Devoir de Philosophie

Histoire LA RÉVOLUTION RUSSE

Publié le 09/02/2019

Extrait du document

histoire
Une famille de paysans russes lors de la grande famine de 1921.
 
L'Armée rouge «des ouvriers et des paysans» fut constituée en janvier 1918.
 
Placée sous l'autorité de Trotski, elle devint rapidement, après avoir été une simple armée de volontaires, une armée de conscrits, forte de 5,5 millions d’hommes en 1921.
armées blanches. En 1920, ce sont les Bolonais qui déclenchent une offensive foudroyante.
 
Toutes ces difficultés poussent le nouveau régime à prendre un ensemble de mesures de rigueur, baptisées le «communisme de guerre».
 
Le «communisme de guerre»
 
L’aspect le plus visible de la nouvelle politique consiste dans la répression politique. Pour lutter contre les divers opposants, les bolcheviks créent fin 1917 une police politique, la Tcheka. La liberté de la presse est supprimée, les adversaires du régime sont emprisonnés, le tsar et sa famille sont massacrés en juillet 1918.
 
Cette terreur politique s’accompagne d’une terreur économique. Pour combattre la famine, Lénine organise des «comités de paysans pauvres», soutenus par des brigades d’ouvriers armés, chargés de la réquisition du blé et du partage des terres des paysans riches : les koulaks. Dans le domaine industriel, des décrets de nationalisation frappent les grosses entreprises dès 1918. L’accent est mis sur la nécessité d’accroître les rendements : les conditions de travail en usine deviennent encore plus draconiennes.
À cela s’ajoute la lutte menée contre les armées étrangères et contre les Blancs qui est confiée à l’Armée rouge créée par Trotski en janvier 1918. En imposant une sévère discipline à celle-ci, Trotski écrase les généraux tsaristes. Dès 1919, les Alliés évacuent la Russie et les armées blanches sont matées l’année suivante.
 
Un lourd tribut à payer
 
À la fin de 1920, la guerre civile est terminée et la révolution, sauve, mais au prix de lourds sacrifices. Une famine terrible sévit dans tout le pays en 1921 et 1922. Exsangue, la Russie est amputée de nombreux territoires et isolée sur le plan international. Le malaise social demeure intense. Une nouvelle crise politique menace le régime. C’est alors que Lénine, à contrecœur, instaure une pause dans les réformes et fait adopter par le Congrès du parti une « nouvelle politique économique» (NEP), fondée sur le libre-échange et la vente privée. C’est un repli stratégique sur la voie
 
▼ Soldats et ouvriers montent
 
la garde devant l’institut Smolny, siège du soviet de Petrograd en 1917.
 
de la construction du socialisme, mais en même temps l’unique moyen pour la Russie de sortir de la crise économique.
 
Fin 1922, Lénine est gravement malade. Parmi les prétendants au pouvoir, Joseph Staline s’impose après avoir négocié le traité d’unification de la Russie et des autres Républiques bolcheviks, anciens territoires de l’Empire tsariste recouvrés durant la guerre civile. Fin 1923, la nouvelle fédération est baptisée «Union des républiques socialistes soviétiques» (URSS). Trois semaines plus tard, le 21 janvier 1924, Lénine meurt.


histoire

« La révolution russe .l Prisonniers russes sur le front a polonais en 1915.

Des millions de soldats russes furent capturés ou tués pendant la Première Guerre mondiale.

• Engage-toi!» : une affiche de recrutement .....

de l'Armée rouge datant de 1920.

Le manque de denrées alimentaires entraîne une hausse des prix galopa nte.

En 1917, le nombre des grèves augmente rapidement; en 1917, celles-ci se politisent de plus en plus.

La révolution de février 1917 et l'abdication du tsar sont les conséquences directes de cette situa­ tion.

Du 23 au 27 février (d'après le calendrier russe- du 8 au 12 mars selon le calendrier grégo­ rien) se produisent dans la capitale, Petrograd, des troubles spontanés provoqués par la faim et la misère.

Rapidement, les ouvriers se mettent en grève.

Les soldats, qui ont reçu l'ordre de tirer, refusent de marcher contre les travailleurs ou les nouvelles autorités constituées, et se mutinent.

Le 2 mars, pour tenter de sauver la dynastie, Nicolas II abdique en faveur de son frère, le grand-duc Michel qui, dès le lendemain, renonce au trône mettant fin aux trois siècles de souverai­ neté des Romanov.

Les soviets au pouvoir Deux organes de pouvoir se forment simultané­ ment.

L'un, issu de la Douma (parlement créé en 1905) et qui prend le nom de gouvernement pro­ visoire, est composé essentiellement de bourgeois et de nobles libéraux (excepté un leader socialis­ te, Aleksandr Kerenski); l'autre, né du mouve­ ment populaire, est constitué par les soviets.

Ce sont des conseils ou comités formés de délégués des ouvriers et des soldats, qui se réunissent dans les villes, les usines et les casernes.

Le soviet de Petrograd est de loin le plus important.

Tandis que le gouvernement provisoire est dominé par un courant modéré, libéral et réfor­ mateur, qui rêve d'un régime parlementaire à l'oc­ cidentale, le soviet de Petrograd réunit les partis révolutionnaires, partisans de mesures radicales : les sociaux-révolutionnaires, qui préconisent la suppression de la grande propriété et le partage des terres, et les deux partis sociaux-démocrates inspirés par les idées marxistes, les mencheviks et les bolcheviks, qui représentent le monde ouvrier.

Dans la pratique, le gouvernement a moins d'au­ torité que le soviet de Petrograd.

Les gouvernants n'ont pas la confiance du peuple de la capitale pour qui le soviet est le seul pouvoir légitime.

Dans ces conditions, le gouvernement provisoire connaît une rapide usure.

Il prend certes un cer­ tain nombre de mèsures libérales et sociales Oiberté d'opinion, de presse, égalité devant la loi, droits syndicaux, journée de 8 heures), mais refu­ se de satisfaire les exigences principales du peuple, comme le partage des terres et la conclu­ sion d'une paix immédiate.

Les tensions augmen­ tent entre le gouvernement et la population.

Las d'attendre, le peuple se tourne de plus en plus vers les bolcheviks qui, restés volontairement à l'écart du pouvoir, sont épargnés par le discrédit dont souffrent les partis gouvernementaux.

Lénine et les bolcheviks Contrairement aux mencheviks, favorables à une démocratie bourgeoise de transition, les bolche­ viks sont partisans d'une révolution socialiste radi­ cale et souhaitent l'instauration d'un État ouvrier.

Le parti est placé sous la direction de Vladimir llitch Oulianov, dit Lénine (1870-1924), parti qui va lui permettre de prendre le pouvo ir.

Quand éclate la révolution de février 1917, Lénine est encore exilé en Suisse.

Partisan de la «dictature du prolétariat», étape nécessaire vers le commu­ nisme, il retourne en Russie en avril 1917 et expo­ se aux bolcheviks les. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles