Horemheb, général usurpateur

« vin" puisqu'il a épousé Tiyi, nourrice de la reine Néfertiti .

Autant de privilèges qui lui donnent le droit de postuler au pouvoir suprême.

C'est même lui qui dirige les funé ­ railles de Toutânkhamon, après avoir pratiqué le rite d'ouverture de la bouche, en général confié à l'héritier du trône.

Il va rester quatre ans à la tête de l'Égypte, sans réellement s'impose r ni pouvoir asseoir sur le trône son présumé fils, Nakhtmin .

Sous le règne d'A y, Horem ­ heb se montre très diploma - ~ te et se voit comblé d'hon ­ neurs.

A la mort du vieux monarque, son aura est telle que nul ne peut contester son accession au pouvoir .

C'est donc tout naturelle­ ment qu'il devient le nou ­ veau roi de l'Égypte, met ­ tant fin à la longue lignée d'Ahmosis.

Nous sommes en 1323 avant J.-C.

Que le nom d' Akhénaton soit oublié ! S ous l'influence d'Ay, le re­ tour au culte d'Amon s'était déjà amorcé, avec un édit signé de Toutânkhamon décrétant la restauration des cultes et fustigeant les égarements de son prédé ­ cesseur.

Cet édit fut affiché dans le temple d'Amon -Rê à Karnak, au pied du troisiè­ me pylône.

Horemheb veut aller encore plus loin et mar­ quer de son empreinte un règne qui annonce une ère nouvelle.

Ce règne, il le fait partir d'Aménophis Ill, afiiT que toute la période ato ­ nienne soit à jamais bannie.

Il fait raser la ville maudite de Tell ei-Amarna pour que rien ne subsiste de l'hérésie religieuse et marteler le nom d'Aménophis IV sur tous les temples et monu ­ ments.

Il surimpose même. »