci constitue une tâche difficile car depuis le XVIème siècle, ces territoires ont connu des destinstrès différents.

En effet, les points de divergence sont nombreux comme par exemple la langue, la religion ou encore l'économie.En 1813, Guillaume Ier revient d'Angleterre où il était exilé pendant 20 ans à la suite du rejet de Napoléon.

Il a donc vécu dans le pays de la Révolution industrielleet de l'économie libérale.

Au Congrès de Vienne, il accepte la réunion des Pays-Bas et à la volonté de faire des Pays-Bas, une deuxième Angleterre pour y relancerl'économie.Dès 1814, Guillaume Ier a mis en place une Constitution appelée la Loi fondamentale (en néerlandais : Grondwet).

Il va la réaménager à l'arrivée des provinces dusud.Elle garantit :* la liberté de conscience,* l'égalité des religions,* l'exclusion du clergé des assemblées représentatives,* la police des cultes et l'enseignement sont placés sous l'autorité du souverain.Elle instaure par conséquent une monarchie constitutionnelle.

Cependant, le pouvoir exécutif est aux mains du souverain tandis que le pouvoir législatif n'a qu'unpouvoir limité.

Celui-ci est « détenu » par les États généraux qui sont composés de deux chambres : la première est nommée par le Roi tandis que la deuxième estélue indirectement.

La plupart des lois sont proposées par le Roi et les chambres ne peuvent pas les amender.Guillaume Ier compte beaucoup sur sa politique économique pour réaliser l'union de son pays.

Cette politique est très volontaire et se base notamment sur :* l'ouverture des barrières douanières pour faciliter l'import et l'export* l'amélioration des routes, voies de communications, creusement des canaux* la modernisation des ports principaux* la création en 1822 de la Société générales des Pays-BasIl fera venir des industriels pour relancer l'industrie.

Ainsi, John Cockerill va venir installer son industrie dans nos régions attiré notamment par les conditionsavantageuses des prêts par la Société générale et le soutien du souverain.Cette politique va tellement profiter au sud qu'un déséquilibre va se créer.

Le sud voudra de plus en plus de pouvoir mais la redistribution ne se fera pas.

En outre,une grande partie de la population ne profite pas de la croissance économique, surtout les ouvriers, ce qui aboutit à un mécontentement latent.La politique linguistique est un échec complet.

Le souverain veut étendre le néerlandais mais les élites du sud sont francophones et ne l'acceptent pas.

De plus, lespopulations flamandes souhaitent garder leurs dialectes.

Les élites du sud vont alors influencer le clergé.

En effet, celui-ci croit que le néerlandais impose leprotestantisme.

Or l'Église catholique supporte très mal le pouvoir du souverain : elle est défavorable à la liberté de conscience et de culte imposée par la loifondamentale.

En outre, Guillaume Ier affirme la suprématie du pouvoir civil et veut donc contrôler l'activité de l'Église.Le mécontentement trouve dans les universités un vivier important de partisan.

En effet, si Guillaume Ier crée des universités à Gand et Liège, il ne s'attend pas à ceque les revendications y soient si importantes.

Charles Rogier fait partie de ces intellectuels, avec Joseph Lebeau et Paul Devaux, qui expriment la contestation desuniversitaires.

En effet, les juristes étudient les textes de lois des Pays-Bas, de la France et d'autres pays et souligne l'absence de pouvoir politique des Belges.Cette contestation passera par l'écrit.

Entre 1825 et 1830, il y a une explosion des journaux et les journalistes commencent à critiquer le pouvoir.

Certains d'entre euxsont jugés, bannis et expulsés ce qui ne fait qu'attiser l'opposition.Guillaume Ier n'a pas compris ce pouvoir de la presse.

En outre, il ne fait pas attention au favoritisme qu'il manifeste aux Hollandais.

Lors de la grande répressionéconomique en 1829-1830 la misère s'installe dans nos régions.

Les salaires diminuent, la famine s'installe, et erreur stratégique on taxe le pain.

L'ambiance au seinde la population est favorable à la révolte.La révolution belgeLes causes de la révolutionL'opposition de l'Église et des libérauxDans un premier temps, la politique anticléricale plaît aux libéraux mais petit à petit leur attitude change car ils supportent mal les abus de pouvoir du souverain.Ceci favorise une sorte d'union entre les catholiques et les libéraux à la fin des années 1820.Ils vont former l'Union pour le Redressement des Griefs en 1828.

Sa devise était « L'Union fait la force », celle-ci deviendra la devise de la Belgique indépendante.Ensemble ils vont revendiquer :* les grandes libertés fondamentales,* la liberté d'enseignement (revendication catholique),* le principe de responsabilité ministérielle et la division des pouvoirs,* l'élection directe des parlementaires. Sur le plan internationalLa révolution française de juillet 1830, appelée les Trois Glorieuses, est le point de départ de mouvements révolutionnaires dans toute l'Europe.Ces mouvements ont 3 caractéristiques communes : ils sont nationaux, libéraux et sociaux.

La proximité et le retentissement de la révolution de France influencentfortement le cours des événements en Belgique. Le mécontentement socialPlusieurs groupes expriment leur mécontentement : les ouvriers, les classes moyennes et la noblesse terrienne.Les événementsGuillaume Ier va faire quelques concessions aux populations du sud mais il est déjà trop tard.

Cette politique encourage au contraire les opposants à demander denouvelles réformes.Des mouvements insurrectionnels très importants naissent à partir du 25 juillet 1830 suite à la représentation de La Muette de Portici au Théâtre royal de laMonnaie.

A la sortie du spectacle des manifestations ont lieu partout dans la ville.. »

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