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LA CULTURE TSIGANE

Publié le 04/02/2019

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culture

Des rites importants ont trait à la famille. Le mariage est précoce, la séparation entre sexes très marquée. Le garçon enlève la jeune fille, de manière simulée ou réelle. À leur retour, le mariage est célébré. Les enfants sont souvent nombreux dans les familles tsiganes placées sous l’autorité absolue de l’homme.

 

Les activités des Tsiganes

 

Les Tsiganes ont toujours exercé de nombreux métiers compatibles avec leur nomadisme: activités artisanales (chaudronnerie, vannerie, lutherie), saisonnières ou de services (ramoneurs, rémouleurs, ferrailleurs, vendeurs de chevaux), ainsi que des activités foraines (montreurs d’ours, diseuses de bonne aventure).

 

Si le nomadisme est un des traits marquants des Tsiganes, un certain nombre d’entre eux se sont sédentarisés, comme les Gitans. Dans ce cas, des rites permettent de simuler, pour de courtes périodes, une vie nomade.

 

Néanmoins, les Gens du voyage, comme on les désigne souvent, restent rarement longtemps au même endroit. Cette extrême mobilité, qui excède les frontières, leur vaut de savoir souvent parler plusieurs langues. Suivant leurs moyens, les Tsiganes possèdent une voiture à bras ou une caravane.

 

En dépit de la diversité des habitats, l’aménagement intérieur comporte la plupart du temps les mêmes éléments: tapis et tentures, samovar desti

 

né à la préparation du thé, portraits ou images saintes accrochés au mur.

 

Les Tsiganes, très attachés à la nature et à la terre, savent en exploiter les ressources alimentaires. En automne, ils chassent le hérisson, mets de choix que les femmes font cuire entouré d’une gangue de terre.

 

Certains aliments sont considérés comme impurs, telles la grenouille ou la limace; d’autres sont évités en raison de leur caractère noble : le cheval, par exemple. Mais un tabou peut frapper aussi l’endroit où l’on mange. Une table où l’on a changé les couches d’un bébé ou sur laquelle on a posé une jupe de femme est impure, et il est interdit de manger dessus. Enfin, dès le plus jeune âge, le Tsigane est un gros consommateur de tabac.

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« La culture tsigane Le pélérlnage ..,...

aux Salntes­ Marles4e-11Mfer, qui a /leu chaque année fln mal, réunit des milliers de gitans autour de sainte Sara Maries-de-la-M er, occasion de prier Sara l'Égyp­ tienne, mais aussi de se rassembler.

Des rites importants ont trait à la famille.

Le mariage est précoce, la séparation entre sexes très marquée.

Le garçon enlèv� la jeune fille, de manière simulée ou réelle.

A leur retour , le mariage est célébré.

Les enfants sont souvent nombreux dans les familles tsiganes placées sous l'autorité absolue de l'homme.

Les activités des Tsiganes Les Tsiganes ont toujours exercé de nombreux métiers compatibles avec leur nomadisme: activi­ tés artisanales (chaudronnerie, vannerie, luthe­ rie), saisonnières ou de services (ramoneurs, rémouleurs, ferrailleurs, vendeurs de chevaux), ainsi que des activités foraines (montreurs d'ours, diseuses de bonne aventure).

Si le nomadisme est un des traits marquants des Tsiganes, un certain nombre d'entre eux se sont sédentarisés, comme les Gitans.

Dans ce cas, des rites permettent de simuler, pour de courtes périodes, une vie nomade.

Néanmoins, les Gens du voyage, comme on les désigne souvent, restent rarement longtemps au même endroit.

Cette extrême mobilité, qui excède les frontières, leur vaut de savoir souvent parler plusieurs langues.

Suivant leurs moyens, les Tsiganes possèdent une voiture à bras ou une caravane.

En dépit de la diversité des habitats, l'aménage­ ment intérieur comporte la plupart du temps les mêmes éléments: tapis et tentures, samovar desti- � Tsiganes roumains.

C'est en Europe centrale que les Tsiganes sont le plus nombreux.

On les estime à plus de 600 000 en Hongrie.

La chute du mur de Berlin a entraîné de grands mouvements de population ravivant la méfiance à leur endroit.

Célèbre depuis ..,...

le Jf siècle, la musique tsigane est très variée.

Musique Instrumentale hongroise, flamenco gitan, musique vocale russe ...

sont toujours associés à la danse.

né à la préparation du thé, portraits ou images saintes accrochés au mur.

Les Tsiganes, très attachés à la nature et à la terre, savent en exploiter les ressources alimen­ taires.

En automne, ils chassent le hérisson, mets de choix que les femmes font cuire entouré d'une gangue de terre.

Certains aliments sont considérés comme impurs, telles la grenouille ou la limace; d'autres sont évités en raison de leur caractère noble: le cheval, par exemple.

Mais un tabou peut frapper aussi l'endroit où l'on mange.

Une table où l'on a changé les couches d'un bébé ou sur laquelle on a posé une jupe de femme est impure, et il est inter­ dit de manger dessus.

Enfin, dès le plus jeune âge, le Tsigane est un gros consommateur de tabac.

Les langues tsiganes Il n'existe pas à proprement parler de langue tsi­ gane, mais une multitude de dialectes qui ont emprunté de no_mbreux termes aux langues des pays traversés.

A chaque grand groupe tsigane correspond pourtant une langue qui permet à des Tsiganes vivant dans des pays distincts de se comprendre: le calo pour les Gitans, le sinto pour les Manouches, et le romani pour les Rorns.

Issues du sanskrit, ces langues présentent de nombreuses similitudes avec celles parlées actuel­ lement dans le nord de l'Inde.

Les Tsiganes écrivent peu, et en général dans la langue locale.

Ils ont mis au point un ensemble de signes incom­ préhensibles des gadjés (pluriel de gadjo, qui désigne les non-Tsiganes) par lesquels ils peuvent laisser des informations aux autres Tsiganes appe­ lés à passer au même endroit.

Ainsi, un fil rouge attaché à une branche de saule indique une nais­ sance, et des branches brûlées signalent un décès.

L'art tsigane La tradition musicale des Tsiganes est très an­ cienne et très vivace.

Leur musique repose sur l'utilisation de gammes orientales.

Elle a fasciné des compositeurs comme Joseph Haydn, dont certains des quatuors sont construits sur des thèmes tsiganes, mais aussi Ludwig van Beethoven, Franz Liszt, Antonin Dvorâk, Manuel De Falla et Béla Bartok.

Les instruments à cordes constituent la base de l'instrumentation: violon, cymbalum (à cordes frappées), luth, mandoline, balalaïka, contrebasse, guitare.

Il faut citer le Manouche Django Reinhardt (1910-1953), qui donna à la guitare jazz ses lettres de noblesse, et le guitariste espagnol Manitas de Plata, «Mains d'Argent», passé maître du flamenco.

La danse, extrêmement vivante en Espagne, est une conséquence logique du goût des Tsiganes pour le rythme.

Dans le domaine littéraire, quelques rares Tsi­ ganes ont écrit, la plupart du temps dans des langues nationales, non tsiganes.

Citons pourtant le Rom Rajco Djurik, auteur de recueils de poésie bil!ngues romani/français.

A la fin du XX" siècle, les Tsiganes souffrent tou­ jours d'une impopularité séculaire.

Ils sont confrontés aujourd'hui au défi que constitue un monde moderne où le nomadisme trouve de moins en moins sa place.. »

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