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Histoire: LA MARINE

Publié le 29/01/2019

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La navigation à la vapeur rend les voyages océaniques beaucoup plus sûrs, plus réguliers. Son impact économique est énorme: désormais, on peut transporter à moindres frais de grandes quantités de marchandises lourdes (charbon, minerai) d’un continent à l’autre. Maîtresse des mers, métropole d’un immense empire colonial et première puissance industrielle mondiale, la Grande-Bretagne est la principale bénéficiaire de cette révolution technique et économique.

 

Dans le domaine militaire, la révolution industrielle provoque la fin de l’hégémonie des grands vaisseaux de ligne en bois et à voiles. Les premiers navires cuirassés apparaissent dans les années 1850. Leur blindage répond à la nécessité

Représentation à d’un sous-marin A en 1855. Outils de la dissuasion, les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins sont des concentrés de technologies et... indétectables.

 

La marine française en possède quatre.

 

En situation opérationnelle, le porte-avions Foch, relayé en 2004 par le Charles de Gaulle, dispose de 12 Rafale et de 2 Hawkeye.

 

réalité est illustrée par l’hégémonie mondiale des deux grandes nations anglosaxonnes à forte tradition maritime : la Grande-Bretagne jusqu’en 1939, les États-Unis à partir de 1941 et durant les années de guerre froide.

 

La Première Guerre mondiale (1914-1918) provoque d’effroyables carnages humains sur les champs de bataille terrestres, mais son issue se joue aussi en partie sur les mers. Les attaques répétées des sous-marins allemands (U-Boote) contre les navires marchands alliés ne parviennent cependant pas à briser la suprématie maritime des Britanniques et des Américains ou à empêcher l’envoi de renforts matériels et humains en Europe à partir des États-Unis.

 

Lors du second conflit mondial (1939-1945), ni l’Allemagne, avec ses sous-marins, ni le Japon, malgré son importante marine, ne réussissent à venir à bout des Anglo-Saxons sur les mers. Malgré la destruction de la flotte américaine du Pacifique par l’aéronavale japonaise (Pearl Harbor, décembre 1941), les États-Unis parviennent à reconstituer une force bien plus importante en moins d’un an. En outre, la guerre du Pacifique révèle l’efficacité décisive d’un nouveau type de bâtiments, le porte-avions, capable de projeter à des centaines de kilomètres à la ronde des escadrilles aériennes redoutables pour la flotte adverse. Durant le conflit, la marine américaine

histoire

« La marine (490-479 av.

J.-C.) qui les opposent aux Perses.

En 480 av.

J.-C., la marine militaire athénienne, composée de 300 trières (galères à trois rangs de rameurs) écrase la flotte perse de Xerxès à Sala­ mine.

Longues d'une quarantaine de mètres, effi­ lées, munies de deux voiles carrées et manœu­ vrées par 200 rameurs, les trières athéniennes prennent facilement l'avantage sur les lourds navires de Xerxès.

Grâce à cette victoire navale, la menace perse sur la liberté des cités grecques est définitivement écartée.

Les VI' et V' siècles av.

J.-C.

sont marqués par les luttes féroces qui opposent Grecs, Étrusques et Carthaginois pour la maîtrise de la Méditerranée occidentale.

La première guerre punique (264-241 av.

J.-C.) met aux prises la grande puissance maritime de Carthage, héritière des Phéniciens, et Rome, dont la force a reposé jusque-là sur ses armées ter­ restres, les légions.

Les Romains lancent leur pre­ mière flotte de guerre grâce à l'aide technique de leurs alliés grecs d'Italie du Sud.

D'abord malme­ née par les Carthaginois, excellents marins, la flotte rorryaine remporte une grande victoire aux îles Egates, près des côtes siciliennes, en 241 av.

J.-C.

