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Histoire de la France pendant la Seconde guerre mondiale

Publié le 05/09/2012

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histoire

Jean Moulin servait principalement de liaison entre la résistance intérieure et la France Libre. Il réussit à coordonner les opérations de plusieurs groupes de la résistance, partis politiques, syndicats en les regroupant au Conseil national de la Résistance (C.N.R.). 

Il fut trahi et arrêté le 9 juin 1943 à Caluire par la Gestapo. Lorsque celle-ci le tortura et l'interrogea, Moulin ne révéla rien de ce qu'il savait - il connaissait presque tous les rouages de la résistance française... Il mourut dans un camp de concentration allemand où il avait été déporté. La Résistance française comportait plusieurs mouvements et réseaux. Les premiers sensibilisaient et organisaient la population tandis que les seconds s'occupaient plutôt du travail « militaire « (sabotage, évasion, collecte de renseignement, etc.) Voici une liste des principaux groupes de la résistance : 

Armée secrète (A.S.) ; 

Ceux de la Résistance (C.D.L.R.) ; 

Combat (mouvement) ; 

Francs-Tireurs et Partisans (F.T.P.) ; 

Front national (communistes) ; 

Libération-Nord ; 

Libération-Sud ; 

Organisation de résistance de l'armée (O.R.A.).

Le tableau des Groupes de la Résistance montre les divers groupes de la Résistance Française et les liens entre ceux-ci. La structure évolua pendant la guerre et certains groupes furent démantelés ou modifiés... Les divisions et liaisons entre groupes étaient complexes et plutôt floues pour certains : « [...] l'organigramme était suffisamment complexe pour permettre à chacun de faire ce qui lui plaisait. Mais il avait néanmoins le mérite d'exister, aussi quand tout le monde était de bonne volonté, on pouvait faire avancer les choses. « 

histoire

« guerre, le gouvernement vichyste adopta plusieurs mesures de guerre dont le rationnement.

Comme dans beaucoup de pays, celui-ci fonctionnait sur la based'échanges de marchandises contre des coupons.

Les coupons donnaient droit à de la nourriture, du tissu et du tabac.

Les citoyens étaient divisés en plusieurscatégories, selon leur âge, pour déterminer leur ration de chaque denrée.

Cela avait pour but une répartition des produits entre tous en temps de guerre.

Un marchéparallèle secret, le marché noir, s'installa rapidement dans la plupart des pays en guerre.

Le marché noir était bien évidemment illégal et beaucoup de personnes firentfortune durant la guerre en s'échangeant des biens par le biais de celui-ci.

C'était souvent les agriculteurs, ceux qui avaient le plus de nourriture, qui étaientresponsables du marché noir.Vers la fin de la guerre, il y eut régulièrement des pénuries de plusieurs denrées alimentaires.

Il n'était pas rare de voir des dizaines de ménagères faire la queuedevant un commerce.

C'était parfois les commerçants eux-mêmes qui gardaient une partie des produits dans leur arrière-boutique et qui les vendaient à prix d'orlorsque la demande était grande afin d'encaisser d'énormes bénéfices.Les collaborateurs françaisPour nombre de français, la collaboration avec les Allemands était la meilleure chose à faire pour les habitants d'un pays vaincu.

Ainsi, beaucoup de Françaisdénonçaient les délits de leurs concitoyens aux occupants allemands comme la Gestapo, les S.S., la Milice (française) ou les policiers français.

D'autres dénonçaient -ou recherchaient - les juifs cachés par les Français.

Le gouvernement vichyste encourageait et récompensait la délation comme le devoir de l'honnête citoyen.

Laplupart des collaborateurs étaient connus et les Français se méfiaient sans cesse de leurs voisins qui souvent n'hésitaient pas à recourir à la délation pour recevoir unpeu d'argent.

Les Françaises qui couchaient, se mariaient ou flirtaient avec des Allemands étaient aussi perçues comme des collaboratrices.

Elles recevaient dessobriquets peu flatteurs mais très évocateurs.Cependant, beaucoup de gens étaient contre ce genre de pratique.

Les collaborateurs étaient très mal vus par les Français.

