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Histoire des institutions éducatives

Publié le 10/02/2022

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histoire

« 1 Histoire des institutions éducatives L’emploi du mot « école » qualifie des réalités différentes selon que l’on évoque la société gréco-latine ou médiévale, la réforme catholique, le XIX e siècle ou notre société.

Ainsi, cette institution éducative a une histoire.

L’École n’est pas tombée du ciel ! É.

Durkheim écrit dans Éducation et sociologie (1934) : « Lorsqu’on étudie historiquement la manière dont se sont formés et développés les systèmes d’éducation, on s’aperçoit qu’ils dépendent de la religion, de l’organisation politique, du degré de développement des sciences, de l’état de l’industrie, etc.

Si on les détache de toutes ces causes historiques, ils deviennent incompréhensibles ». Deux époques sont déterminantes : la naissance des écoles chrétiennes pour garçons pauvres au XVIIe siècle et, au XIXe siècle, le processus de laïcisation de l’enseignement. 1. La « rupture » du XVIIe siècle : les « écoles chrétiennes » pour garçons pauvres Nous assistons à des évolutions décisives : la figure du « maître d’école », la pédagogie mise en œuvre dans des « classes » (regroupement d’élèves qui n’existe alors que dans les collèges), la conception d’une relation éducative, c’est-à-dire des incidences d’un type de présence au jeune, d’un type de regard sur le jeune sur la transmission des savoirs et des savoirs être et surtout sur leur réception, un nouveau contenu et un nouveau cadre de réception : ce sont des disciplines et une discipline nouvelles. 1. L’héritage médiéval L’effondrement de l’Empire romain d’Occident en 476 ap.

J-C.

entraîne la quasi-disparition du réseau scolaire.

Du Ve siècle jusqu’à Charlemagne au IXe siècle, l’Église est la seule puissance capable d’entretenir des vestiges de scolarisation.

Les écoles monastiques, épiscopales (cathédrales) ou paroissiales sont orientées vers la formation des clercs, tout en accueillant des enfants qui ne se destinent pas à l’état ecclésiastique.

Quand, à partir du XI e siècle, la France connaît une croissance économique et démographique, les cathédrales et les églises paroissiales multiplient les « petites écoles » particulièrement dans les villes. 2. Le contexte de la réforme catholique 2.1.1.

La confessionnalisation de l’Europe Au Moyen-âge la foi du charbonnier suffisait, mais avec la réforme protestante, on assiste à un mouvement de confessionnalisation.

Chacun doit savoir qui il est, catholique ou protestant, ce qui suppose une meilleure connaissance des « vérités nécessaires au salut » et du comportement moral.

Les deux camps s’emploient à une catéchisation massive des fidèles.

Avec l’imprimerie, lecture et écriture sont plus qu’auparavant des enjeux de pouvoir et de contre-pouvoir.

Le livre est la première arme des protestants, qui impriment des catéchismes, multiplient les écoles et financent des collèges à l’écart des universités liées au catholicisme. 2.1.2.

Le peuple à l’abandon : la mobilisation des élites catholiques Chez les catholiques, répond la contre-réforme, appelée réforme catholique.

Elle est portée. »

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