Kôm-Ombo, la ville d'or

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•• • I • • 8 Pylône de Domitien 8 Cour 8 Pronaos 8 Salle hypostyle 8 Vestibules 0 Sanctuaires 8 Chapelle d'Hathor ~E DOMAINE D'HAROÉRIS ET DE SOBEK Un temple unique en son genre L a construction, commen­ cée sous le règne de Pto­ lémée VI Philométor , vers 220 avant Jésus-Christ, se pour­ suit sous celui de Ptolémée Évergète Il et s'achève sous les empereurs romains Tibère, Claude et Domitien.

En fait, le temple est bâti sur les restes d'un ancien sanctuaire datant d'Aménophis 1•• et de Thout ­ mosis Ill - rois de la XVIII • dy­ nastie -, dont ne subsistent aujourd'hui qu'un battant de porte à l'effigie du premier et une porte d'enceinte en gra­ nit gravée au nom du second .

Le temple de Kôm-Ombo est unique en son genre, en ce sens qu'il est double, asso­ ciant deux triades de divini­ tés, celles de Sobek, le croco­ dile, et d'Haroéris, à tê te de faucon (Horus ancien).

Cette idée originale d'associer dans un même sanctuaire deux di­ vinités certainement vénérées auparavant dans des lieux dis­ tincts, remonte à la XVIII• dy­ nastie, puisque les écrits prou­ vent que l'ancien temple de Thoutmosis Ill était déjà dédié à Haroéris, Hathor et Sobek .

Il s'appelait alors Per-Sobek, « la maison de Sobek », nom attestant que le dieu crocodi­ le avait la primauté sur le dieu faucon .

Les deux triades ptolémaï­ ques vénérées à Kôm-Ombo sont formées d'une part d'Ha­ roéris associé à Senetnofret, son épouse, et à Pane btaouy, le seigneur du Doubl e Pay s, leur fils ; d'autre part, de So ­ bek, associé à Hathor, sa fem­ me, et à Khonsou, leur fils.

Or il apparaît que ces deux tri­ ades n'en font qu'une, puis­ qu'elles sont la transposition des divinités héliopolitaines .. »