LA DÉCOLONISATION: Des sentiments de frustration ?
Publié le 27/02/2008
Extrait du document
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- Les nations et les cultures y sont très anciennes.- La défaite des « blancs », en 1942, a sensiblement ébranlé leur prestige.- L'éloignement rend difficile la répression des forces coloniales.
• Les pays arabes s'émancipent dans les années cinquante- La ferveur religieuse de l'islam mobilise les masses : la lutte contre les « impérialistes » est assimilée à une «guerre sainte ».- La solidarité des peuples arabes est soudée par la lutte commune contre Israël.- Nasser, chef charismatique, enflamme la « nation arabe ».
• La décolonisation est plus tardive en Afrique noire- La culture européenne s'est plus facilement imposée dans un continent où ne préexistaient pas de véritablesnations.- Mais, dans les années soixante, l'Afrique bénéficie de la lassitude des puissances coloniales.- Ils font pression sur leurs alliés occidentaux pour les inciter à décoloniser.
Mais ils acceptent que l'indépendancesoit retardée si elle risque de profiter aux communistes (cf.
Indochine).
2.
LA PRESSION DU TIERS MONDE
• La conférence de Bandung (1955)Elle dresse un réquisitoire contre le colonialisme.- La solidarité anticolonialiste de tous les pays du Tiers Monde y est affirmée.
• Le rôle croissant du Tiers Monde à l'ONU- Le principe du droit de tout peuple à l'indépendance est inscrit dans la Charte des Nations unies.- La pression des pays du Tiers Monde à l'ONU s'accentue à mesure de l'admission des pays qui ont accédé àl'indépendance.
Cette majorité tiers-mondiste s'affirme surtout dans les années soixante, après l'admission desnombreux petits pays africains.- L'indépendance immédiate pour les peuples encore soumis à la tutelle coloniale est exigée par la déclarationanticolonialiste de l'Assemblée générale, en 1960.
2.
UN NOUVEAU CONTEXTE INTERNATIONAL
1.
LES NOUVEAUX « GRANDS », ADVERSAIRES DU COLONIALISME
• L'URSS au nom de la lutte anti-impérialiste- Le colonialisme n'est pour l'URSS qu'une forme de l'exploitation de l'homme par l'homme.- L'indépendance nationale lui paraît constituer une étape précédant la révolution sociale marxiste qu'ellepréconise.
• Les États-Unis au nom de la démocratie du « monde libre »- Ancienne colonie britannique, les États-Unis sont anticolonialistes par principe.- Ils comptent sur les bourgeoisies locales pour maintenir leur pays dans le camp occidental après l'indépendance.
3.
LA RESI6NATI0N PROGRESSIVE DES PUISSANCES COLONIALES
1.
DES POLITIQUES COLONIALES DIFFÉRENTES
• L'Angleterre fait preuve de souplesse réalisteLe succès du Commonwealth, qui a succédé à l'Empire britannique et dont la solidarité avec la mère patrie s'estconfirmée en 1939-1945, encourage l'Angleterre à accepter une évolution librement consentie.
• La France refuse de « brader l'empire »- Elle se lance dans de longues guerres coloniales en Indochine et en Algérie.- Mais, par ailleurs, elle accorde l'indépendance, presque sans combat, à une part importante de son empirecolonial.
• Le petit Portugal s'accroche avec entêtement- En Angola et au Mozambique, il s'engage dans une lutte longue, coûteuse et finalement vaine.
2.
LES EFFORTS DE « PACIFICATION » DES « FORCES DE L'ORDRE »
• Isoler la rébellion- En quadrillant le terrain.- En regroupant les populations pour les arracher à l'influence des « terroristes ».
Une « action psychologique »est menée pour les inciter à collaborer.- En bouclant les frontières le plus hermétiquement possible (cf.
la ligne Morice en Algérie)..
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