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La détente et la guerre froide

Publié le 09/02/2012

Extrait du document

(1962 – 1985)

 

   La remise en cause de la bipolarisation est liée à plusieurs éléments qui font que les deux grands sont obligés de s'entendre et de mettre en place des relations plus normalisées par la détente.

 

I. Deux modèles antagonistes et concurrents

   A. de nouveaux acteurs sur la scène internationale

Les années 60, voit émerger une nouvelle force, celle des pays du tiers-monde. Il est constitué essentiellement des pays qui viennent d'être décolonisés et qui tentent de refuser la division du monde imposé par les deux grands. Ces pays tiennent une série de conférences :

   - Bandung (avril 55 en Indonésie)

   - Belgrade (61 en Yougoslavie)

Lors de ces conférences ils définissent le non-alignement, dans les principaux leaders sont :

   - Soekarno : Indonésie

   - Tito : Yougoslavie

   - Nehru : Inde

   - Nasser : Egypte

Mais il est difficile d'échapper à la logique des blocs. 

« - rencontres entre dirigeants américains et soviétiques en 1972 et 1974. - les accords sur le désarmement.

Les accords ont pu être interprétés comme une tentative par les 2 grands de conservation de monopole nucléaire.

Les Etats-Unis changent de stratégie et de défense, ils substituent la théorie des représailles massives à la théorie des représailles graduées. - entre 1973 et 1975 se tient la conférence sur la sécurité et la coopération en Europe ( conférence d’Helsinki ).

Il y a 35 pays réunis, et que des pays européens, mais aussi l’URSS, les USA et le Canada.

On met en place des possibilités de coopération économique, l’engagement du respect des Droits de l’Homme, tous les pays européens reconnaissent donc les frontières issues de la 2 ndguerre mondiale. B.

des rivalités persistantes La détente n’exclut pas les ambitions.

L’URSS poursuit sa politique de pénétration dans le Tiers-Monde.

Elle est présente au Moyen-Orient comme conseiller militaire et fournisseur d’armes.

Les alliés sont la Syrie, l’Egypte, l’Irak et le Yémen. En Amérique Latine, l’URSS soutient les soldats communistes au Salvator et au Guatemala. En Afrique, elle signe des accords de défense avec la Somalie, l’Angola, le Mozambique, l’Ethiopie et le Bénin.

Elle utilise les cubains ( marxistes ) pour intervenir en Angola et au Mozambique. Ces succès sont temporaires.

Entre 1956 et 1976, l’Egypte et Nasser est allié avec l’URSS.

Il a besoin d’armes pour la guerre contre l’Israël. En 1976, Sadate dénonce ces accords avec l’URSS. A l’ouest, les américains essaient d’endiguer les actions des soviétiques.

Il dispose eux aussi de leurs gendarmes ( alliés ). Le Maroc d’Hassan II en Israël, l’Ethiopie du Négus ( jusqu’en 1974 ), l’Iran de Shah, et l’Egypte de Sadate en 1981.

En 1983, ces pays ont changé de position. L’Iran mène la guerre sainte contre le ‘‘Satan’’ Américain. Moubarak en Egypte cherche à rompre l’isolement dans lequel se trouve le pays par rapport au monde arabe, il se détache des américains. Hassan II au Maroc est empêtré dans une guerre Polisario ( mouvement marocain qui réclame l’indépendance, et est soutenue par l’Algérie ). Israël est toujours en guerre depuis sa création. III.

la guerre fraîche (page 176) A.

L’invasion de l’Afghanistan Depuis 1978, l’Afghanistan est dirigée par des communistes.

En 1979 ce régime est remis en cause par les mouvements islamistes.

L'URSS intervient essentiellement pour deux raisons : - la peur de voir la rébellion islamique de gagner les républiques musulmanes soviétiques et soutenir un régime frère. - les États-Unis voient dans cette intervention la volonté de l'URSS de contrôler tous les points stratégiques au Moyen-Orient et en Afrique qui permette le ravitaillement en pétrole de l'Occident B.

la réaction américaine Deux présidents réagissent par rapport à la crise. Carter, démocrate et idéaliste qui pense que des négociations doivent être entreprises.

Mais l'invasion de l'Afghanistan met fin à ses illusions, il ne déclenche pas la guerre mais utilisent l'arme économique ( embargo sur l'exportation de céréales ).

Il boycotte en 1980 les jeux olympiques de Moscou. En 1981, l'arrivée du républicain Ronald Reagan a entraîné un durcissement de ton.

Reagan lance contre l'empire du mal une véritable croisade que l'on appelle « la guerre fraîche ».

Le retour de l'Amérique se traduit par un interventionnisme de plus en plus important sur tous les continents. Par exemple, en Angola pour lutter contre la guérilla communiste, les Américains revoient leur politique de mise à l'écart de l'Afrique du Sud car elle peut intervenir à tout moment pour soutenir la résistance antisoviétique.

En Amérique latine, les USA soutiennent les mouvements des « Contras » qui sont « antisandinistes ». C.

la reprise de la course aux armements Les États-Unis relancent leur programme militaire et enterre les accords Salt II, signés en 1979.

À partir de 1983, l'OTAN déploie les fusées Pershing face aux missiles de l'Europe de l'Est. Il lance le programme IDS, plus connu sous le nom de « guerre des étoiles ».

Le milieu des années 80 voit revenir la menace d'une guerre totale, l'Europe est au c œur du problème et manifeste sa volonté de pacifisme, surtout la RFA.

Pour les pays du Nord, laquelle est une menace, pour les pays du tiers-monde c'est une réalité.. »

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