Au cours du conflit, les Romains ont su compenser leur faible expérience du combat naval par l'invention du corbeau, une passerelle à grappins qui s'abat sur le pont du navire ennemi et s'y accroche, permettant aux troupes embar­ quées d'envahir le vaisseau adverse et d'y combattre comme sur terre.

Avec la destruction de Carthage par les légions de Scipion Émilien (146 av.

J.-C.) et la décacjence des royaumes hellénis­ tiques de Syrie et d'Egypte, Rome devient la seule grande puissance navale de Méditerranée.

La Méditerranée romaine c .g La bataille navale d'Actium (31 av.

J.-C.) est rem- � portée par la flotte d'Octavien sur celle d'Antoine � et de Cléopâtre, dernière souveraine hellénis-� tique d'Orient.

Cette victoire fait de la Méditerra- � née un «lac romain" pour cinq siècles.

Les pro­ vinces de l'Empire des césars s'ordonnent autour de la mer intérieure, poumon économique du gigantesque État.

Deux types principaux de vaisseaux naviguent dans la Méditerranée romaine.

Les lourds bateaux marchands à voiles, d'abord, dont cer­ tains dépassent les 50 rn de longueur, convoient marchandises et passagers d'un port à l'autre.

Ce genre de navire est un rouage essentiel du service de l'Annone, l'administration chargée de ravi­ tailler en blé l'énorme métropole romaine et son ! Expédition Viking • (Christopher Wood Gallery, Londres).

Les peuples scandinaves se donnaient eux -mêmes le nom de Vikings, ce qui signifie «guerriers de la mer».

Du tlf au xl' siècles, ils ont semé la terreur dans toute l'Europe occidentale.

......

Bateau de commerce romain (colonne Trajan, Rome).

La conquête politique et économique du bassin méditerranéen (•mare nostrum»J par la puissance romaine fut très rapide -du 111' au r siècle av.

J.-C.

- alors qu'il lui avait fallu près de cinq siècles pour conquérir toute l'Italie.

million d'habitants.

Les galères militaires des flottes impériales d'Aquilée, de Ravenne, d'Alexandrie, elles, effectuent des patrouilles pour protéger la marine marchande des pirates, fléau endémique en Méditerranée.

La marine au Moyen Âge La chute de l'Empire romain d'Occident, en 476, entraîne la disparition de toute grande marine en Méditerranée.

Le déclin de la vie urbaine et des échange s commercia ux dans les nouveaux royaumes barbares rend les flottes inutiles.

En Méditerranée orientale, l'Empire romain d'Orient, ou byzantin, conserve une force navale fondée sur de grosses galères, les dromons.

Grâce à cette flotte, Byzance sauvegarde son commerce maritime face a_ux musulmans.

Ceux-ci ont cependant arra­ ché l'Egypte et la Syrie au milieu du VII' siècle.

En Occident, les Vikings utilisent de robustes bateaux à voile, les knarr; pour le transport des marchandises.

Mais c'est à bord des drakkars, longs navires maniables et rapides, qu'ils dévastent les côtes de l'Empire franc à partir du IX' siècle.

Leurs incursions meurtrières obligent les rois carolingiens à organiser une défense côtière dotée de quelques petits bateaux.

Mais c'est après l'an mille que la navigation maritime renaît véritablement en Occident, avec l'essor des villes marchandes italiennes et les croisades .

Profitant de l'affaiblissement de Byzance, en butte aux attaques des Turcs seldjoukides aux XI' et XII' siècles, des cités italiennes comme Pise, Gênes et Venise se lancent dans le commerce maritime avec l'Orient, en particulier celui des épices.

Après la prise de Byzance par les croisés, en 1204, les marchands italiens deviennent les maîtres du commerce méditerranéen.

Leurs naves sont des navires ventrus à deux mâts, dotés de châteaux avant et arrière élevés.

Ils évolueront aux XIV' et XV' siècles pour donner les caraques, vaisseaux plus lourds qui sont à l'origine des voi­ liers européens classiques des siècles suivants.. »

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