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La crise syrienne

Publié le 12/06/2013

Extrait du document

Depuis plus de deux ans, la Syrie est en proie à un conflit sanglant. Le pouvoir autoritaire de Bachar El-Assad, qu'il tient de son père Hafez El Assad, est contesté par le peuple syrien qui aspire à la liberté et à la démocratie. La guerre civile qui a embrasé la Syrie dans la continuité des soulèvements du Printemps arabe, s'est rapidement transformée en un affrontement stratégique entre diverses puissances occidentales et des groupements islamistes qui comptent influencer le futur du pays. A l'heure actuelle, la crise syrienne s'intensifie et de plus en plus d'acteurs sont impliqués. Le régime de Bachar El-Assad, bien que s'effritant à cause des condamnations de pays qui le soutenaient alors ou des défections politiques et militaires dans son gouvernement, tient bon. L'opposition qui souffre de sa mauvaise organisation ne semble pas non plus être une réponse durable comme alternative politique sur le chemin de la démocratie. Afin d'analyser la crise syrienne nous allons inspecter les causes, que ce soit celles défendues par le peuple ou celles évoquées par le régime menacé. Cela nous permettra de comprendre au mieux la réalité de la crise à laquelle fait actuellement face la Syrie. Nous finirons par un tableau des réactions internationales et commenterons l'évolution du conflit. La crise syrienne s'installe dans le prolongement du Printemps arabe qui secoue de nombreux pays du monde arabe depuis décembre 2010. Bachar El-Assad est au pouvoir depuis 13 ans (17 juillet 2000), il a succédé à son père Hafiz El-Assad qui est devenu président de la Syrie en 1971 après un coup d'Etat. Bachar El-Assad qui est d'abord vu comme un réformateur qui démocratiserait le pays est élu par référendum par le peuple syrien le 10 juillet 2000. En accédant au pouvoir, il fait notamment libérer des centaines de prisonniers politiques ce qui amène le peuple à spéculer sur la démocratisation du régime et la possible lev&e...

« dans u n pays.

D u ra n t celu i-ci les l ibe r tés fondamen ta les son t rest re i n tes ou simp lemen t abol ies). Cependan t, Assad sous l’ i n f l uence du même pa r t i qu i opéra i t du ran t le manda t de son pè re, le pa r t i Baas (pa r t i i n te r na t iona l p résen t dans de nomb reux pays du Moyen-O r ien t) ne concré t ise pas les espoi rs de son peup le ma is i ns tau re u n régi me d ic ta to r ia l et au to r i ta i re dans la l ignée du p récéden t. Les réfo r mes p rom ises pa r Assad se t ra nsfo rmen t en des a r resta t ions des d issiden ts pol i t iques et à l’augmen ta t ion des t axes qu i appauv r issen t le peup le. Le gouve r nemen t Assad p révoyan t de possib les man ifesta t ions i nsp i rées pa r le P r i n temps a rabe i n tensi f ie les rép ressions et les ten ta t i ves d’apaisemen t et pa r v ien t à p réven i r des appels révolu t ionna i res lancées dès fév r ie r 2011.

Assad annonce de nomb reuses réfo r mes socia les et l icencie des d iza i nes de fonct ionna i res cor rompus.

Le gouve r nemen t appo r te son sou t ien d ip loma t ique, ma is aussi ma té r ie l, et envoie des renfo r ts en L ibye, sou ten i r le colonel K ad ha f i, en man iè re d’aver t issemen t su r ses i n ten t ions en cas de révol te. Ma is les rép ressions pol iciè res se m u l t i p l ia n t, le peup le se soulève le 15 ma rs 2011.

L’a r resta t ion de 15 écol ie rs pou r avoi r t aggué des slogans de la révolu t ion égyp t ienne su r les mu rs d’un bâ t i men t pub l ic émeu t le peup le sy r ien qu i man i feste paci f iquemen t à pa r t i r du 15 ma rs.

Au débu t ayan t l ieu seu lemen t dans la v i l le de Deraa, les man ifesta t ions s’étenden t rap idemen t aux g randes v i l les comme H a ma ou Homs.

B ien qu’étan t paci f iq ues el les son t du remen t rép r i mées pa r le régi me, H u man Righ ts Watch par le de massacres recensan t des cen ta i nes de mo r ts et des m i l l ie rs de blessés.

A pa r t i r du 20 ma rs, les man ifesta t ions de p l us en p l us du remen t rép r i mées se t ra nsfo rmen t en émeu tes.

Les symboles du pouvoi r comme le siège du pa r t i Baas et le Pala is de J us t ice son t i ncend iées.

A pa r t i r du 25 ma rs, le mouvemen t s’étend aux p r i ncipa les v i l les du pays.

Dans le bu t de calme r le peup le, le gouver nemen t lève l’E ta t d’u rgence et l ibère p l usieu rs p r isonn ie rs pol i t iq ues. Le 25 av r i l ma rque u n tou r nan t dans la cr ise avec le siège de la v i l le de De raa pa r l’a r mée (les commu n ica t ions, l’eau et l’élect r ic i té son t coupées).

On peu t d i re que cela ma rque le débu t de la gue r re civ i le.

A cet te même pé r iode, le. »

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