Devoir de Philosophie

La folle affaire des tulipes Pays-Bas, vers 1630 (histoire)

Publié le 16/03/2012

Extrait du document

histoire

On paya un oignon 'Viceroy' avec les marchandises suivantes: deux boisseaux de blé, quatre chargements de foin, quatre boeufs, douze moutons, quatre barriques de vin, quatre tonneaux de bière, deux tonnelets de beurre, 450 kg de fromage, un lit complet, un costume, une coupe en argent, représentant en tout 2 500 florins. L'écroulement des cours se produisit en février 1637, au moment où tout le monde souhaitait vendre et où personne ne voulait acheter.

histoire

« bleu à la base.

En 1624, il existait douze oignons de cette espèce.

Le prix en était de 1 200 florins pièce.

L'année suivante, on offrit 3 000 florins, mais le propriétaire refu­ sa de les vendre.

Les gens avaient brusquement compris que les tulipes pouvaient constituer un bon placement, ce qui permettait de faire des bénéfices sans toucher au.

capi­ tal.

De plus, ces tulipes étaient cultivables dans de petits A gauche: Une gravure hol­ landaise de 1637 qui plaisante sur la fameuse 'folie des tuli­ pes' .

Ci -dessous, à droite: Une il­ lustration du roman La tulipe noire d'Alexandre Dumas.

Le roman se déroule sur un arrière-plan d'intrigues politi­ ques.

Un des thèmes en 'est le vif intbit qu'éprouvent les horticulteurs hollandais pour l(l culture des tulipes.

Pour une grande tulipe noire, ils étaient capables d'offrir 100 000 florins .

Ci-dessous: Dessins représen­ tant quatre célèbres tulipes hollandaises.

jardins.

Rien de plus simple que de planter des oignons de tulipes ou de semer leurs graines.

Avec un peu de chance, chacun peut devenir le créateur d'une nouvelle variété de grande valeur.

La fièvre des tulipes atteignit son paroxysme en 1634.

On formait des clubs, et des ventes publiques d'oignons s'or­ ganisaient dans les auberges.

Au début, la présence maté- rielle des oignons mis en vente paraissait nécessaire.

Les ventes avaient lieu à partir de juin, lorsque les oignons sont retirés du sol, jusqu'en septembre, lorsqu'il faut les replanter.

Bientôt les ventes eurent lieu tout au long de l'année et les oignons vendus étaient livrés au courant de l'été.

Les commerçants n'avaient pas été les seuls à se lan­ cer dans le commerce des tulipes; des nobles, des marins, des paysans, des tourbiers, des ramoneurs, des cuisiniè­ res, des lavandières s'y adonnaient aussi.

Des gens parmi les plus pauvres du pays avaient gagné, en quelques mois, maison, voitures et chevaux, et se promenaient habillés des vêtements les plus coftteux.

Très peu d'acheteurs avaient l'intention du cultiver eux-mêmes les bulbes, c'é­ tait de la pure spéculation.

Les oignons étaient vendus à la pièce ou par douzaines.

Certains étaient plus coftteux que des bijoux.

On paya un oignon 'Viceroy' avec les marchandises suivantes: deux boisseaux de blé, quatre chargements de foin, quatre boeufs, douze moutons, quatre barriques de vin, quatre tonneaux de bière, deux tonnelets de beurre, 450 kg de fromage, un lit complet, un costume, une coupe en argent, représentant en tout 2 500 florins.

L'écroulement des cours se produisit en fé­ vrier 1637, au moment où tout le monde souhaitait ven­ dre et où personne ne voulait acheter.

Des acheteurs qui avaient conclu des contrats d' 'achat ferme' et qui de­ vaient prendre livraison de la marchandise, ne purent plus la replacer.

Des milliers de contrats commerciaux fu- rent annulés.

Les tribunaux furent inondés de procès en paiement de dettes.

Dans la plupart des cas, les vendeurs étaient prêts à se contenter de 5 à 10 o/o de leurs créances.

La folle affaire des tulipes n'apporta la richesse qu'à très peu de personnes.

Beaucoup s'étaient fortement appau­ vries.

Ainsi, la première spéculation nationale sur des marchandises s'acheva en désastre.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles