Israël et les israéliens dans les années 1970 (histoire)

« 10 se sont donnés, fondent, agrandissent et renforcent le royaume d'Israël.

Divisés à la mort du roi Salomon (931 av.

J.-C.), les Israélites forment à côté de celui d'Israël le royaume de Juda.

Celui-ci possède Jérusalem et le Temple, construit autour de l'Arche d'alliance qui symbolise la présence de Dieu parmi son peuple.

Le déclin des Judéens, ou Juifs, commence en 586 avant notre ère avec la captivité de Babylone, au bord de l'Euphrate, capitale d'un empire qui s'étend alors sur une grande partie du Moyen­ Orient.

Puis, aux occupants assyriens succèdent les Perses, les Grecs et les Romains.

C'est sous le règne de l'empereur Tibère que naît le christianisme, parmi les mouvements spiritualistes juifs qu'ont révélés les manuscrits de la mer Morte récemment découverts.

L'empereur Titus, en 70 de notre ère, ordonne la destruction du Temple de Jérusalem et met fin à l'existence politique du peuple juif.

Hadrien, après lui, fait massacrer la population, dont le dernier carré se suicide à Massada, et chas­ ser les survivants, provoquant la " diaspora», ou dispersion des Juifs à travers le monde.

Retour à Sion La diaspora n'empêche pas les Juifs de songer au retour à la Terre promise.

Aucun autre peuple n'a réussi à asseoir vraiment son pouvoir en Pales­ tine : face aux Arabes, l'établissement chrétien des croisés a été éphémère, pertes et reconquêtes se sont succédé de 1099 à 1291 ; quant aux Turcs, qui s'y sont maintenus depuis le XVIe siècle, ils ont cédé en 1917 devant les Britanniques.

Pendant tout ce temps, de petites communautés juives, restées sur place, ont assuré une présence et la continuité de la tradition religieuse, notamment au sein du hassidisme.

Du même coup, elles ont entretenu les. »