La construction des pyramides dernières hypothèses

« dans de l'eau.

En une journée et à température ambiante, la pierre tendre de Gizeh se dé­ compose dans l'eau en un cal­ caire composé notamment de nummulites, coquillages fos ­ siles visibles sur les blocs des pyramides , et en argile.

En ajoutant à cette boue de la chaux et du carbonate de soude (du « sel natron », que l'on trouve en abondance en Égypte et dont les anciens Égyptiens se servaient lors de la momification), on produit dans le mélange, par réact i on chimique, de la soude causti­ que .

Cette soude dégrade alors l'argile en une véritable « colle géologique ».

Le résul - tat est un mélange composé essentiellement d'eau, de cal ­ caire (on peut y voir les num­ mulites, qui n'ont pas été dis­ soutes dans l'eau) et du liant (la « colle géologique »}, qui a la consistance d'un sable hu ­ mide et peut être transporté dans des paniers jusqu'au chantier .

Versé dans un mou ­ le, l'ensemble se réagglomère en séchant(« réaction géopo­ lymérique ») et, grâce au liant, devient aussi solide et aussi résistant qu'un calcaire dur .

C'est ce que Joseph Davi­ dovits appelle la « géosynthè­ se ».

La pierre reconstituée est pratiquement identique à une pierre naturelle, et seuls des examens très poussés peuvent éventuellement y montrer des différences .

Il est donc difficile de prouver que cette méthode a été utilisée par les anciens Égyptiens et.

pour soutenir son hypothèse, Davidovits s'est également appuyé sur des textes et des témoignages de !'Antiquité.. »