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la crise de 1929

Publié le 02/03/2024

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« THÈME 1 : FRAGILITÉ DES DÉMOCRATIES, TOTALITARISMES ET SECONDE GUERRE MONDIALE (1929-1945) Les années 1930 voient émerger en Europe un nouveau type de régime politique qu’on appelle totalitaire puisqu’il a pour but de contrôler tous les aspects de la vie des populations : en URSS d’abord, puis en Italie et enfin en Allemagne.

Les valeurs de la démocratie sont donc profondément remises en cause.

Dans un contexte aggravé par la crise économique, qui débute aux États Unis en 1929 avant de s’étendre à l’ensemble du monde, et qui devient une crise sociale et politique, les gouvernements démocratiques sont dans une impasse et peinent à offrir des solutions durables à la décomposition du tissu social. CHAPITRE 1 L’IMPACT DE LA CRISE DE 1929 : DÉSÉQUILIBRES ÉCONOMIQUES ET SOCIAUX Dans les années 1920 le monde connaît une période de croissance économique sans précédent : on entre dans les « années folles ».

Les Etats-Unis sont alors devenus la première puissance économique mondiale ; à la tête d’une « économie-monde » et grâce aux capitaux étrangers, notamment américains, la croissance économique revient en Europe. La période des années 1920 se caractérise par une stabilité économique et une croissance assez générale touchant quasiment tous les secteurs économiques : production de biens manufacturés en hausse, consommation en augmentation, extension du marché. La société de consommation naît aux Etats-Unis grâce au fordisme (politique de salaires élevés permettant aux ouvriers d’acheter ce qu’ils produisent) ; c’est la naissance de l’«American way of life ».

On voit apparaître de nouveaux biens de consommation destinés à un usage courant : automobile, phonographe, appareil photo, poste de radio…. A la fin de la décennie, la croissance a conduit à une hausse globale du pouvoir d’achat mais celle-ci est moins rapide que celle de la production… L’industrie produit alors trop, stocke des surplus… la saturation du marché menace. En Europe, après une profonde crise économique suite à la première GM (reconversion nécessaire de l’industrie et destructions liées au conflit ) , une phase de croissance économique rapide débute en 1925-26. La France connaît grâce aux investissements étrangers une hausse rapide de la production industrielle et un commerce excédentaire. L’Allemagne retrouve sa croissance grâce aux énormes prêts consentis par les banques américaines après d’importantes difficultés économiques en 1921 (en partie à cause du paiement des indemnités de guerre). Le Royaume-Uni, en revanche, incapable d’adapter son appareil industriel, ne retrouve pas son équilibre économique dans les années 1920. Problématique : dans le monde ? En quoi la crise économique déséquilibre-t-elle les sociétés et les Etats Plan : I/ La crise de 1929 : la grande dépression, causes, propagation et conséquences. A) Le krach de wall-street et sa propagation B) Les conséquences sociales et politiques de la crise. C) En Amérique Latine, une crise dévastatrice (PPO) II / Les politiques mises en place. A) Aux Etats-Unis, le New Deal de Roosevelt B) En France, la politique du Front populaire C) En Allemagne, réarmement et grands travaux I) La grande dépression, causes, propagation et conséquences. A ) Le krach de Wall Street et sa propagation. Etude pages 16 – 17 du manuel : La crise de 1929 aux Etats-Unis Quelles sont les caractéristiques de la crise qui frappe les Etats-Unis à partir d’octobre 1929 ? Questions 1 et 2 : Comment expliquer le krach boursier ? Krach ? En allemand, écroulement, effondrement => effondrement du cours des actions à la bourse de Wall Street à New York. En 22 jours, du 23 octobre 1929 (le 24 est le jeudi noir) au 13 novembre 1929 les cours s’effondrent. * crise : dégradation de la conjoncture économique sur une durée plus ou moins longue qui se traduit par la chute des prix, le ralentissement de l’activité et la montée du chômage. A l’origine de la crise se trouve le krach boursier, mettant fin à quatre années de hausse des valeurs boursières, la bulle spéculative éclate le 24 octobre : les titres s’effondrent, perdent de leur valeur, les spéculateurs s’en débarrassent. Dès mi-octobre, divers indices inquiètent les milieux professionnels de Wall Street : - baisse des prix du fer, de l’acier, du cuivre (donc des matières premières : cette baisse des prix est liée à une baisse de la demande donc à un ralentissement de l’activité industrielle) - chute des bénéfices industriels, particulièrement nette dans le domaine automobile, considéré comme un des secteurs clés de la prospérité => là encore, indicateur d’une baisse de la consommation… => des spéculateurs avertis cherchent à vendre leurs actions au moment où les cours sont encore élevés. Le 21/10, accumulation des ordres de vente => effondrement des cours Le 24/10 jeudi noir, 16 millions d’actions sont proposées sur le marché mais ne trouvent pas preneur. Début novembre, les actions industrielles ont perdu plus du 1/3 de leur valeur et l’effondrement se poursuit jusqu’en 1932.

Ainsi par exemple l’action US Steel passe de 250 à 22 $, Chrysler de 135 à 5 $. Les faillites bancaires et la rétraction du crédit entraînent l’économie dans des difficultés qui deviennent rapidement insurmontables. → Ces troubles sont l’expression d’une crise économique générale : la surproduction apparaît alors à la plupart des observateurs comme la cause profonde de la crise. Dès 1928-29, selon les pays et les produits, la capacité d’absorption du marché se révèle inférieure aux prévisions trop optimistes qui avaient conduit industriels et agriculteurs à renforcer leurs productions => mévente => baisse générale des prix de gros, mais pas augmentation des achats. Alors que les stocks s’accumulent les entreprises dépendent de plus en plus du crédit.

Or le ralentissement de l’activité industrielle a pour conséquence une baisse du revenu des actions, donc une chute des cours en bourse. https://sites.ina.fr/images-de-crises/focus/chapitre/2/medias https://sites.ina.fr/images-de-crises/focus/chapitre/2/medias → la propagation de la crise De la crise états-unienne à la crise mondiale : pages 18 – 19 Vidéo : https://sites.ina.fr/images-de-crises/focus/chapitre/2/medias 1.

Quand apparaissent les premiers symptômes de la crise selon l’historien Jacques Marseille ? Dès 1928-1929, c’est-à-dire avant le krach boursier. 2.

Pourquoi la machine industrielle s’est-elle arrêtée aux États-Unis ? Car les plus riches ont été les plus touchés au début : ils ont arrêté de consommer.

La baisse de la consommation des plus riches explique l’ampleur de la crise. 3.

Pourquoi peut-on dire que le krach boursier de Wall Street n’est pas responsable de la diffusion de la crise en Europe ? Parce que les signes de la crise (faillites, chute de la production…) apparaissent en 1929 avant le « Jeudi noir ». 4.

Qu’est-ce que la crise de 1929 selon Jacques Marseille ? Une somme de crises nationales Histoire terminale - ch 1 - crise de 1929 Docs 1, 2, 3 : expliquer pourquoi la crise touche le monde entier La carte montre comment la crise, née à New York, devient mondiale. Les Etats-Unis, qui avaient massivement investi dans l’économie mondiale durant les années 1920, rapatrient leurs capitaux à partir de 1929, ce qui a pour effet, de déstabiliser les économies qui, à des rythmes différents, sont à leur tour touchées par la crise.

En effet, les capitaux américains avaient souvent été réinvestis à long terme : pour les établissements bancaires qui ont servi d’intermédiaires dans la diffusion de ces capitaux et qui ne peuvent trouver les fonds nécessaires pour faire face aux remboursements à destination des Etats-Unis, c’est la faillite => on assiste à des krachs bancaires notamment en Europe centrale et en Allemagne (où les Américains avaient massivement investi). => crises monétaires. De plus, le président Hoover instaurant une politique libérale et protectionniste, les baisses d’importations américaines puis dans un second temps les baisses d’importations européennes déséquilibrent davantage encore les économies qui étaient tournées vers l’extérieur, ouvertes sur le monde. Ces baisses traduisent une double dynamique économique : d’une part les acheteurs potentiels n’ont plus les moyens d’importer les productions dont leur économie dépend, d’autre part la plupart des États font le choix du protectionnisme et ferment leurs frontières pour favoriser leur économie nationale. => dépression économique : phénomène de longue durée qui suit la crise et se caractérise par un ralentissement de la croissance, la baisse des profits et le maintien d’un chômage élevé B ) les conséquences économiques et sociales de la crise Documents : 3 p 27 (Nathan cote) : Le PIB de quelques pays entre 1929 et 1939 4 p 27 ( nathan cote ) : l’explosion du chômage Question : quelles sont les conséquences sociales de la crise ? Le document 4 illustre la montée spectaculaire du chômage, multiplié par trois aux EU entre 1929 et 1932.

Pour tous les pays le chômage connaît un pic en 1932 puis un recul d’intensité variable. → La France présente une anomalie qui s’explique par l’absence de statistiques fiables et pat une comptabilité du chômage très discutable (ne sont comptabilisés que les chômeurs secourus par les municipalités or ces secours n’existaient pas partout ; de plus de nombreux travailleurs immigrés notamment des Polonais ont été renvoyés dans leur pays dès 1929) mais aussi par la forte assise rurale et artisanale de l’économie. Doc 2 p,34 :.... »

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