La France de 1815 à 1914 (histoire)

« LA FRANCE DE 1815 À 1914 Dans la pratique, Louis XVIII confirme sa volonté de réconcilier les Français en évitant de soutenir les «ultras » qui souhaitent le rétablissement de l'Ancien Régime et en s'appuyant sur les constitutionnels favorables au régime.

b) Le retour de la réaction En 1820, le duc de Berry, fils du futur Charles x, est assassiné.

C'est l'occa­ sion pour les ultras de revenir au pouvoir.

Villèle, dont on dit qu'il est «plus roya­ liste que le roi », est chef du gouvernement de 1822 à 1828.

Des mesures limitent la liberté de la presse et instaurent censure et délit d'opinion .

Le régime s'appuie sur l'Église catholique et sur l'aristocratie foncière alors que l'évolution écono­ mique s'éloigne de la richesse foncière pour aller dans le sens de l'industrialisa­ tion et de l'urbanisation.

L' opposition regroupe donc peu à peu la bourgeoisie d'affaires libérale mobilisée autour de la question des libertés et le peuple des villes soucieux d'un idéal plus démocratique.

En 1830, l'hostilité de Charles x à une Assemblée majoritairement libérale se manifeste par quatre ordonnances qui pré­ voient le renvoi de l'Assemblée et une censure accentuée pour la presse.

La réac­ tion est immédiate.

Les « Trois Glorieuses » -journées révolutionnaires des 27, 28, 29 juillet -traduisent une protestation libérale pour la défense de la liberté de la presse.

Mais une autre contestation plus radicale émerge : les quartiers populaires de Paris se couvrent de barricades pour aider au rétablissement des libertés, et pour réclamer l'instauration de la République, crainte par les libéraux qui l'assi­ milent à l'épisode de la Terreur.

C'est pourquoi la bourgeoisie libérale se rallie à l'arrivée sur le trône le 9 août 1830 de Louis-Philippe d'Orléans; aux dires de La Fayette, c'est. »