ISRAËL de 1960 à 1969 : Histoire
Publié le 02/12/2018
Extrait du document

Israël
ISRAËL
■ Superficie: 20 677 km2
■ Capitale: Jérusalem
David Ben Gourion.
© Caméra Press!Le Lynx
Le mode de scrutin proportionnel pratiqué en Israël favorise la multiplication des partis. Il suffit en effet d’obtenir 0,8 % des suffrages exprimés pour être représenté au Parlement. C’est le parti travailliste, le Mapaï, qui domine la vie politique jusqu’en 1965. Une crise interne au parti annonce alors son déclin progressif. Malgré les résultats d’enquête, David Ben Gourion refuse de réhabiliter l’ancien ministre de la Défense. Pinchas La von, qui avait été rendu responsable, en 1960, de l'échec d’une initiative malheureuse des services secrets israéliens. Cette affaire suscite de vives discussions au sein du parti et dans l’opinion publique; David Ben Gourion est de ce fait conduit à démissionner le 16 juin 1963. C’est Lévi Eshkol qui lui succède, malgré les réticences de Ben Gourion qui l’accuse de ne pas veiller suffisamment à la sécurité d'Israël. Désavoué par le Mapaï, Ben Gourion quitte le parti avec Moshé Dayan et Shimon Pérès. C’est à la tête de sa propre liste, le Rafi. qu'il se présente aux élections législatives du 2 novembre 1965, mais il ne réussit à emporter que dix sièges. Malgré la victoire du Mapaï, l’influence des partis religieux croît au sein de la coalition gouvernementale.
La guerre des Six Jours
En 1963 surgit de nouveau le problème palestinien. Les Israéliens annoncent en effet leur intention d’utiliser les eaux du Jourdain, malgré la menace de lutte armée annoncée par la Ligue arabe le 4 février 1961. L'eau prélevée par la station de pompage construite en 1959 aux bords du lac Tibériade correspond, selon Israël, à la part qui lui avait été attribuée par le charge de

«
07.05.1962
28.04.1963
04.12.1963
28.12.1964
30.10.1966 20.05.1968
05.07.1969 POLITIQUE
Antonio Segni est élu président de la République.
Élections législatives: les démocrates-chrétiens
perdent des siège1;.
Formation d'un gouvemement de coalition dirigé par
Aldo Moro (DC), auquel sont asso ciés des min istres
socialistes.
Giuseppe Saragat (PSDI) succ�de à Antonio Segni à la
présidence de la République.
Réunification du parti socialiste (PSI) et du parti
social-démocrate (PSDI).
Élections législatives: progression de la Dém ocra tie
chrétienne (DC) et du part i communiste (PC!).
Rupture de la coalition de cen tre ga u ch e.
scission pour fonder le PSIUP (parti
socialiste d'unité prolétarienne) qui
dispose rapidement d'une audience
importante auprès des milieux
syndicaux et étudiants.
En décembre
1964, le secrétaire général du PSDI,
Giuseppe Saragat, est élu président de
la République.
Il succède au
démocrate-chrétien Antonio Segni, qui
avait lui-même remplacé Giovanni
Gronchi.
On assiste ainsi à un réel
partage des pouvoirs entre Aldo Moro (OC)
président du Conseil, Pietro
Nenni (PSI) vice-président du Conseil,
et Giuseppe Saragat (PSDI) à la
présidence de la République.
C'est
notamment en abandonnant certaines
des réformes inscrites à son
programme qu'Aldo Moro réussit à
ma in te nir la coalition gouvernementale
(OC, PSI, PSDI, RRI).
Aux élections
de 1968, la Démocratie chrétienne
récupère la majorité de son électorat
de droite, tandis que le PCI, malgré la
mort en 1964 de son dirigeant, Palmiro
Togliatti, et les divergences au sein du
parti, continue sa progression.
Le PSI,
qui est de nouveau allié avec le PSDI,
enregistre en revanche un net recul
(14,5 %des suffrages), une part
importante de son électorat de gauche
s'étant reportée sur le PCI et le PSIUP.
Il faut attendre le 12 décembre pour
connaître la constitution du nouveau
gouvernement de centre gauche, dirigé
par Mariano Rumor.
Mais la rupture
de l'alliance des socialistes et des
sociaux-démocrates conduit à
l'éclatement de ce gouvernement.
Mariano Rumor constitue alors un
nouveau gouvernement minoritaire
démocrate-chrétien.
L'automne chaud
Le «miracle économique" italien
bouleverse profondément la vie dans la péninsule.
À la fin de la décennie,
l'industrie enregistre un taux de
productivité aussi élevé que celui de
ses partenaires européens.
Si la
croissance contribue à l'augmentation
du niveau de vie, elle comporte
quelques zones d'ombre.
Les disparités
traditionnelles entre la région
industrialisée du Nord et la région du
Sud, à dominante agricole, persistent
et s'aggravent, en dépit des réformes
engagées par le gouvernement de
centre gauche.
Au cours de la même
période se constitue un mouvement
contestataire dans les milieux étudiants
et, en mai 1968, l'université de Rome
est occupée: ce «mai rampant»
précède le mouvement de grèves et de
manifestations massif et violent qui
éclate dans les milieux ouvriers du
Nord au cours de l'automne 1969.
C'est dans cette atmosphère
surchauffée que le terrorisme urbain
fait son apparition.
Le 12 décembre
1969 a lieu un attentat à la bombe
contre la banque située sur la pla ce
Fontana à Milan, provoquant la mort
de seize personnes.
Cet attentat,
revendiqué par un groupuscule
anarchiste, constitue la première
manifestation terroriste qui va
désormais sévèrement marquer la vie
de l'Italie..
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