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Histoire VERCINGÉTORIX

Publié le 05/02/2019

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histoire

Vercingétorix commence par s’attacher la fidélité des Bituriges, implantés autour d’Avaricum (Bourges). Les tribus du sud de la Gaule attaquent la Narbonnaise, ce qui contraint César à revenir précipitamment d’Italie et à contre-attaquer en pays arverne. César cherche à contourner l’armée gauloise et s’attaque aux Bituriges. Il assiège Noviodunum (Neuvy-sur-Barangeon) mais fuit devant l’armée de Vercingétorix venue au secours de ses alliés. Vercingétorix décide alors de brûler les villages et les champs sur le chemin des Romains pour les priver de toute source de ravitaillement. Mais les habitants d’Avaricum s’opposent à ce que leur ville soit réduite en cendres. Vercingétorix se résout à défendre Avaricum. César entame le siège à la fin février 52. 11 est talonné par Vercingétorix. Les deux armées vont se trouver face à face mais sans engager le combat. Cette attitude sera reprochée à Vercingétorix que certains chefs de clan accusent de trahison et d’entente avec l’ennemi. Mais Vercingétorix parvient à se disculper et à les convaincre que sa tactique est la bonne. Alors que les Gaulois s’apprêtent à abandonner la ville, après un mois de siège, César parvient à la prendre et massacre la quasi-totalité des 40 000 habitants qu’elle renferme.

 

Gergovie

 

Mais César n’a pas le temps de profiter de l’avantage psychologique que lui confère sa victoire. Il est appelé à arbitrer un conflit qui oppose deux notables éduens. Vercingétorix en profite pour déplacer ses troupes vers Gergovie (située selon certaines hypothèses au sud de Clermont-Ferrand, selon d’autres au nord), dans l'intention d’y attirer César. En fixant les armées romaines au pied de la citadelle qu’il estime imprenable, Vercingétorix espère donner le temps à l’ensemble des tribus gauloises de venir le rejoindre. Il parvient à soudoyer le chef éduen Litaviccos, allié de César, qui rejoint les troupes arvernes avec ses 10000 hommes.

 

Après avoir en vain tenté de prendre une colline d’où il compte attaquer Gergovie, et privé de ses légions de renfort occupées à lutter au nord contre les Parisii, César est contraint de se replier. C’est la première grande victoire de Vercingétorix.

DATES CLÉS

Dans Lutèce, les Gaulois infligent de lourdes pertes aux troupes de renfort de Labiénus, qui parviennent pourtant à faire leur jonction avec l’armée de César.

 

Les Éduens, nouveaux alliés de la coalition gauloise, convoquent une assemblée qui se tient à Bibracte, leur capitale (près d’Autun). Vercingétorix est confirmé au commandement suprême de l’armée, qui comprend maintenant, à de rares exceptions, la totalité des peuples gaulois. Vercingétorix ordonne la poursuite de la politique de la terre brûlée qu’il a déjà préconisée devant Avaricum.

 

Alésia

Pendant ce temps, César lève de nouvelles troupes, notamment chez les Germains, qui lui seront d’une aide précieuse. Vercingétorix cherche alors à affaiblir l’armée de César avec sa cavalerie, mais il est repoussé par la cavalerie germaine. Des chefs gaulois sont faits prisonniers.

 

Devant cet échec, Vercingétorix décide d’empêcher César d’atteindre la Narbonnaise, ce qui lui permettrait de rejoindre Rome et d’y lever de nouvelles troupes. Il se dispose à affronter les Romains à Alésia.

 

Les historiens sont partagés sur l’emplacement d’Alésia. Certains la situent à Alise-Sainte-Reine sur s le mont Auxois, d’autres à Alaise dans le Doubs. § En juillet 52, César établit le siège devant Alésia. 

histoire

« Vercingétorix temps de chefs de clan.

Ils établissent des rela­ tions avec les autres tribus, lèvent des impôts, administrent la vie politique et judiciaire.

On peut les apparenter à ce que sont les citoyens libres à Rome.

Ils représentent avec les druides la véri­ table classe dominante de la société gauloise.

Celtillos, le père de Vercingétorix était le chef du clan le plus puissant de la tribu arverne.

L'enfance de Vercingétorix Vercingétorix est né aux alentours de 72 av.

J.-C.

Le nom de Vercingétorix signifie «le Grand Roi des guerriers>>.

Il s'agit peut-€tre d'un surnom attri­ bué à l'époque de ses premiers faits d'armes.

Il est possible que son nom ait auparavant été Celtillo­ gnatos (fils de Celtillos).

Vercingétorix est né en pays arverne.

