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La Crise Boulangiste

Publié le 19/11/2025

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« Histoire - Les Crises Majeurs de la IIIe République La Troisième République est instaurée en 1870 après la défaite française face à la Prusse, et repose sur un régime parlementaire. Elle traverse plusieurs crises politiques majeures entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle.

Parmi ces crises, la crise boulangiste et l'affaire Dreyfus, occupent une place centrale.

Nous allons nous demander comment ces deux crises ont marqué la 3ème République.

Tout d’abord, nous allons étudier la crise boulangiste, et comprendre comment elle a été une menace pour la 3ème République puis nous parlerons de l’affaire Dreyfus, et nous verrons comment cette affaire a renforcé les valeurs républicaines. La crise boulangiste La crise boulangiste qui désigne une période de fortes tensions politiques en France a mis en danger la stabilité de la Troisième République.

Elle donne naissance au mouvement politique du boulangisme, qui rassemble tous les partisans opposés au régime parlementaire.

Cette crise tourne autour du général George Boulanger, et voici comment elle a eu lieu.

Le général Boulanger est nommé ministre de la guerre et met en place de nombreuses réformes comme l’amélioration des conditions de vie des soldats et la modernisation de l’armement, obtenant une grande notoriété auprès de l’armée. Quand un comissaire français est arrêté sur la frontière allemande, Boulanger déclare prêt à décréter la mobilisation générale.

Le gouvernement ne le suit pas, et opte pour une approche plus diplomatique, réussisant à classer l’affaire et à libérer le commissaire français.

Pour la grande majorité des Français, le général Boulanger a défendu l’honneur national, et ses discours revanchards sont très admirés.

Ses tendances belliqueuses préoccupent, et lorsqu’un nouveau gouvernement est formé, Boulanger n’est plus ministre de la Guerre.Quelques jours plus tard, lors d’une éléction législative partielle, Boulanger reçoit 38 000 voix alors’qu’il ne s’était pas présenté à cause de son statut de militaire qui lui en empêchait.

Le gouvernement, inquiet de sa popularité croissante, le limoge à Clermont-Ferrand. Mais le jour de son départ, plus de 8000 personnes envahissent la gare de Lyon et tente d’arrêter le départ de son train.

En le limogeant, le gouvernement esperait affaiblir l’influence du général mais cela n’a seulement fait qu’augmenter sa popularité.

C'est alors qu'éclate le scandale des décorations, un traffic de légion d’honneur, provoquant la démission du président Grévy qui est remplacé par Sadi Carnot.

Le président Carnot n’incarne pas un réel changement, et l’opposition au régime est de plus en plus forte. Boulanger adopte une posture ouvertement hostile au gouvernement, et joue de sa popularité pour alimenter l’agitation contre les institutions républicaines.

Il réunit autour de sa personne une coalition de mécontents contre le régime parlementaire, allant de l'extrême-gauche à la droite monarchiste et bonapartiste, comme le prince Jérôme-Napoléon Bonapart, héritier au trône impériale qui le soutient financièrement. Boulanger est à nouveau présenté à une élection partielle sans s’être présenté lui-même.

La sanction est immédiate : le gouvernement l’exclut de l’armée.

Un officier de l’armée n’est pas censé participer à la politique ni exprimer ouvertement son opinion. Néanmoins, il peut désormais participer à la politique et va pouvoir faire sa campagne librement.

De succès electoral en succès electoral, Boulanger devient le parfait leader prêt à remettre l’ordre et l’efficacité dans le pays.

En janvier 1889, Boulanger remporte 244 000 voix dans une éléction partielle à Paris.

Au soir de cette victoire, ses partisans l’incitent à tenter un coup d'Etat, mais Boulanger refuse.

Pour lui, la conquête du pouvoir passe par les urnes.

La déception est grande dans les rangs boulangistes. Le Gouvernement réagit en accusant Boulanger d'atteinte à la sûreté de l'Etat.

Menacé d'arrestation, le général abandonne ses fidèles pour fuir à Bruxelle.

Son départ affaiblit considérablement le mouvement boulangiste, lui faisant perdre le soutien des ses partisans.

Boulanger ne peut plus revenir en France, le Sénat le menace d'être déporté dans une forteresse.

En 1891, il se suicide sur la tombe de sa maitresse.

La mort du général met un terme définitif au mouvement.

Le boulangisme n’aura duré que quelques années, pourtant, le général Boulanger restera une des figure les plus marquantes de la Troisième République. L'une des faiblesses du boulangisme réside dans la diversité des origines politiques de ses partisans, qui avaient des attentes très variées.

La vision politique de Boulanger reste floue, et il n’a pas de programme clairement défini après sa prise au pouvoir.

Il est donc difficile de savoir ce que Boulanger aurait réellement fait s'il avait accédé au pouvoir.

Ce qu’il faut retenir de cette crise, c’est que le général Boulanger à rassemblé tout les opposants au régime parlementaire, et voulait mettre en place un régime plus autoritaire et nationaliste, cherchant à restaurer la grandeur de la France.

Il créé une large agitation populaire, mettant en péril l’équilibre de la 3eme Republique, mais son refus de réaliser un coup d’état à amené sa.... »

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