Iran : fin d'un isolement ?

Toutefois, les sanctions américaines n’obtiennent pas les résultats escomptés : l’économie iranienne n’est pas affaiblie, le régime islamique est loin d’être déstabilisé et maintient son opposition au processus de paix arabo-israélien. C’est pourquoi, les opposants à l’embargo gagnent du terrain au sein même du département d’État américain.

Depuis l’élection, en mai 1997, de Mohammad Khatami à la présidence de la République islamique, la reprise du « dialogue critique » est à l’ordre du jour puisque, contrairement au « guide », le nouveau président plaide en faveur d’un « dialogue des civilisations » et d’une normalisation des relations avec l’Europe, tout en ne fermant pas la porte à des négociations avec les Etats-Unis. Ses prises de positions et la composition de son gouvernement, presque entièrement renouvelé (les deux ministres accusés par le tribunal de Berlin n’en font plus partie), laissent entendre que l’Iran cherche à sortir de son

Le nouveau gouvernement iranien se dit prêt à sortir le pays de l'isolement. Acceptera-t-il le coût nécessaire à la normalisation de ses relations avec les pays occidentaux ?

Laquelle des politiques adoptées par les puissances occidentales est-elle le mieux adaptée à la nouvelle donne politique en Iran : « dialogue critique » de l'Union européenne, ou embargo américain ?