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La crise dans les PDEM et les transformations économiques et sociales depuis le milieu des années soixante-dix ?

Publié le 27/02/2008

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C'est la fin de la forte croissance de la période précédente, l'augmentation du PIB diminue de moitié dans les pays de l'OCDE. Mais l'évolution est irrégulière avec une succession de crises et de phases de légères reprises. Ainsi, après la récession de 1975, le monde connaît une période de croissance ralentie de 1976 à 1979. Le second choc pétrolier de 1979 provoque une forte récession jusqu'en 1982; la production diminue en 1982 dans les pays industrialisés. De 1983 à 1990 la croissance est inégalement répartie, présente surtout aux États-Unis et dans quelques NPI. Depuis 1990, une nouvelle récession affecte à la fois les PDEM et les anciens pays socialistes qui connaissent de grandes difficultés de reconversion.

« éclate : à côté des NPI qui tirent parti de ces mutations mondiales, d'autres régions, en particulier l'Afriquesubsaharienne, s'enfoncent dans le sous-développement. 4.

On assiste à une mondialisation de l'économieLes entreprises, pour faire face aux difficultés, cherchent de nouveaux marchés, de nouveaux lieux de production.Les FMN se développent.

Le commerce international reste donc soutenu malgré la crise.

Des accords favorisent ledéveloppement du libre-échange (négociations de l'Uruguay Round à partir de 1986 et création de l'OMC), laconcurrence s'accroît.Les échanges de capitaux dans le monde s'intensifient.

Mais la menace de crise financière, comme au Mexique en1982 ou dans les NPIA en 1997, conduit le FMI à intervenir.

Il impose parfois des politiques draconiennes deréduction des dépenses.La crise marque donc bien une profonde mutation de l'économie qui se modernise, se mondialise et se libéralise. III - Les aspects sociaux de la crise La mondialisation et les nouvelles technologies se répercutent dans les modes de vie.

En témoignent l'essor dutourisme international, l'accès à une information mondiale, les nouveaux équipements des ménages (ordinateurs).Mais la crise fragilise les sociétés qui la subissent. 1.

Un nouveau rapport au travail s'établitDe nouveaux métiers apparaissent dans le secteur tertiaire, qui se développe sans compenser le recul de l'emploiindustriel.

Particulièrement important chez les jeunes, dans la population féminine, dans les minorités ou parmi lesimmigrés, le chômage touche de plus en plus toutes les catégories.

Il atteint environ 12 % de la population activeen Europe.

Il est particulièrement important dans les régions d'industries anciennes frappées de plein fouet par lacrise.

Le chômage de longue durée se développe.

Au côté du chômage total, le travail à temps partiel, les petitsemplois, le travail précaire s'installent avec de faibles salaires. Nombreux sont ceux qui restent des années sans aucune sécurité de l'emploi, qui tentent de cumuler plusieursactivités pour parvenir à un revenu décent, voire qui renoncent à trouver un travail. 2.

Une société à deux vitesses se met en placeElle oppose les exclus à ceux qui ont du travail et dont les revenus se maintiennent ou augmentent comme lesprofits boursiers.

Les écarts sociaux se creusent.

Au Royaume-Uni, un quart des ménages est au-dessous du seuilde pauvreté ; on compte aux USA 30 millions de pauvres.

Partout les coûts sociaux de la crise augmentent et l'ontend à les restreindre.

Les avantages sociaux sont revus à la baisse sans toutefois supprimer l'aide aux plusdémunis, RMI par exemple.

L'État providence est remis en question dans les PDEM. 3.

Risque de déstabilisationCette situation provoque amertume, désillusion et parfois explosion de violence, en particulier dans la jeunesse desbanlieues.

Le modèle social de l'après-guerre, qui devait permettre une amélioration du niveau de vie pour tous, estremis en cause dans les pays industrialisés.

La montée de l'exclusion représente une menace pour la stabilitépolitique et la démocratie.

L'abstention, le refuge dans le vote protestataire (d'extrême droite dans certains pays),témoignent d'un désarroi des sociétés d'autant plus grand que les remèdes proposés ne permettent pas de résoudrel'ensemble des difficultés. Conclusion Les phénomènes liés à la crise reflètent donc une mutation de l'économie mondiale et la mise en place d'unetroisième révolution industrielle.

Celle-ci se caractérise par de nouvelles techniques de production et decommunication, une mondialisation accrue des flux de marchandises, de capitaux et d'informations, un rééquilibragedes forces économiques au profit de l'Asie et de quelques NPI.

Cette mutation a un coût social (chômage, exclusionou précarisation) qui fragilise la démocratie.

Elle pose le problème du rôle de l'État dans l'économie et dans la société: peut-il intervenir dans le domaine économique ? doit-il se contenter d'accompagner les effets de la mondialisation? Cette mutation pose aussi la question du développement : l'essor fragile de quelques NPI pourra-t-il êtregénéralisé à l'ensemble du tiers monde ?. »

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