Son père, CeltillÇ>s, s'illustra dans le conflit des Arvernes avec les Eduens qui eut lieu entre 70 et 65.

Vainqueur, Celtillos fit valoir ses pré­ tentions au gouvernement de l'ensemble des tri­ bus, ce qui provoqua sa déchéance et sa condam­ nation à mort.

Fils d'un chef puissant, Vercingéto­ rix reçoit une éducation très complète auprès des druides et des bardes.

Il a une connaissance pro­ fonde, par l'intermédiaire des épopées, de l'his­ toire de son peuple.

Il est aussi instruit dans tout ce qui concerne les pratiques du culte.

Baigné dans l'univers des légendes héroïques, Vercingétorix fait aussi son apprentissage de chef.

Il apprend l'éloquence, indispensable pour convaincre les guerriers.

Comme tous les Gaulois, il s'exerce au manie­ ment des armes, et comme tous les nobles, il apprend à monter à cheval, ainsi que les rudi­ ments de la tactique du combat.

Celle-ci à son époque est relativement simple, si on la compare .......

Objets usuels gaulois.

Essentiellement agriculteurs, les Gaulois étaient de remarquables cavaliers, leurs charges Imprévisibles déroutaient leurs adversaires.

L'art gaulois s'app arentait à l'art celte tout comme la société, divisée en trois classes.

Le mode .....

d'habillement des guerriers gaulois était destiné à Impressionner leurs adversaires.

Leurs longs cheveux et leurs nattes sont légendaires.

Les Romains appelaient d'ailleurs la Gaule libre, la Gaule •chevelue•.

' Monnaie à l'effigie de Vercingétorix.

Les chefs levaient des Impôts et l!dministraient la vie politique et judiciaire.

A vingt ans Vercingétorix était chef des Arvernes.

à celle des Romains.

Elle consiste à charger l'ennemi, avec une très grande mobilité qui déroute souvent les adversaires, comme lors de la campagne de Rome en 387.

Elle repose aussi sur une stratégie d'intimidation, renforcée par des cris et un mode d'habillement destiné à impressionner les adversaires.

L'armement des Gaulois comporte une longue épée, une lance, des arcs et des frondes.

À l'âge de dix-huit ans, l'éducation de Vercin­ gétorix est achevée.

L'entrée des Romains en Gaule Le contexte diplomatique de l'époC)ue est domi­ né par l'affrontement entre les Éduens et les Séquanes (à l'est de la Saône) soutenus par les i E � "' � Arvernes.

Les Éduens concluent une alliance avec les Romains, et cherchent à étendre leur influence sur la Gaule.

Les Arvernes font alors appel à la tribu germaine des Suèves, comman­ dée par un chef redoutable et tyrannique, Ario­ viste.

En 60, Arioviste franchit le Rhin et se rend facilement maître des Éduens.

Le druide éduen Dividiacos se rend alors à Rome pour tenter de resserrer l'alliance avec les Romains, qui ont à faire face à cette époque à la conjuration de Catilina, qui brigue le consulat après avoir tenté d'assassiner deux consuls.

César n'accorde pas à Dividiacos l'aide escomptée, mais il envoie des espions et des émissaires en Gaule.

Les Suèves, artisans de la victoire des Séquanes, ne tardent pas à se retourner contre eux.

Arioviste étend alors sa domination sur la Gaule.

Pour Vercingétorix, l'ennemi n'est pas encore Jules César, mais bien le chef germain.

.Q.__ __ Vercingétorix se prononce en faveur d'un appel aux Romains pour repousser Arioviste.

Devant la menace des Germains, les Helvètes, implantés dans le Jura et qans les Alpes, décident d'envahir le territoire des Eduens, qui demandent alors le secours de Rome.

En 58, César intervient et chasse les Germains de Gaule.

Ces nombreux conflits ont jusque-là peu concer­ né les Arvernes.

Vercingétorix se contente d'obser­ ver attentivement l'évolution de la situation.

En 57, les Romains ont pénétré jusqu'en Armo­ rique, et coupent la Gaule en deux.

Forts de leur statut d'alliés indispensables, ils s'emploient à pacifier les tribus gauloises, établissant des pro­ tectorats partout où ils le peuvent, romanisant peu à peu la Gaule.

À cette époque, Vercingéto­ rix, en tant que chef des Arvernes, est l'« ami de César».

Mais bientôt des foyers de résistance à l'occupation romaine apparaissent.

Ils émanent du peuple, que l'occupation réduit à une quasi­ famine, et des druides, qui se servent de leur position sociale pour servir de relais entre les dif­ férentes tribus.

En 56, les Vénètes (dans l'actuel Morbihan), redoutant que les Romains n'envahissent la. »

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