Ils étaient perçus comme des traîtres à leurnation.

En 1944, lors de la Libération, les collaborateurs furent souvent tués d'une balle dans la tête, sans autre forme de procès.

On estime que près de 11 000 de cescollaborateurs furent exécutés sommairement.

Les collaboratrices françaises étaient souvent tondues ou humiliées en public.

Pendant l'occupation allemande, legouvernement français n'avait pas vraiment d'autre choix que la collaboration avec l'Allemagne nazie.

Le gouvernement vichyste a pris certaines décisions plutôt parobligation que par choix.

Cependant, certains éléments de Vichy - dont le ministre Pierre Laval - ont fait preuve d'un peu trop de zèle quant à l'application desmesures antisémites.

D'autres pays occupés comme le Danemark, par exemple, furent beaucoup plus laxistes dans l'application de la politique d'occupationallemande.

Par exemple, ces pays ne faisaient pas de déportations massives de juifs.

La France est donc en partie responsable de la mort des juifs qu'elle a expédiésvers les camps de la mort : « [...] les prisons et les camps vichyssois sont les pourvoyeurs des camps nazis : d'ailleurs, la police française participe à l'arrestation dessuspects et procède à de grandes rafles de juifs.

» La résistance en France pendant l'occupation allemande La résistance extérieureEn juin 1940, le général français Charles de Gaulle, réfugié en Grande-Bretagne, lança un appel à la résistance depuis les ondes de la British BroadcastingCorporation (B.B.C.).

Ce fut la création de la France Libre et le début des Forces Françaises Libres (F.F.L.), toutes deux dirigées par le général de Gaulle.

Forméesd'environ 7 000 hommes basés en Grande-Bretagne, les F.F.L.

comptait plus de 70 000 hommes l'année suivante.

Les F.F.L.

furent particulièrement utiles lors dudébarquement de Normandie puisqu'elles assistèrent les troupes régulières.

Beaucoup de résistants ou d'hommes du maquis se joignirent aussi aux F.F.L.

vers la finde la guerre.

Le Special Operation Executive (S.O.E.) était un service « secret » britannique créé en 1940 par Winston Churchill.

Dirigé par Hugh Dalton, ministre del'Économie de guerre, ce service s'occupait de la guerre subversive en Europe.

Ses principaux objectifs étaient la collecte de renseignements sur l'ennemi, le sabotagedes installations ennemies, et l'entraînement de forces clandestines (résistance).

D'ailleurs, selon Churchill, le S.O.E.

avait pour mission de « mettre l'Europe à feu et àsang ».

Dans les faits, le S.O.E.

s'occupait essentiellement d'organiser les groupes de la Résistance et de gérer les réseaux de renseignements.

Ce service organisaitaussi des parachutages d'armes, de matériel et d'agents alliés, ainsi que des sabotages (voies ferrées, usines allemandes, etc.).La résistance intérieureLes débuts de la résistance intérieure en France furent plutôt désorganisés.

Il faut comprendre que la France était divisée entre la collaboration avec les Allemands oula résistance...

Il était donc risqué d'aborder ce sujet et très fastidieux de créer un réseau fiable en zone occupée.

Beaucoup de petits groupes se développèrent et, à lalongue, se rassemblèrent pour créer de vastes réseaux : Libération Nord et Sud, Combat, Franc-tireur, etc.

Jean Moulin fut sans conteste un des grands chefs de laRésistance.

« Chef de mission d'un courage et d'un esprit de sacrifice exemplaires, a, en personne, établi la liaison entre les Forces Françaises Combattantes et lesMouvements de la Résistance en France, en déployant, pour y arriver, une ardeur exceptionnelle.

»1 Préfet de Chartres en 1941, il fut démis de ses fonctions parVichy à cause de ses convictions.

Il commença alors à nouer des contacts en zone libre entre les divers réseaux de la résistance.

Il eut alors l'idée d'unir les différentsmouvements de la résistance afin de rendre plus efficace la Résistance française.En 1941, le général de Gaulle lui donna la mission de coordonner les mouvements de la résistance en zone libre.

