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Histoire LA PREHISTOIRE

Publié le 09/02/2019

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Cultes et croyances

Au paléolithique supérieur apparaissent les premières tombes, preuve d’une préoccupation grandissante face à la mort. Les corps ont été retrouvés dans une position repliée et plus tard accompagnés d’objets et de parures. On pense que les vivants voulaient donner aux morts la possibilité de reprendre leurs activités dès leur retour sur terre. De même, certains ossements étaient recouverts d’un enduit rouge. Or, pour les 

 

hommes préhistoriques, cette couleur symbolisait la vie. Il est possible qu’un autre culte ait existé, fondé quant à lui sur la fécondité. En effet, on a exhumé de nombreuses statuettes féminines aux formes généreuses qui pourraient être liées à une religion.

 

Entre 10000 et 3000 av. J.-C., le climat de la Terre se réchauffe, les glaciers fondent et le niveau des océans monte. Les rivages actuels se sont fixés à cette période. Apparaît alors en Orient les prémices d’une économie de production. L’homme apprend à cultiver des plantes et à domestiquer des animaux comme le chien, le mouton ou la chèvre. Ce mode de vie permet aux hommes de se sédentariser et de s’organiser en villages dès le VIe millénaire av J.-C. De nouvelles techniques sont utilisées: vannerie, tissage, céramique. Enfin, la protohistoire, période intermédiaire entre la préhistoire et l’histoire que l’on fait débuter avec l’invention de l’écriture, est marquée par l’utilisation des métaux: tout d’abord le cuivre puis le bronze et enfin le fer.

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« La préhistoire taillée.

Or, ces inventions n'ont pas eu lieu de façon simultanée.

Ainsi, certaines ethnies d'Océa­ nie n'utilisent les métaux que depuis le début du xx• siècle.

C'est pourquoi le système de datation utilisé dans l'étude de la préhistoire ne s'applique qu'à l'Europe occidentale.

D'après les connaissances actuelles, la forma­ tion de la Terre remonte à quatre ou cinq mil­ liards d'années.

Son histoire est divisée en quatre ères: primaire, secondaire, tertiaire et quater­ naire; chacune de ces ères étant à son tour sub­ divisée en différentes périodes.

Les premières formes de vie seraient apparues il y a 500 millions d'années.

Nous nous trouvons actuellement à l'ère quaternaire qui a débuté il y a quelque quatre millions d'années et fut mar­ quée par l'apparition de l'homme.

Il est commu­ nément admis que l'Afrique est le berceau de l'humanité.

Cependant, de plus en plus de scien­ tifiques s'accordent à penser que l'évolution s'est déroulée dans divers points du globe et à des ryt hmes différents.

Hommes et hominidés D'un point de vue anthropologique, il est inexact de parler d'homme.

En fait, ce que nous appe­ lons aujourd'hui communément homme n'est qu'une espèce parmi d'autres.

L'homme est un mammifère appartenant à la famille des Primates qui englobe les singes, les hommes fossiles et l'homme actuel.

La famille des Hommes appar­ tient au sous-ordre des Hominidés également appelés hominiens.

Ceux-ci sont à leur tour sub­ divisés en deux genres distincts: tout d'abord, le genre australopithèque qu'il soit robustus ou afn� canus puis, plus tard, le genre Homo avec l'Homo ' Reconstitution d'une hutte en os de mammouth, dont les restes ont été retrouvés en Sibérie.

Même pour les habitations, le mammouth était un animal essentiel à la survie des premiers hommes.

! Différents A harpons datant du magdalénien.

La variété et la finesse des sculptures sont étonnantes.

Les Esquimaux utilisent encore aujourd'hui cet outillage qui a donc fait ses preuves.

habilis, l'Homo erectus et l'Homo sapiens.

Notre premier ancêtre très lointain, le ramapithecus, aurait vécu de 14 millions à moins 6 millions d'années avant J.-C.

Toutefois, il était beaucoup plus proche du singe que de l'homme.

Mais il est erroné de prétendre que ce dernier descend du singe.

Les scientifiques se sont en effet aperçus que l'évolution a suivi deux voies différentes: d'un côté, les grands singes, comme les gorilles et les chimpan zés, et, de l'aut re, l'homme.

Cette branche s'est en fait développée plus rapidement que celle des singes.

Cependant, il est possible que certaines espèces se soient épanouies à une époque pour disparaître ensuite et ce, sans que nous en ayons encore trouvé de traces.

Peut-€tre n'en découvrirons nous d'ailleurs jamais.

Il est donc impossible de reconstituer entièrement et avec certitude l'ensemble de la chaîne évolutive qui a abouti à l'apparition de l'Homo sapiens sapiens.

Les bipèdes À une époque située entre 10 et 5 millions d'an­ nées avant J.·C a eu lieu l'une des transformations décisives de l'histoire de l'humanité.

Nos ancêtres ont commencé à quitter les arbres, dans lesquels ils vivaient, pour le sol, milieu où ils ont adopté la posture verticale, devenant des bipèdes.

Cette mutation donne naissance à l'australopi­ thèque, il y a 4 millions d'années.

Le premier représentant de l'espèce, Afarensis, ne mesure qu'un mètre et son cerveau ne fait que 450 cm3• La célèbre Lucy, découverte en 1974 en Afrique orientale par Yves Coppens, est une Afarensis.

Viennent ensuite les autralopithèques Robustus et Africanus, plus grands et au cerveau un peu plus développé ..

Ils fabriquaient déjà des outils rudimentaires.

Un million d'années plus tard, le pithécantrope fit son apparition.

Ses premiers restes ont été découverts en 1891 par le Néerlandais Eugène Dubois à Java (Indonésie).

Dans un premier temps, il fut appelé homme de Java mais aussi pithécantrope, ce qui signifie «singe-homme>> .

On pensait en effet qu'il était le chaînon man­ quant entre le singe et l'homme.

En fait, on s'aperçut plus tard qu'il appartenait déjà complè-. »

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