En un an et demi, Jean Moulin réussit à unifier troisgrands mouvements de la Résistance : Combat, Libération Sud et Franc-Tireur en un seul « Mouvements unis de la Résistance (M.U.R.) », tout cela en changeant enpermanence de lieux et d'identités.Jean Moulin servait principalement de liaison entre la résistance intérieure et la France Libre.

Il réussit à coordonner les opérations de plusieurs groupes de larésistance, partis politiques, syndicats en les regroupant au Conseil national de la Résistance (C.N.R.).Il fut trahi et arrêté le 9 juin 1943 à Caluire par la Gestapo.

Lorsque celle-ci le tortura et l'interrogea, Moulin ne révéla rien de ce qu'il savait - il connaissait presquetous les rouages de la résistance française...

Il mourut dans un camp de concentration allemand où il avait été déporté.

La Résistance française comportait plusieursmouvements et réseaux.

Les premiers sensibilisaient et organisaient la population tandis que les seconds s'occupaient plutôt du travail « militaire » (sabotage, évasion,collecte de renseignement, etc.) Voici une liste des principaux groupes de la résistance :Armée secrète (A.S.) ;Ceux de la Résistance (C.D.L.R.) ;Combat (mouvement) ;Francs-Tireurs et Partisans (F.T.P.) ;Front national (communistes) ;Libération-Nord ;Libération-Sud ;Organisation de résistance de l'armée (O.R.A.).Le tableau des Groupes de la Résistance montre les divers groupes de la Résistance Française et les liens entre ceux-ci.

La structure évolua pendant la guerre etcertains groupes furent démantelés ou modifiés...

Les divisions et liaisons entre groupes étaient complexes et plutôt floues pour certains : « [...] l'organigramme étaitsuffisamment complexe pour permettre à chacun de faire ce qui lui plaisait.

Mais il avait néanmoins le mérite d'exister, aussi quand tout le monde était de bonnevolonté, on pouvait faire avancer les choses.

» Lorsque l'Allemagne envahit la France, beaucoup de Français manifestèrent leur résistance à l'occupation de façonpassive.

Que ce soit en boycottant les commerces allemands, en déchirant les affiches allemandes ou en faisant mine de ne pas comprendre l'allemand, les Françaisusaient de tous les moyens possibles pour manifester leur patriotisme.

Les auteurs de ces actes étaient quelquefois punis mais cela irritait les Allemands et leur faisaitsentir qu'on les acceptait très mal.

Néanmoins, ces petits actes patriotiques permirent aux Français de garder leur dignité dans un pays occupé par l'ennemi.

PlusieursFrançais occupant des fonctions publiques (policiers, postiers, téléphonistes, fonctionnaires, etc.) collaboraient discrètement avec la Résistance en leur fournissantdes informations ou en les aidant secrètement.

Les réseaux clandestins de la Résistance n'étant pas invincibles, ils arrivaient que les Allemands capturent un ouplusieurs agents et découvrent une partie du réseau.

Pour empêcher les « dégâts » que cela pouvait causer, les groupes de la Résistance pratiquaient le cloisonnementde l'information.

Cette technique ne permettait à chaque membre de ne connaître qu'un seul autre membre.

Et plus on montait les échelons de la hiérarchie, plus onsavait de choses et plus on connaissait de membres.Les Allemands réussirent certaines belles prises en capturant parfois des réseaux entiers.

Ils arrivaient que les résistants soient arrêtés puis relâchés.

Ils devenaientensuite des agents doubles en informant les Allemands des actions de la Résistance.

Cela était particulièrement utile dans le cas des opérateurs radios quicommuniquaient avec l'Angleterre.

Les Allemands pouvaient ainsi connaître beaucoup de renseignements sur les autres réseaux ou tromper l'ennemi en envoyantdélibérément de fausses informations par l'intermédiaire des agents doubles.Le réseau Prosper, un des plus importants réseaux du S.O.E.

fut démasqué en juin 1943.

Les Allemands le retournèrent en utilisant le Funkspiel (littéralement « jeu deradio ») avec lequel ils pouvaient utiliser les opérateurs radios à leur avantage.

Cela mena à l'arrestation de plus d'un millier de résistants dont 35 agents alliés.

On sait. »

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